samedi 27 avril 2024

Brève de comptoir antifasciste #CNews #Arcom

 Je suis ravi. J'ai appris aujourd'hui, grâce à Les Jours, que l'Arcom réfléchissait à un moyen très simple de contrôler les prises de paroles sur les médias de manière à les décompter du temps de parole de tel ou tel parti politique. 

 

source et suite ici
 

Comment ? Grâce à l'Intelligence Artificielle, en utilisant un outil de reconnaissance vocale. J'espère fort que cela aura bien lieu, et que je pourrai ainsi assister à la débâcle de la fachosphère, qui se sent un peu trop toute puissante actuellement, et qui a tellement pignon sur rue qu'on ne peut plus aller nulle part sur la toile sans qu'elle nous fasse de l'ombre, tant elle est honteusement banalisée. 

Et pour le contexte de cette décision de l'Arcom, c'est par ici, puisque j'en avais déjà parlé sur la Forge de l'Opinion. ;) 



vendredi 26 avril 2024

Merci #SciencesPo Paris de porter le débat 👍 #Gaza

 


Ce qui est en train de se passer en ce moment à Sciences Po Paris est tout à fait illustrateur des tensions et de la radicalisation des opinions d'un côté comme de l'autre de l'échiquier politique.  Si je me suis souvent tenu au leitmotiv assez consensuel d'autrefois qui consistait à marteler qu'il ne fallait pas importer le conflit israélo-palestinien ici, le temps est venu de sortir du silence et de crier sa honte et son indignation absolue de ce qui se passe sur la bande de Gaza, et maintenant au delà.  Les réactions que j'observe sur le sujet, sur différents réseaux "sociaux",  sont tout à fait instructives quant à l'atmosphère de conditionnement des opinions publiques par la sphère médiatique. Il est devenu à présent interdit de penser, d'agir, et de réagir face au massacre des palestiniens, hommes, femmes et enfants innocents qui,  à moins d'une mauvaise foi insupportable et d'un endoctrinement idéologique indiscutable, ne peuvent être amalgamés sans honte aux ordures du Hamas, terroristes et antisémites, dont on sait quels ignobles massacres d'autres innocents ils ont commis le 7 Octobre 2024. Et nous n'oublions pas - une pensée pour eux - ces otages qu'ils détiennent encore..

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 Or, on a beau avoir une conscience, une culture, un cerveau, et des émotions, le simple fait de les utiliser, ensemble ou séparément aujourd’hui, devient un peu trop visiblement un acte de rébellion totalement insupportable pour les pouvoirs en place... au point de réprimer automatiquement sans la moindre once de préoccupation démocratique toute tentative de manifestation, ce qui ne peut être que condamnable.    Et même émettre une idée divergente de ce qui est communément admis (c'est à dire que l’État Israélien a le droit de massacrer tous les individus qu'il souhaite sans autre forme de procès équitable, et même de dépasser les frontières de son pays pour aller répandre la terreur sur les pays voisins), voilà qui est un peu trop systématiquement assimilé à de l'antisémitisme. 

 


Mais ce n'est pas de chance, je ne le suis définitivement pas. Et je ne suis pas certain qu'accuser à tout va d'antisémitisme tout propos qui ne va pas dans le sens de cette folie meurtrière  - qui ne semble pas connaître de limites hélas - favorise la pourtant nécessaire lutte universelle et éternelle contre l'antisémitisme, qui aura toujours besoin de nos forces et de notre intelligence collective pour faire baisser la tête aux monstres ignominieux et à leurs continuateurs dont les idées ont engendré cette ignominie inoubliable qu'est la Shoah. 

J'ai vu certains commentateurs plus ou moins connus, comme Bruno Jeudy  - qui devrait mieux cacher son adhésion au macronisme finissant - s'indigner de l'action éminemment politique des étudiants de Sciences Po, en criant au complot et à l'influence sous-jacente de LFI, qui selon lui - comme c'est facile, ce niveau zéro de l'analyse, "soufflerait sur les braises". Je ne connais que trop bien ces gens là qui ne cessent d'invoquer la figure du diable de confort qu'est Mélenchon pour cette droite bon teint. Sauf que. Ce n'est pas de bol, je ne suis pas davantage mélenchoniste. Ceux qui m'ont lu dans une autre histoire savent bien ce que je pense des soi-disant zinzins soumis, dont rien que l'intitulé de leur parti déliquescent est une escroquerie intellectuelle. De plus, je considère que c'est franchement là insulter l'intelligence des étudiants qui manifestent leur solidarité avec le peuple palestinien victime d'un massacre ignoble et insupportable, que de les prendre pour de simples victimes d'une influence extérieure. N'ont-ils pas leur propre raisonnement, leur propre conscience, leur propre construction idéologique ? Qui mieux qu'eux, en ce lieu précisément, peut se faire une idée autonome,  et construite ? 

Je remercie officiellement ces étudiants d'avoir réveillé la flamme du débat politique, que les supporters au front bas de Macron, acquis à des intérêts qui ne sont pas les nôtres, ont si visiblement et durablement tenté d'éteindre en renvoyant à la radicalité, jetant dans le même sac d’opprobre publique et médiatique l'extrême droite et l'extrême gauche, alors qu'ils sont eux mêmes les vecteurs indiscutables d'une idéologie que la majorité des français ne partagent pas, et qui ne sert que quelques uns, qui se servent, assurément. 

Je condamne par ailleurs l'intrusion un peu trop systématique des forces de l'ordre dans les Universités alors qu'il y avait autrefois comme le rappelle le journaliste ci-dessous une tradition séculaire qui consistait à considérer  les enceintes universitaires comme des lieux sacrés, dans lesquels on entrait pas comme dans un moulin, alors que c'est assez tristement le cas aujourd'hui, et j'avoue que je n'arrive pas à m'habituer à cette régression sécuritaire : 

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Aussi, en vertu de ces différentes considérations très personnelles,  je tenais à partager la réaction pleine de bon sens et d'intelligence face à cette pantomime d' une journaliste de Médiapart dont j'apprécie généralement les prises de position courageuses, elles-aussi nourries de conscience et d'une compréhension du monde très personnelle, et indéniablement intéressante :  Ellen Salvi

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mercredi 24 avril 2024

Violences d'Etat : le point de bascule (démocratie française en danger. STOP)

 Ce que nous sommes nombreux à dénoncer depuis des années, cette lente mais progressive érosion de nos droits de manifester, de revendiquer, et de nous opposer aux forces antisociales de ce pays par une expression populaire légitime autrefois plus libre, est en train de prendre actuellement une tournure vertigineuse.


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 Jamais pouvoir en place n'aura violé à ce point nos droits les plus fondamentaux. On ne compte plus les entraves à la liberté d'expression, à celle de manifestation, aux droits des journalistes et à la protection de leurs sources. Les bavures policières n'en sont plus tant elles deviennent systémiques. Alors que le racisme et l'homophobie au sein des forces de l'ordre est une évidence, dénoncée y compris en interne par des agents qui l'ont payé de leur carrière, le bras droit armé de Macron va jusqu'à faire tenter de faire taire par la force de l'intimidation judiciaire un syndicaliste qui n'a eu pour seul tort que de s'en offusquer par écrit. Il devient interdit à présent de manifester le moindre signe de compassion pour les palestiniens sans se faire accuser aussitôt d'antisémitisme ou d'apologie du terrorisme, jusqu'à l'absurde. 

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Alors, quand je vois passer en effet ce rapport d'Amnesty International, décliné en plusieurs versions sur  les réseaux sociaux, puis un communiqué de la LDH, oui, j'avoue, cela me fait du bien, de voir enfin montré du doigt ce qui doit impérativement l'être : 

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Et il faut que cela cesse. D'une manière ou d'une autre. 

mardi 23 avril 2024

Autorité à l'école : ce que cache cette violence d'Etat #Attal

 Je suis proprement sidéré d'observer à quel point le thème de la violence des jeunes a pris le pas sur tout autre considération politique en ce moment. Cela en arrive à un point où cela semble constituer visiblement l'alpha et l'oméga, et pourquoi pas la clé de voûte tant qu'on y est, de toute l'action gouvernementale, sous l'impulsion d'un premier ministre pourtant lui-même tellement jeune... Mais l’influence idéologique n'attend pas le nombre des années, si j'en juge par la teneur du discours si martial de ce si médiocre personnage : 

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Ce à quoi un site spécialisé dans le domaine de l'éducation nationale a eu beau jeu de répondre, à juste titre :

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On assiste actuellement en effet à une telle débauche de mesures toutes plus autoritaristes et réactionnaires les unes que les autres sur le sujet que cela en devient même la risée des internets... 

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 Que ces propos aient été tenus sur une chaîne de désinformation bolloréenne bien connue pour ses exagérations volontaires,  en vertu de  certains prismes grossissant servant à assoir sciemment et de manière entretenue une idéologie extrêmement droitière, voilà qui n'est pas anodin, et ne surprendra personne.

Placé à un tel niveau d'action publique, le premier ministre, en développant des mesures qui pour certaines existent déjà ( ou ont existé  et ont été supprimées) aurait pourtant dû, responsabilité oblige, s'attacher aux causes plutôt qu'aux conséquences... 

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Pourtant, cela n'empêche nullement la personne ci-dessous, habituée des formules à l'emporte pièce sans grand discernement, qui est Secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville ( et qui n'est donc de ce fait  pas sensée ignorer la loi),  de proposer des actions qui, en plus d'être éthiquement éminemment discutables, sont qui plus est contraires au droit  :

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 .... Car,  comme le mentionne ce journaliste de Médiapart ici,  " La vie privée des enfants est garantie par l'art 16 Convention internationale relative aux droits de l'enfant et, depuis février, à l'article 371-1 du code civil."

Sabrina Roubache ferait bien de lire le rapport du Défenseur des droits de 2022 sur le sujet vie-publique.fr/rapport/287171

C'est à mon sens un sujet très sérieux, qui présenté de manière aussi biaisée ainsi, constitue un axe idéologique particulièrement inquiétant, qui va toujours dans le même sens que je ne cesserai de déplorer : faire des appels du pied à l'électorat le plus rigide, le plus réactionnaire, le plus raciste, et le plus goulu d'autoritarisme pré-fasciste. Et en cela, Attal a donné aux veaux dont il s'agit, auxquels cette soupe sale est surtout destinée, ce qu'ils attendent. Voilà qui détourne habilement l'attention d'un problème tout aussi important, et qui lui est étroitement lié : celui du malaise profond de l'éducation nationale et de son manque patent de moyens...

 

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Une fois de plus, le système macroniste a réussi ce qu'il sait faire de mieux : agiter sa main droite pour que l'on ne distingue pas trop nettement ce que fait sa main gauche : déshabiller l'école, le collège et le lycée comme il l'a fait pour d'autres pans de la Fonction publique, comme c'est nettement le cas pour les hôpitaux. Et en parlant de cela, de ces faits divers, aussi dramatiques soient-ils, on ne parle pas d'autre chose qui fâche, et qui coûte cher en période de restriction des dépenses publiques;




samedi 20 avril 2024

L'héliotropisme du paysage médiatico-politique français me révulse, semaine 2 #Attal #ViolenceDesJeunes #Racisme #Palestine

 


 

 

 

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Pour faire suite à mon précédent billet (le premier d'une longue série, tant l'histoire se répète et ceux qui nous dirigent ont si peu de mémoire), la fascisation de notre pays s'est poursuivie à une vitesse inimaginable cette semaine. Pourtant, il n'a pas été porté à ma connaissance que le Rassemblement National et son clan lepéniste aient pris le pouvoir dernièrement... Mais c'est tout comme. Et pour moi comme pour d'autres qui espérons qu'ils ne le seront jamais, et qui s'emploient au quotidien à ce que tel ne soit pas le cas, les signes du désastre qui vient, qui est déjà là, commencent sérieusement à s'amonceler. Les mots, les éléments de langage, les leitmotivs et les misérables hochets de l'extrême-droite ne cessent d'être brandis jusqu'au sommet de ce pouvoir contaminé par l'idéologie fasciste et discriminante. Chaque jour, une nouvelle histoire vient tristement et brutalement nous le rappeler.

 Certain.e.s de nos voisin.e.s, de nos collègues de travail, de nos ami.e.s se sentent de plus en plus vivement de trop dans ce pays, en butte à des discriminations de plus en plus intolérables et ouvertes, visibles.    Ensemble, nous suffoquons tant l'atmosphère est irrespirable. 

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 Et pour ne rien cacher du museau de cette vermine qui souffle ses remugles putrides sur nos visages, j'en veux pour preuve cette interdiction quasi-systématique du moindre événement qui ressemble de près ou de loin à de la contestation, même légitime. 

Là, Laurent Nunez, le Préfet de police de Paris, interdit une manifestation contre le racisme et l'antisémitisme prévue demain. Il aura fallu que la justice rappelle le droit pour que celle-ci soit de nouveau autorisée...

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Là encore, on interdit sous la pression de la droite et de l'extrême-droite une conférence sur la Palestine. Malgré le peu de sympathie que j'ai pour son organisateur, je ne peux que déplorer qu'on associe un peu trop systématiquement pour que ce soit vrai les défenseurs des droits des palestiniens à de vulgaires antisémites... Ne peut-on pas à la fois condamner les actes de terrorisme du Hamas et l'extermination de milliers de palestiniens dont la plupart sont innocents des crimes du Hamas ?


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Autre exemple de l'extrême-droitisation de ce pays, le fait qu'on criminalise un peu trop vite les syndicalistes et les militants environnementaux, jusqu'à l'absurde... 

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Et puis, toujours cette semaine, il y a eu ce discours atterrant de Gabriel Attal, qui nous précipite deux siècles en arrière. Venant d'une caste arrivée en politique pour soi-disant incarner la modernité, les mesures annoncées par ce si petit premier ministre (et je ne parle pas là de la taille) ne me sont pas  clairement apparues comme particulièrement novatrices (et pour cause : comble du ridicule : une partie d'entre elles existent déjà!) :

Mention dans le dossier des fauteurs de trouble, parents plus durement sanctionnés, peines adaptées dès l’école primaire, internat pour les délinquants… Lors d’une longue prise de parole depuis Viry-Châtillon, théâtre d’un assassinat ignoble commis par des mineurs début avril, Gabriel Attal a annoncé une série de mesures visant à durcir le ton et à serrer la vis des mineurs.

Une série d’annonces qui a obligé  l’Unicef  France à sorir de son silence. Dans ce communiqué, signé de sa présidente, Adeline Hazan, cet organisme chargé de défendre les droits des enfants a exprimé « sa vive préoccupation à l’égard des mesures annoncées dans le discours de Gabriel Attal ». (source)

Un discours ultra-autoritaire, qu'on dirait venue du lepénisme,  qui ne résiste pourtant pas trente secondes à une analyse sérieuse. Car les chiffres, eux, ne mentent pas, et contredisent les vieux cons qui ne cessent de nous seriner que c'était mieux avant et qu'il y avait moins de violence... Ce qui est faux :  ils ne cessent de baisser, au contraire, ce qui démontre l'instrumentalisation éhontée et insupportable, à des fins politiques, pour faire du pied sous la table à l'extrême-droite.

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Aux discours amalgamants, aussi simplistes que ceux du "premier" ministre qui ne fait plaisir qu'à un certain électorat que je conchie, je préférerai toujours une analyse plus approfondie. Car en effet, comme il est dit ci-dessous, à qui cela profite, d 'après vous ?


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Ce qui relie le parti présidentiel, comme la droite à laquelle il appartient, jusqu'à son extrême, c'est à la foi le rejet des étrangers, une politique réactionnaire illustrée dans cette série de billets (on se souvient encore avec stupeur de cette loi de la honte sur l'immigration et du recul des retraites), et une haine inextinguible des gauchistes, au point que même le PS leur soit insupportable... 

 

Et pendant ce temps là.... 

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samedi 13 avril 2024

L'héliotropisme du paysage médiatico-politique français me révulse, chapitre 1 #RN #Nemesis #Valls #Geox #NONazis #racisme #islamophobie

 Le soleil vers lequel se tournent et se retournent les médias comme la plupart des partis politiques français est bien noir. C'était d'ailleurs un symbole nazi. Tout un programme. Car il est là, et bien là, le monde pourrissant que l'extrême droite nous impose médiatiquement, politiquement, et socialement, toujours, partout, quel que soit le sujet. 

Une démonstration, peut-être ? 

Qu'y a-t-il de commun  entre un magasin de chaussures, une séance du Conseil Régional de Bourgogne, une militante "victime" de harcèlement, un ancien premier ministre, la mort de Thomas lors d'un bal dans l'Isère, un jeune roué de coups jusqu'à la mort à la sortie de son collège... Sur cette liste à la Prévert (qui méritait mieux que ça...;), en chacun de ces lieux, les idées d'extrême-droite sont présentes, de manière centrale. Leur haine des musulmans ou réputés tels en est le vecteur permanent. Il suffit d'aller creuser le fonds ces histoires pour le constater. Et cela me fait suffoquer. Je voudrais mieux respirer. Car la minorité raciste agissante de ce pays pourrit tout ce qu'elle touche. Leur vision xénophobe et islamophobe de la société tord tout élément de la réalité qu'elle observe à son ignoble profit idéologique qui dénature nos relations sociales en les obligeant à passer à travers LEUR prisme immonde. Je n'en veux pas. Pire, il m'insupporte et je le trouve complètement imbécile, car pour résumer c'est toujours la même historie binaire des bons et des méchants. Le français est bon, l'étranger est le mauvais. Et même le français, qu'on qualifiera pour mieux le discréditer, "de papier", s'il est musulman, est mauvais. Alors si en plus c'est un gauchiste, on tire à vue.

L'instrumentalisation du moindre fait divers, même l'anecdote la plus microscopique, par l'extrême droite est une constante dans la fabrique de l'opinion quotidienne. C'est une stratégie consciente, assise à dessein sur des dizaines de groupes tapis dans l'ombre devant leurs écrans, prêts à bondir comme des essaims sur les commentaires de tel ou tel article via les réseaux sociaux, à l'appel de leurs petits chefs de patrouille, à l'image d'un Damien Rieu, ou d'autres, qui tissent des fils dans l'ombre de réseaux qui deviennent asociaux sous leur impact idéologique morbide.

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Je ne comprends pas qu'on prenne la défense par exemple, sur la base d'un harcèlement hors de toute proportion d'autrefois, d'une militante raciste et xénophobe, dans les mains des pires fascistes, celles de Némésis, qui utilisent un pseudo féminisme pour défendre leurs thèses racistes suprémacistes et transphobes. Et puis, quand on connait l'environnement familial dans lequel a grandit Mila, on comprend mieux que son ascension médiatique ne doit rien au hasard. Il y a un continuum idéologique évident, né d'une éducation perfectible, visiblement. Il suffit d'aller voir sur le compte de son père. Tout y est particulièrement vomitif, suintant de haine raciste envers toujours les mêmes. Et c'est bien se cacher derrière son petit doigt que de prétendre comme cette "icône médiatique intouchable" l'a déjà fait que l'islam n'est pas une race mais une religion.

 

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 L'argument devient fallacieux quand on prend en considération le fait qu'on ne l'a jamais vue critiquer le christianisme ou le judaïsme. C'est donc bien une forme de racisme dans lequel j'accuse son père de l'avoir entretenue, et le collectif fasciste dans lequel elle évolue à présent de l'y avoir incrustée. Mila est donc une ennemie politique, point barre, et je me fous de son statut de victime permanente qui n'excuse absolument rien de son action militante infamante. 

Ce qui suit dans la liste n'est pas sans rapport, comme vous allez le comprendre. Suite à une action de ce même collectif ignoble, Nemesis, à Besançon, où les adeptes de cette secte raciste avaient perturbé le carnaval avec leurs pancartes insupportables de racisme à ma vue, l'une des leurs avait été arrêtée

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Il n'en fallait pas moins pour que toute la fachosphère et ses trolls stupides se jettent à l'assaut de cette élue bisontine qui n'a pourtant fait que son travail, en son âme et conscience : 

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Je devine assez bien l'action souterraine des habituels bas de plafond que je combattrai toute ma vie jusqu'à mes dernières forces. Il aura suffit que quelques petits chefs de bande attisent la haine de leurs troupes pour qu'elles pratiquent ce genre d'actions coordonnées dont elles ont le secret, et qui apparaissent faussement comme des réactions spontanées dans les fils de commentaires alors qu'elles sont tout à fait organisées par des militants d'extrême droite qui y ont tout intérêt... Je ne le sais que trop bien pour m'être usé les yeux à observer ce processus pendant de longues années, afin d'en démonter le mécanisme manipulatoire (voir ici).

Et donc, pour montrer leur adhésion à l'action de Nemesis et protester contre l'arrestation de leur militante, des élus au front particulièrement bas ont osé l'impensable : brandir des pancartes toutes aussi dégueulasses pendant une séance du Conseil Régional de Bourgogne. L'agit prop de ces gens est en train de franchir la ligne rouge de plus en plus ouvertement, sans qu'il n'y ait de conséquences, au point que j'en arrive à penser (à tort ?) qu'il y a là de grandes similitudes avec les événements qui ont précédé l'avènement d'Hitler. Faudra-t-il  "une nuit des longs " pour que les consciences s'éveillent enfin sur le projet d'essence fasciste du RN et de ses succursales ? 

D'aucuns pourront prétendre que j'exagère. Que le RN n'a plus rien à voir avec son origine nazie. Je leur rétorquerai que lorsqu'on accepte qu'un élu de ce parti d'extrême droite, le conseiller régional Thomas Lutz prononce ce mot à haute et intelligible voix sans  se cacher d'aucune manière, Untermesh ("sous homme"), sans l'exclure aussitôt, on n'est plus très loin de l'Irréparable.  On pensait qu'après la shoah on n 'entendrait plus jamais ça. On s'est trompé. Dédiabolisation du  RN, vraiment ? Il ne l'a pourtant ni sanctionné ni exclu. On ne rompt pas avec ses racines nazies comme cela, la dédiabolisation a ses limites... 

Pour terminer provisoirement l'expression de ce point de vue ponctuel, j'ajouterai qu'après avoir observé tous ces événements sous le prisme médiatique et (soi-disant) informationnel, via les réseaux sociaux, quand je vois un ancien premier ministre français (vraiment ? ;) qui s'est illustré par sa durable action au service du pire, l'autoritarisme (les militants de gauche l'appelaient alors Manu Militari) et le racisme, sans parler de ses connivences avec l'extrême-droite, j'ai envie de hurler au scandale et à l'escroquerie.  On n'oublie pas ici qu'il a eu pour directeur de campagne un homme d'extrême-droite, militant franquiste, et qu'il s'est commis aux côtés des militants du VOX, parti d'extrême droite, contre les autonomistes catalans, en se ralliant à la monarchie espagnole.... On n'oublie pas non plus sa haine viscérale des gens du voyage, dont il se vantait en exercice d'être le champion du démantèlement de camp. Un racisme malheureusement trop courant, sur lequel converge bien des racistes.  Et si vous voulez des preuves de ce que j'avance là, toutes les archives sont ici

Voilà où mène invariablement le vecteur nationaliste, qui fait sa proximité avec l'extrême droite, quand je rejette tout ce qui y ressemble de près ou de loin. 

Alors, en vertu de ce principe, quand je vois ce que je vois et que j'entends ce que j'entends de mes cons-génères, j'ai bien raison de penser ce que je pense... 

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Avis aux bas du front nationaliste que je conchie : et en plus, vous ne pourrez rien faire ! Allez donc lire ceci...  avant de vous ridiculiser ;)


jeudi 11 avril 2024

LR met ses pas dans les pas du fascisme ambiant #xenophobie #racisme #immigration

 

Pour aller plus loin, lire...

J'ai appris tout à l'heure à la radio dans ma voiture en revenant du travail que l'aile droite de Macron, déjà bien droitière,  avait réussi à faire encore plus fort que la loi sur l'immigration de sinistre réputation... Je ne le savais pas, mais j'ai quand même réussi à être surpris par leur haut niveau de rejet de l'Etranger, fantasmé :


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Ces facho-compatibles (il y avait autrefois une droite un peu plus sociale, vraiment) qui s'alignent systématiquement (des archives ici) sur les totems de l'extrême-droite ont réussi le tour de force de se ridiculiser totalement, démonstration à l'appui, en osant demander la suppression de l'Aide Médicale d'Etat, ou le conditionnement des allocations logement, ou familiales, en instaurant une préférence nationale, un leitmotiv du RN et de ses mouches à merde nazillonnes habituelles... Mais cet autre totem de l'extrême-droite qui a été recalé par le Conseil constitutionnel ce jeudi 11 avril, c'est la demande de référendum de LR sur l'immigration.Et bien vous savez quoi ? Je tenais à l'exprimer ici publiquement :

Vous m'en voyez fort aise. Et bien, dansez maintenant, Monsieur Chiotti ;)
 
  "Une petite caste a confisqué la démocratie !", a réagi sur X, le patron des Républicains, Eric Ciotti (voir ici). Venant de quelqu'un qui l'incarne si peu, et qui distille depuis maintenant trop longtemps des idées directement inspirées de ses amis d'extrême-droite, voilà qui est particulièrement croustillant de mauvaise foi et d'inversion rhétorique. Le bien, c'est le mal... et les  soi-disant "Woke" (concept totalement vide de sens), voilà l'ennemi ! Grotesque... Tu t'enfonces, Eric, tu t'enfonces... Et j'espère que cela ne te portera pas bonheur, là où tu marches ;) !

#emploiseniors : un échec collectif inadmissible !

 Comme je suis personnellement concerné (j'aurai en effet l'âge canonique de 60 ans dans un mois ;) ), j'attendais beaucoup de l'issue des négociations des "partenaires sociaux" (sic) et des mesures qui seraient annoncées. Il en va de mon avenir, mais également de celui des 43% des plus de 55 ans qui ne sont ni en emploi ni à la retraite.

En France, 56,9% des personnes de 55 à 64 ans sont en emploi en 2022 (contre 82,5% des 25 à 49 ans) (source). Une proportion de sans emploi après plus de 55 ans qui s’aggrave au delà de 60 ans, d'autant plus si l'on fait partie des ouvriers et des employés.

 

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 Et comme je trouvais totalement inadmissible qu'une réforme des retraites imposée par ce gouvernement et cette minorité politique (1)  ne soit pas assortie de mesures fortes pour faciliter l'accès à l'emploi des séniors tout comme leur départ progressif en retraite, je ne pouvais que braquer mon regard sur cet endroit précis, en attente d'une décision pleine d'enjeux forts. Et quelle ne fut pas ma déception quand j'ai pris connaissance hier de ceci...


Mais il convient de savoir de quoi on parle dans le détail. 

Les mesures discutées avaient pour objet d’augmenter le taux d’emploi des seniors, en particulier de 60 à 64 ans, concernait principalement :

1 . Un nouveau type de CDI réservé au 60/64 ans, prenant fin (ou non) à l’occasion de l’atteinte par le salarié d’une retraite pleine,

2. La prise en compte de l’usure professionnelle lors d'entretiens réguliers et induisant des mesures de circonstances,

3. Un dispositif de retraite progressive, qui aurait été accompagné par l’assurance-chômage,

4. Une procédure de reconversion spécifique pour des salariés seniors, etc..(source)

Aussi, comme je me sens emprisonné dans un emploi qui ne me convient pas mais que j'assume ( de plus en plus difficilement) au quotidien pour des raisons purement alimentaires, j'attendais beaucoup comme vous pouvez l'imaginer de cette  rencontre là. Hélas, mille fois hélas, rien n'en est sorti, chacun s'arcboutant sur ses positions... 

Et je crains fort que ce gouvernement,  qui ne s'est pas précisément illustré par son souci de l'équité ni de considérations d'ordre sociales, bien au contraire, n'en profite pour faire passer une réforme de l'assurance chômage totalement inique qui va rétrécir encore plus les conditions d'accès aux allocations de France Travail (cette injonction !) et la durée d'indemnisation. Pourtant, on ne peut pas dire que les chômeurs séniors soient des feignants, ultime justification d'un pouvoir à bout de souffle tout autant que d'arguments judicieux. Car là, le phénomène de rejet, de stigmatisation et les préjugés dont souffrent les séniors en termes de recrutement sont à présent connus, et reconnus... Mais hélas bien peu combattus dans les faits, hormis par quelques irréductibles dont je suis. Aussi, des mesures à ce sujet pour rétablir à minima une certaine forme de justice sociale étaient hautement nécessaires. 

Mais les faits ont en jugé autrement... Et ma colère est grande. 


 


(1)  Une réforme imposée de force,  contre l'avis de la plupart des français et qui n'a même pas été votée, mais adoptée de facto à l'aide d'un subterfuge législatif archaïque et anti-démocratique ! A mon sens, un ingrédient d'une colère sociale sourde qui ne manquera pas de laisser des traces et du ressentiment vis à vis des politiques et notamment de cette soi-disant majorité qui devra inévitablement en rendre compte un jour... D'autant plus que l'on peut légitimement se demander si travailler de plus en plus tard (et pourquoi pas jusqu'à la mort comme autrefois ? ) est un objectif particulièrement progressiste... Personnellement, mon opinion sur la question est déjà faite ;)

mardi 9 avril 2024

Contrôle des médias : Là Où Macron et ses amis passent, la démocratie ne repousse plus

 Dans cet article de la semaine dernière, j'évoquais le comportement qui m'a semblé - et pas qu'à moi seul - compromis du Président de la commission d'attribution  et de contrôle des contenus des chaînes de la TNT, le député Renaissance Quentin BATAILLON, suite à sa malheureuse apparition dans l'émission de l'immonde HANOUNA. J'y pointais déjà quelques indices de ce qui pourrait fort ressembler à une connivence, ou tout au moins à une convergence d'intérêts du mouvement présidentiel avec la galaxie Bolloré. Laquelle, il est utile de le préciser, produit médiatiquement et idéologiquement ce que l'on fait de pire dans notre pays en termes d'idées, de propos et de mésinformation à combattre impérativement par tout démocrate et progressiste qui se respecte. CNEWS, le JDD, Europe 1, tous les médias passés sous son contrôle exhalent une odeur assez pestilentielle, faite de racisme, de xénophobie, et de fake news toujours orientées vers la consolidation de leur positionnement politique extrêmement droitier. 

Et voilà que j'apprends à présent, grâce à ce média alternatif auquel j'ai le grand plaisir d'être abonné,  Les Jours, qu'une fois de plus, les députés de Renaissance ont fait obstacle à un projet de loi qui risquerait un peu trop de contrarier les intérêts du grand argentier de la pensée réactionnaire de notre pays : 


On apprend en effet dans cet article cet événement troublant, qui vient ajouter une cerise sur le gâteau moisi que nous sert si volontiers chaque jour la Macronie. Souvenez vous... En juin 2023, une grande partie du monde médiatique et politique s'indignait de la nomination par Bolloré de l'ancien rédacteur en chef de Valeurs actuelles, Geoffroy Lejeune. Lequel ne s'était pas particulièrement illustré par sa franche humanité ni sa grande ouverture envers les idées progressistes sociales. Sans parler de son absence totale de déontologie journalistique. Les Unes qu'il assumait était un feu d'artifice d'images racistes et de titres appelant à la haine et à la violence, bien dégueulasses pour faire du clic sensationnaliste. Suite à cet épisode, qui risquait comme cela a été par la suite démontré,  de confier l'un des joyaux du P.A.F. à la fachosphère, un projet de loi "transpartisane" avait vu le jour. Le texte prévoyait comme le précise le texte des Jours de "donner aux rédactions le droit d'agréer leur directeur de rédaction par un vote des journalistes . Ô mais quelle horreur que voilà ! C'en était trop pour les amis de Bolloré. Le projet est passé à la trappe par un tour de passe passe auquel les macronistes nous ont tristement habitués. Au détriment le plus strict de l'esprit démocratique. Car là Où Macron et ses amis passent, la démocratie ne repousse plus...  

Post-scriptum : je comprends mieux... Le barrage, qu'ils disaient....


 

samedi 6 avril 2024

Mon cheminement très personnel vers le vote #Europeennes2024

 

Il existe des tests plus ou moins crédibles et efficaces pour tenter de se situer politiquement. J'en ai expérimenté un certain nombre, comme celui ci-dessus. En général, ils me classent tantôt parmi les communistes, tantôt chez EELV, tantôt à La France Insoumise. Logique, je suis à la croisée exacte de ces trois orientations politiques, à mi-chemin entre les Rouges, les Verts,  et.... les Noirs. Car je me revendique volontiers anarchiste, il n'y a vraiment pas de honte à cela, n'en déplaise aux imbéciles qui tentent de nous réduire à des poseurs de bombes du début des années 1900. Les personnes peu cultivées politiquement ignorent à quel point ma famille politique a été aux avant-postes de la plupart des avancées sociales et sociétales, par les débats d'idées qu'ils ont su attiser, soutenir, et auxquels ils ont participé activement, parfois au péril de leur vie. Je ne saurais trop vous recommander le documentaire de Tancrède Ramonet sur le sujet, qui met à mal la vision archaïque et caricaturale qu'en ont le plus souvent les individus lambda. Il oppose une vision historique bien plus sociale réaliste que celle de nos principaux détracteurs, souvent plus que grossiers à dessein,  tentent d'assoir dans l'opinion du grand public. En tous cas, cette orientation politique là est rarement décelée par les tests politiques les plus sommaires, et donc sans intérêt. 

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, et que j'ai l'âge d'élaborer une pensée politique, j'ai toujours eu des préoccupations aussi sociales qu'économiques alternatives et environnementales, à un échelon international. Le tout m'apparait indiscutablement inter-dépendant, étroitement imbriqué, à l'image de ce " battement de l'aile d'un papillon au pays du Matin calme provoquant un ouragan à l'autre bout du monde " . (sur l'effet papillon)

Aussi, j'ai toujours eu beaucoup de mal à me laisser enfermer dans la nasse de quelque parti politique que ce soit. Mon sens critique très développé, allié à mon entièreté qui me laissent difficilement laisser passer un trop grand écart entre le discours et les actes, m'ont toujours à la fois mis dans des situations assez embarrassantes en termes d'engagement politique mais également permis de me sortir également des nasses de ces pêcheurs prédateurs que sont les têtes pensantes de ces partis, mouvements et groupuscules. Comme je le dis souvent, et je l'ai démontré par mon existence même, je suis un anarchiste tellement individualiste (dans le sens d'une pensée très personnelle, et non d'un tropisme égotiste, je suis plutôt solidaire et solidariste, doté d'un fort sens de l'intérêt collectif) que même les anarchistes ne veulent pas de moi. Dans mon cheminement politique, je suis d'abord passé par le non engagement politique mais plutôt associatif, sciemment, me méfiant des idéologies qui traduites en actes ne donnaient que des résultats bien peu probants, voire carrément désastreux. Puis j'ai tenté de m'engager en voyant que les limites de l'action associative butaient contre les règles et la législation auxquelles se soumettaient l'action publique, et qu'il convenait donc de les changer si l'on voulait transformer le monde. Le communisme me tentait bien, mais je le trouvais trop dogmatique et autoritariste dans sa version orthodoxe. J'ai donc migré vers un mouvement aujourd'hui disparu, l' AREV (Alternative Rouge et Verte). Mais celui-ci s'est éteint assez vite, malgré qu'il corresponde mieux à mes aspirations d'alors. J'ai connu une période de déshérence politique pour atterrir bien des années plus tard du côté du Parti de Gauche, au moment où Mélenchon a quitté le PS pour le fonder, un parti qui m'a très vite déçu en raison de son fonctionnement interne bien peu démocratique. Je fus d'ailleurs de ceux qui l'ont créé en Meurthe et Moselle, avant de m'en détacher assez vite, écœuré par certains compromissions internes et manœuvres dégueulasses qui m'ont bien vacciné depuis contre les désillusions militantes. J'ai cru un temps assez superficiellement en réalité à cette question de 6ème république... avant de basculer radicalement dans l'engagement antifasciste. Celui-ci m'est apparu totalement incompatible avec l'appartenance à un mouvement ou parti politique pyramidal, hiérarchisé, autoritaire, et qui souffrirait de compromissions, quelles qu'elles soient, avec l'ennemi fasciste, le racisme, l'antisémitisme, les LGBTQI phobies, et toutes discriminations sexistes ou physiques (comme la grossophobie). Le terme étant à la mode, oui, un vrai "Woke", les fafs ;) 

Pendant ces 10 dernières années, j'étais dans cet esprit là... Et puis j'ai rompu avec l'engagement radical, antifasciste (bien que j'en conserve encore au fond de moi les préoccupations), j'ai connu l'amour, retrouvé une vie professionnelle stable,  connu les joies et les moins grandes d'une vie commune,  réussi à accéder à un bal appartement, aux vacances et autres escapades amoureuses... Bref, je me suis embourgeoisé. Mais je sais d'où je viens, et vers où je ne veux pas aller. Tous ceux qui me connaissent savent à quel point je suis resté fidèle à mes convictions fondamentales, malgré mon âge avancé (bientôt 60 ! :), qui forcent le respect et m'attirent de profondes et constantes amitiés. 

Mais la fréquentation quotidienne, les interrogations, les questionnements, les indignations, les incompréhensions d'une certaine personne que j'aime profondément et partage ma vie m'ont très probablement fait évoluer vers un chemin que je n'aurais pas forcément prévu il y a quelques mois encore. Je me suis policé, rangé, calmé, nuancé, complexifié, moins frontalisé, plus volontiers adouci, attendri... Amoureux quoi. Un processus normal, à défaut d'être normalisé. Et donc soudain, lorsque ma chérie m'a fait savoir qu'elle allait s'inscrire sur les listes électorales, je l'ai suivie... et même devancé. Car ça y est : j'en suis : 


Je crois que j'ai pris cette décision apparemment spontanée non seulement sous l'effet magique de l'amour, mais également parce qu'il me semble que mon ancien positionnement ne m'est pas apparu très efficace pour contrer l'ennemi majeur qu'est pour moi l'extrême-droite et les idées discriminantes, racistes, xénophobes, et LGTBQI phobes. Certes l'action de rue, l'action militante est importante, et je ne les méprise pas, bien au contraire, et ne les oppose pas. Mais battre l'ennemi dans les urnes m'est soudain devenu également nécessaire, à l'heure où les idées et les éléments de langage de l'extrême droite se sont répandus de manière hallucinante dans le paysage médiatique et politique français, au point qu'ils ne soient même plus cantonnés dans leur vivarium habituel : la fachosphère et ses variantes, à partir de leur navire amiral qu'est le RN, que je conchie allègrement. Et à l'heure où celui-ci est donné vainqueur à plate couture par tous les sondages, et que leur victoire annoncée est dans toutes les bouches, je n'ai trouvé que ce moyen là pour les faire mentir : VOTER.

Je sais,  l'espoir est mince, et je serai sans doute démenti par la suite de l'histoire. Mais je me devais personnellement cet élan là pour rester moi-même, et ne pas en rougir. D'autant plus que j'ai lu quelque part que les anarchistes dont je me revendiquent n'ont jamais dédaigné retourner aux urnes lorsque le danger était imminent. Et je pense sincèrement qu'il l'est.

Reste à savoir pour quel parti, quels candidats je vais voter... Et ce n'est pas une mince affaire. Je vais donc m'y atteler dans les mois qui viennent, et étudier les programmes des partis progressistes. Les autres, je les laisse aux bas de plafond qui courent après les idées simplistes, et bien vomitives. Moi, j'ai définitivement choisi mon camp. 


 


jeudi 4 avril 2024

#Arcom #TNT : @qbataillon #Renaissance vend son âme à TV Bolloré #TPMP

 Après la bataille idéologique (1),  la gauche réelle est en train de perdre la guerre médiatique déclarée par le camp Bolloré, indiscutablement acquis aux thèses les plus réactionnaires, racistes, xénophobes, sexistes, islamophobes et complotistes, et les plus ouvertement anti-gauchistes de notre société hexagonale. 

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Le comportement et les propos du Président de la " Commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre" (voir ici pour plus de détails), Quentin Bataillon,  viennent d'enfoncer les derniers clous sur le cercueil de la nécessaire impartialité de la régulation des chaînes de télévision dans notre pays. On sait que dans ce cadre le destin de CNews est sur la sellette, pour d'excellentes raisons, exposées ici par le talentueux David Perrotin, qui connait son sujet. Il suffit d'aller lire le thread sur X qu'il vient de publier, qui est très clair : 


La suite est ici

 Concernant cette turbine à lisier là, qui n'a vraiment rien d'une chaîne d'information mais davantage d'une turbine à lisier raciste et complotiste, favorable aux thèses les plus rances d'extrême droite, on savait déjà à quoi s'en tenir. On espère très franchement, sans trop y croire hélas, qu'elle se verra retirer sa fréquence, puisqu'elle ne se soumet pas au pluralisme qu'elle prétend pourtant défendre, en tout déni de réalité, alors que c'est une condition sine qua non de l'autorisation d'émettre sur un canal gratuit en contrepartie de leur rôle d'information du public. Quand à ceux qui prétendent faussement que c'est là porter atteinte à la liberté d'expression (celle des renards dans le poulailler ?), qu'ils s'informent avant de dire n'importe quoi. Elles pourront toujours émettre, mais avec LEUR argent, point barre.

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Mais l'avenir de C8 est également sujet à caution morale, en raison de la personnalité et du positionnement extrêmement problématique de l'animateur de l'émission Touche Pas à Mon Poste (TPMP), Cyril Hanouna, dont on sait tous pour quel camp il roule sa caisse (dont il n'est pas interdit de préciser qu'elle est remplie d'un lisier particulièrement malodorant). L'émission a été brocardée à plusieurs reprises par l'Arcom, et l'on ne compte plus les condamnations assorties de sanctions financières qu'elle a franchement méritées.  Cela ne refroidit pourtant absolument pas l'animateur de la fachosphère complotiste en question, qui ne cesse de faire dans le buzz le plus trash au point qu' on ne se demande même plus jusqu'où il pourrait ne pas aller...

Et pour le coup, le Président de la Commission d'enquête sur la TNT a commis une sacrée bourde qui en dit beaucoup sur ses affinités idéologiques... et sa balourdise, puisqu'il a été tancé jusque dans son propre camp.

 

 Le PS a réagi ici : 

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D'autres ont réagi là

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L'idiot en question a prétendu s'excuser de sa (doux euphémisme) "maladresse", mais pour mieux étaler sa bêtise et son arrogance ("qui t'a fait roi...telet ?").

Moi, je me dis simplement à part moi (et je vous en fait donc profiter comme à mon humble habitude, on est là pour se forger ensemble une opinion, n'est-ce pas ? ) qu'il n'est franchement pas très étonnant qu'on assiste à ce genre de compromissions,  pour des raisons de réseaux d'influence étroitement liés, d'idéologie commune comme on a pu le constater avec la Loi Immigration, et d'intérêts financiers et de pouvoir convergents (via Bolloré, ce grand argentier de la fachosphère), et d'intérêts politiques évidents : la Macronie a grand intérêt à voir se flétrir et corneriser la gauche non capitaliste.

Je dis ça, je dis tout de ce monde pourrissant. 

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Après avoir terminé le projet de cet article, j'ai appris que le député godillot s'excusait... du bout des lèvres. 

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Rien ne t'obligeait, vraiment ? Même pas un minimum de déontologie ? Il est vrai que ce n'est pas vraiment cela qui vous caractérise le plus, les macronistes... 


source : captures d'écran TPMP 3 avril 2024

Vendre son âme au diable pour un tee(shirt, franchement, c'est pas très joli joli... ;) 


Mais bon, venant de quelqu’un dont le nom est cité dans l'affaire Bygmalion, qu'attendre d'autre que cette absence d'éthique si personnelle ? Si la suite de l'histoire nous apprend que la commission d'enquête n'a rien à redire aux agissement des télés poubelles de Bolloré, on ne sera pas très étonné. Zéro crédibilité.

(1) Ne voyez vous pas à quel point l'univers médiatique est à présent saturé par les éléments de langage, les totems et le vocabulaire de l'extrême-droite, qui est en train de coloniser l'univers mental de mes cons-patriotes ? 


Cette cruelle duplicité de Macron sur la recherche #ChooseEuropeForScience

source  Il est en effet proprement scandaleux - et je ne suis pas le seul à le dire et à l'écrire -  de prétendre se poser en totem du s...