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dimanche 27 avril 2025

L'islamophobie, comme l'antisémitisme, tue. La preuve par la #Grand-Combe

 Un homme est mort. Assassiné dans une mosquée. On l'a massacré de coups de couteau en raison de sa religion. Ce n'est pas moi mais l'auteur de ce fait ignoble, qui a eu la cruauté et l’indécence de filmer son crime odieux, qui le dit, dans sa vidéo si odieuse, qui me fait horreur :

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 Pourtant, des ministres de ce gouvernement, le même qui a tant jeté de l'huile sur le feu dont il s'agit,  se targuent de jouer sur les mots, et de faire de la philosophie de comptoir, quand l'émotion, l'indignation et la condamnation sans réserve sont plutôt de mise :


 

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Ces deux là sont indignes. Je n'aurai jamais de mots assez durs pour ces gens là.  Leur hypocrisie monstrueuse cache bien mal le fait qu'ils soient à l'origine du problème. On connait bien ici leur compromission avec l'ennemi, et leur racisme chevillé au corps, l'un comme l'autre.

Certains sont plus clairs et fermes dans leurs convictions. Il faut appeler un chat et la haine d'une religion et de ses croyants, ce qu'elle est. Que cela déplaise au "ministre de l'Intérieur" ou non. 

Un rassemblement à Paris et une marche blanche sur place ont eu lieu. Sincères condoléances.

 Nous n'oublions pas quant à nous qui a allumé l'incendie. 

Post-scriptum : après publication de ce billet, j'apprends grâce à Menalahy sur BlueSky que le suspect de ce meurtre, un homme de 21 ans,  "s'est constitué prisonnier dimanche soir dans un commissariat de Pistoia en Toscane" (Italie) (source).

vendredi 28 mars 2025

Après Le Juif... "Le Musulman, voilà l'ennemi ! " (sur la déclaration de guerre des républicanistes aux musulmans de France) #islamophobie

 

source : site des "Nations Unies" 

Certains en ergotant sur des pointes d'aiguilles récusent le terme d'islamophobie, sous le prétexte fallacieux et particulièrement hypocrite à mon sens du droit de critique des religions. Certes. Il est légitime, concevable et j'en partage la nécessité impérieuse, puisque je suis athée, et que pour moi l'appartenance à une religion n'est pas vraiment un signe d'intelligence. Je ne suis plus un enfant, et je crois pas aux légendes. Mais l'argument du droit à la critique, franchement, voilà qui s'appelle se cacher derrière son petit doigt. Car si tel était vraiment le cas,  je ne m'en priverais pas et les renverrais toutes dos à dos, chacune selon ses mérites et surtout ses abominables oppressions diverses et variées qui se sont toutes illustrées dans l’histoire de manière spécifique. Mais force m'est de constater qu'il y a un sacré grand écart, en matière de liberté de critique, de même qu'en liberté d'action, entre les juifs, les catholiques et les musulmans. Et l'égalité théoriquement consubstantielle des principes républicains que ces gens là, les républicanistes, convoquent pourtant à tour de bras, est loin d'être garantie selon qu'on porte une kippa, une croix ou un voile... (Et je ne parle même pas d'un keffieh.)

Ce à quoi je veux en venir ? A ce grand festival de la haine de nos concitoyens sobrement intitulé « Pour la République… La France contre l’islamisme ! ». De l'aveu de beaucoup, et selon plusieurs médias, il a constitué le point d'orgue d'un grand moment de haine raciste indiscutable, qui m'est insupportable. Comment un tel rassemblement de haineux qui ne supportent viscéralement pas l'ombre d'un voile, d'une barbe ou d'une djellaba peut il sérieusement avoir lieu sans qu'il ne soit récusé par tout un pays ? Autrefois, un tel événement organisé par l'extrême droite aurait suscité d'intenses protestations, visibles et mesurables. Aujourd'hui, ce genre de discours se propage sur tout le spectre politique en dépassant largement la seule extrême-droite, sans que cela n'émeuve personne, ou plus grand monde, hormis quelques gauchistes relégués au ban de la société alors qu'ils ne font que défendre des valeurs humanistes fondamentales. J'ai bien une hypothèse personnelle (déjà développée ici)  pour expliquer cette haine qui semble si largement partagée aujourd'hui : tout simplement parce que certains n'ont pas dépassé, et transfiguré l'impact des attentats terroristes islamistes radicaux, et qu'ils entraînent leurs suivistes dans une nouvelle croisade aveugle  et obsessionnelle dont ce pays pourrait bien se passer. N'a-t-il pas connu les ravages des guerres de religions, qui ont laissé des traces bien visibles dans notre histoire française ?  Et je ne trouve pas très sain de faire la guerre aux voiles, comme par exemple dans le sport (alors que les sportifs eux-mêmes ne sont pas d'accord sur le sujet,  et en arrivent à se foutre sur la gueule entre eux) sous prétextes de massacres (Bataclan, Stade de France, etc). Car cela revient indubitablement à voir un terroriste derrière chaque musulman. Je n'aimerais pas l'être en ce moment. Quel poids fort pesant,  quelles turpitudes de toutes sortes (et jusqu'aux fausses pénuries d’œufs !!!) on me ferait porter ! Aujourd'hui, on parle ouvertement et sans aucune  honte, dans tant et trop de médias phagocytés par Bolloré,  des musulmans comme de l'ennemi intérieur qu'était le juif dans les années 1930... En fait-on tout autant pour les autres militants religieux radicaux ? Civitas, pour seul exemple, a-t-il été tout autant brocardé et pourchassé ? Les prières de rue, quand elles sont catholiques, sont-ils autant bannies de la voie publique ? Les élus de premier plan s'abstiennent-ils de porter des signes ostensibles de leur appartenance religieuse ? A toutes ces questions, la réponse est non, ce qui marque factuellement le deux poids deux mesures de la manière dont sont traitées les religions en France. Et je m’étonne que cette haine des musulmans puisse ainsi constituer une vitrine tout ce qu'il y a de plus officiel puisque le ministre de l'Intérieur français en a été l'un des chauffeurs de salle. On connait son positionnement extrêmement droitier et ses déclarations provocatrices ouvertement racistes, dont on s'étonne qu'elles puissent exister sans la moindre sanction d'aucune sorte. Cela fait dire à beaucoup  (et comme je les comprends et partage leur avis ) que l'extrême droite est DÉJÀ arrivée au pouvoir et qu'il n'y a pas besoin d'attendre 2027 pour cela... Si Marine Le Pen n'est pas déclarée inéligible, ce dont je me féliciterais haut et fort bruyamment... si tel était également le cas de son clone. 

 Aussi, connaissant Retailleau, comme je connais également Valls, je n'ai pas été très étonné de la tournure de cet événement si peu ragoutant :

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Les déclarations bien dégueulasses n'ont cessé de s'y succéder : 

« Ce soir est un soir d’espoir qui ne retombera pas », veut-il croire, proposant d’en faire « le serment du Dôme : ne jamais rien céder face à l’islamisme parce que la charia a trop souvent prospéré dans l’omerta » 
 
  « Une autre forme de djihadisme, c’est l’entrisme : un islamisme à bas bruit, rampant... »
 
 Et cet islamisme a pour lui un visage : celui de la femme voilée, figure qui sera, avec les Insoumis, l’autre cible principale de cette soirée d’un racisme parfaitement décomplexé. « Le voile est un vrai marqueur de la soumission » (Retailleau)
« La France est fragile... Elle risque de basculer via l’islam dans une sorte de théocratie », prédit-elle, avant de lancer : « La lutte contre l’islamisme, c’est un combat à la vie à la mort, c’est nous ou eux. » (Noëlle Lenoir, ancienne ministre de Jacques Chirac)
Il manquait quelque chose [aux Palestiniens] pour être à égalité avec les Juifs, il leur manquait un génocide. (Éric Danon, ex-ambassadeur de France en Israël)
 
Et bien si, Florence :  tu es raciste et islamophobe. Soigne ta haine, ça urge. 
 
Et pour ma part, j'ai décidé de prendre le maquis, face à des gens comme toi, un peu trop bruyants à mon goût en ce moment... 
 
 J'avoue leur préférer largement un Nicolas Hénin,  qui lui sait et pour cause de quoi il parle... et ne se laisse pas dicter sa conduite et son idéologie par les stigmates d'un choc post-traumatique. Je dis ça, je dis tout.
 
 

samedi 13 avril 2024

L'héliotropisme du paysage médiatico-politique français me révulse, chapitre 1 #RN #Nemesis #Valls #Geox #NONazis #racisme #islamophobie

 Le soleil vers lequel se tournent et se retournent les médias comme la plupart des partis politiques français est bien noir. C'était d'ailleurs un symbole nazi. Tout un programme. Car il est là, et bien là, le monde pourrissant que l'extrême droite nous impose médiatiquement, politiquement, et socialement, toujours, partout, quel que soit le sujet. 

Une démonstration, peut-être ? 

Qu'y a-t-il de commun  entre un magasin de chaussures, une séance du Conseil Régional de Bourgogne, une militante "victime" de harcèlement, un ancien premier ministre, la mort de Thomas lors d'un bal dans l'Isère, un jeune roué de coups jusqu'à la mort à la sortie de son collège... Sur cette liste à la Prévert (qui méritait mieux que ça...;), en chacun de ces lieux, les idées d'extrême-droite sont présentes, de manière centrale. Leur haine des musulmans ou réputés tels en est le vecteur permanent. Il suffit d'aller creuser le fonds ces histoires pour le constater. Et cela me fait suffoquer. Je voudrais mieux respirer. Car la minorité raciste agissante de ce pays pourrit tout ce qu'elle touche. Leur vision xénophobe et islamophobe de la société tord tout élément de la réalité qu'elle observe à son ignoble profit idéologique qui dénature nos relations sociales en les obligeant à passer à travers LEUR prisme immonde. Je n'en veux pas. Pire, il m'insupporte et je le trouve complètement imbécile, car pour résumer c'est toujours la même historie binaire des bons et des méchants. Le français est bon, l'étranger est le mauvais. Et même le français, qu'on qualifiera pour mieux le discréditer, "de papier", s'il est musulman, est mauvais. Alors si en plus c'est un gauchiste, on tire à vue.

L'instrumentalisation du moindre fait divers, même l'anecdote la plus microscopique, par l'extrême droite est une constante dans la fabrique de l'opinion quotidienne. C'est une stratégie consciente, assise à dessein sur des dizaines de groupes tapis dans l'ombre devant leurs écrans, prêts à bondir comme des essaims sur les commentaires de tel ou tel article via les réseaux sociaux, à l'appel de leurs petits chefs de patrouille, à l'image d'un Damien Rieu, ou d'autres, qui tissent des fils dans l'ombre de réseaux qui deviennent asociaux sous leur impact idéologique morbide.

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Je ne comprends pas qu'on prenne la défense par exemple, sur la base d'un harcèlement hors de toute proportion d'autrefois, d'une militante raciste et xénophobe, dans les mains des pires fascistes, celles de Némésis, qui utilisent un pseudo féminisme pour défendre leurs thèses racistes suprémacistes et transphobes. Et puis, quand on connait l'environnement familial dans lequel a grandit Mila, on comprend mieux que son ascension médiatique ne doit rien au hasard. Il y a un continuum idéologique évident, né d'une éducation perfectible, visiblement. Il suffit d'aller voir sur le compte de son père. Tout y est particulièrement vomitif, suintant de haine raciste envers toujours les mêmes. Et c'est bien se cacher derrière son petit doigt que de prétendre comme cette "icône médiatique intouchable" l'a déjà fait que l'islam n'est pas une race mais une religion.

 

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 L'argument devient fallacieux quand on prend en considération le fait qu'on ne l'a jamais vue critiquer le christianisme ou le judaïsme. C'est donc bien une forme de racisme dans lequel j'accuse son père de l'avoir entretenue, et le collectif fasciste dans lequel elle évolue à présent de l'y avoir incrustée. Mila est donc une ennemie politique, point barre, et je me fous de son statut de victime permanente qui n'excuse absolument rien de son action militante infamante. 

Ce qui suit dans la liste n'est pas sans rapport, comme vous allez le comprendre. Suite à une action de ce même collectif ignoble, Nemesis, à Besançon, où les adeptes de cette secte raciste avaient perturbé le carnaval avec leurs pancartes insupportables de racisme à ma vue, l'une des leurs avait été arrêtée

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Il n'en fallait pas moins pour que toute la fachosphère et ses trolls stupides se jettent à l'assaut de cette élue bisontine qui n'a pourtant fait que son travail, en son âme et conscience : 

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Je devine assez bien l'action souterraine des habituels bas de plafond que je combattrai toute ma vie jusqu'à mes dernières forces. Il aura suffit que quelques petits chefs de bande attisent la haine de leurs troupes pour qu'elles pratiquent ce genre d'actions coordonnées dont elles ont le secret, et qui apparaissent faussement comme des réactions spontanées dans les fils de commentaires alors qu'elles sont tout à fait organisées par des militants d'extrême droite qui y ont tout intérêt... Je ne le sais que trop bien pour m'être usé les yeux à observer ce processus pendant de longues années, afin d'en démonter le mécanisme manipulatoire (voir ici).

Et donc, pour montrer leur adhésion à l'action de Nemesis et protester contre l'arrestation de leur militante, des élus au front particulièrement bas ont osé l'impensable : brandir des pancartes toutes aussi dégueulasses pendant une séance du Conseil Régional de Bourgogne. L'agit prop de ces gens est en train de franchir la ligne rouge de plus en plus ouvertement, sans qu'il n'y ait de conséquences, au point que j'en arrive à penser (à tort ?) qu'il y a là de grandes similitudes avec les événements qui ont précédé l'avènement d'Hitler. Faudra-t-il  "une nuit des longs " pour que les consciences s'éveillent enfin sur le projet d'essence fasciste du RN et de ses succursales ? 

D'aucuns pourront prétendre que j'exagère. Que le RN n'a plus rien à voir avec son origine nazie. Je leur rétorquerai que lorsqu'on accepte qu'un élu de ce parti d'extrême droite, le conseiller régional Thomas Lutz prononce ce mot à haute et intelligible voix sans  se cacher d'aucune manière, Untermesh ("sous homme"), sans l'exclure aussitôt, on n'est plus très loin de l'Irréparable.  On pensait qu'après la shoah on n 'entendrait plus jamais ça. On s'est trompé. Dédiabolisation du  RN, vraiment ? Il ne l'a pourtant ni sanctionné ni exclu. On ne rompt pas avec ses racines nazies comme cela, la dédiabolisation a ses limites... 

Pour terminer provisoirement l'expression de ce point de vue ponctuel, j'ajouterai qu'après avoir observé tous ces événements sous le prisme médiatique et (soi-disant) informationnel, via les réseaux sociaux, quand je vois un ancien premier ministre français (vraiment ? ;) qui s'est illustré par sa durable action au service du pire, l'autoritarisme (les militants de gauche l'appelaient alors Manu Militari) et le racisme, sans parler de ses connivences avec l'extrême-droite, j'ai envie de hurler au scandale et à l'escroquerie.  On n'oublie pas ici qu'il a eu pour directeur de campagne un homme d'extrême-droite, militant franquiste, et qu'il s'est commis aux côtés des militants du VOX, parti d'extrême droite, contre les autonomistes catalans, en se ralliant à la monarchie espagnole.... On n'oublie pas non plus sa haine viscérale des gens du voyage, dont il se vantait en exercice d'être le champion du démantèlement de camp. Un racisme malheureusement trop courant, sur lequel converge bien des racistes.  Et si vous voulez des preuves de ce que j'avance là, toutes les archives sont ici

Voilà où mène invariablement le vecteur nationaliste, qui fait sa proximité avec l'extrême droite, quand je rejette tout ce qui y ressemble de près ou de loin. 

Alors, en vertu de ce principe, quand je vois ce que je vois et que j'entends ce que j'entends de mes cons-génères, j'ai bien raison de penser ce que je pense... 

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Avis aux bas du front nationaliste que je conchie : et en plus, vous ne pourrez rien faire ! Allez donc lire ceci...  avant de vous ridiculiser ;)


Un 1er Mai sous le signe de la trahison d' #ArcelorMittal

source  En Lorraine, on connait bien la façon d'opérer de ce groupe sidérurgiste mondialisé, dont le grand patron et son père , le fonda...