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lundi 14 avril 2025

Melissa Calhoun, une enseignante méritoire, abattue sur le front de la #transphobie d'Etat #Trump #Florida

 Les discours de Trump et de son administration ne sont pas seulement des propos tenus en l'air, sans conséquences directes. On commence à s'en apercevoir chaque jour un peu plus, sidérés de tant de violence, et pas seulement symbolique...  

Ainsi, la haine de ces gens là pour les trans est en train d'avoir des conséquences très concrètes, et plutôt brutales, comme à leur habitude.  

 

 
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Dernier épisode en date de cette guerre des genres, contre la Différence :  une enseignante du comté de Brevard,  dans l'État de Floride (particulièrement conservateur...)  l'a appris à ses dépends. Elle a en effet été licenciée pour avoir choisi de braver une règle transphobe promulguée par Trump, et appliquée à la lettre par l'Etat de Floride, comme l'explique cet article du Washington Post : 

 

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 Melissa Calhoun enseignait dans le comté de Brevard depuis 11 ans lorsqu'elle s'est heurtée de plein fouet à une règle de l'État qui interdit au personnel scolaire de s'écarter du nom légal des élèves sans l'autorisation écrite des parents. Cette règle s'applique aux élèves qui choisissent un autre nom en raison d'un changement d'identité sexuelle, ainsi qu'à ceux qui souhaitent utiliser un surnom. Dans ce cas, Calhoun a respecté les souhaits d'une élève dont le nom légal est associé aux filles... (source : le Washington Post).

L'Etat de Floride, qui a mis fin au contrat de cette enseignante suite à une plainte de l'un des parents de la personne concernée, se réfugie derrière le droit des parents d'être informés de l'identité déclinée par les enfants à leur établissement scolaire. Une façon bien technocratique de dissimuler les conséquences directes de ce qui n'est rien d'autre qu'une transphobie d'Etat.  Qui peut encore être dupe de la nature de ce gouvernement, et de la vague de conservatisme autoritaire et phallocrate en œuvre sur ce continent ? Un pays en pleine fascisation, assurément. Ceci n'en est que l'un des nombreux visages. On en connait bien d'autres, entre la dictature des droits de douane que veut instaurer Trump sur le monde, les suppressions de postes totalement arbitraires de fonctionnaires qui vivent à présent dans la terreur de perdre leur emploi du jour au lendemain, et la chasse à tous les éléments de la culture humaniste, en passant par l'interdiction hallucinante de certains mots dans le vocabulaire des publications officielles, ou  la suppression pure et simple de certains ouvrages qui déplaisent à Trump et sa clique des rayons des bibliothèques. 

Une purge totale, qui annonce clairement la couleur de ce gouvernement là... Fasciste et bien fasciste.

Une pétition est en ligne pour exiger la réintégration de Melissa, que j'ai personnellement déjà signée. Elle est consultable ici. 


 

mardi 1 avril 2025

Inéligibilité de Le Pen : la fRance en pleine trumpisation

"C'était l'histoire d'une arroseuse arrosée... "
 

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C'était à prévoir. Depuis hier, les réactions concernant la sanction qui frappe le RN et sa candidate en chef ne cessent de se multiplier, toutes plus extravagantes les unes que les autres, surtout quand elles viennent de l'extrême droite du paysage politique français. Comme beaucoup l'avaient déjà anticipé,  sur TF1, qui a eu l'indécence de lui dérouler le tapis rouge hier  soir sans la moindre contradiction, Le Pen y est allée de son petit refrain empli de victimisation, sur l'air des juges rouges et de leur soi-disant procès politique. Pourtant, ceux-ci n'ont fait qu’appliquer la loi et rien que la loi. je n'ai pas été informé du fait que, députée, elle ou l'un de ses semblables aurait déposé un projet de loi pour l'amender afin que la disposition sur l' inéligibilité avec exécution provisoire soit supprimée. Bref. Le RN est une escroquerie permanente, et pas seulement en termes de détournement de fonds publics. 

Qu'ils jouent leur air favori afin de se faire plaindre et qu'ils contestent cette décision judiciaire, il fallait s'y attendre. Mais que Mélenchon vole à leur rescousse, c'était beaucoup plus malvenu. Et que Bayrou s'émeuve publiquement en se disant «troublé par l’énoncé du jugement», alors qu'il venait de dire qu'il ne ferait pas de commentaire, comme il se doit, voilà qui est plus que maladroit : inapproprié. Et qui plus est, quand on prononce ce genre de jugement que la nature de sa fonction ne lui permet pas, voilà qui est encore plus choquant : 

 

source

Si cela ne leur convient pas, qu'ils changent donc la loi ! Mais s'autoriser cela contribue à hurler avec les hyènes... du RN, et à remettre en cause les décisions de justice lorsqu'elles les concerne de trop près. Les élus ne doivent pas être au dessus des lois, c'est pour le coup, comme je l'écrivais hier, une vraie question de démocratie et de confiance des citoyens dans leurs personnalités politiques. Et l'on ne peut pas dire qu'elle soit au rendez-vous...  Je ne suis pas très étonné ceci écrit puisque lui-même a également été concerné par le même genre d'affaires. Nous ne l'oublions pas, même s'il s'en est  jusqu'à présent mieux tiré pour une raison que j'ignore. L'affaire est d'ailleurs toujours d'actualité puisque le parquet a fait appel. Toutefois, il convient quand même de préciser que le  préjudice était moindre : 350 000 euros. On est loin des 7 millions d'euros du RN, et du caractère systématique et organisé sur lequel a insisté le tribunal, sans parler de leur refus obstiné qui plus est de reconnaitre les faits malgré les preuves accumulées. 

Cette réaction du premier ministre m'apparait d'autant plus inadmissible, insupportable, qu'elle ne fait que soutenir les propos belliqueux du RN. Sa position de premier ministre devrait pourtant lui commander d'adopter un comportement davantage au dessus de la mêlée, et plus soucieux de la paix civile, plutôt que de jeter de l'huile sur le feu, et l'opprobre sur les juges à l'origine de cette décision. 

A propos de ceux-ci, j'avoue avoir été assez choqué d'apprendre qu'ils faisaient l'objet de menaces si graves que la



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Voilà un climat délétère qui n'est pas sans rappeler le contexte américain... D'ailleurs, on ne sera pas étonné d'apprendre que l'immonde Trump se projette dans la situation de sa chère cousine "spirituelle' française...

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De là à craindre une invasion du capitole à la française... Il n'y a qu'un pas que je ne redoute pas de franchir, et pour cause : certains gilets jaunes n'ont-ils pas déjà attaqué au fenwick l’hôtel de Rothelin-Charolais, bâtiment classé monument historique et sis au 101, rue de Grenelle, dans le 7e arrondissement de la capitale, qui abritait alors le ministère de Benjamin Grivaux, porte-parole du gouvernement ? 

Je ne serais pas surpris que ce genre d'événements se renouvelle, venant d'excités du bocage comme j'en connais tant dans la fachosphère, eux qui ne s'embarrassent guère des formalités d'usage, et si peu sensibles aux arguments même bien sentis. Je note d'ailleurs que pour la plupart de ces bas de plafond, le fait que ce qui soit jugé, ce soit une malhonnêteté flagrante d'un parti qui se serve  sur leurs propres deniers de contribuables européens ne les interpelle même pas... C'est dire assez leur niveau d'abrutissement. Aussi, je ne m'attends pas à ce qu'ils s’inclinent face à la réalité de cette décision, même si quelques uns se disent déjà que de toute façon, Bardella pourra toujours la remplacer sans problème.

 Mais peut-être que cela ne sera pas si simple. J'ai ainsi entendu un commentateur politique se demander s'il n'y aurait pas une guerre de succession au RN. Si seulement ! Qu'ils s'entretuent me serait un spectacle fort jouissif.

mercredi 26 mars 2025

Jusqu'où nous mène la bêtise crasse de la #transphobie ? Aujourd'hui, en #Arkansas...

 Je savais, bien sûr, que les USA étaient en proie à une vague réactionnaire conservatrice ahurissante dont Trump est l'incarnation abrutissante, qui nous gratifie chaque jour d'un événement abêtissant supplémentaire. Mais dans certains états, il ne fait pas que frôler les espaces intersidéraux. En Arkansas, l'obscurantisme atteint de tels niveaux inégalés,  qu'ils n'ont rien à envier aux règles absurdes,  si effroyablement sexistes des talibans. Un tel conservatisme relève de la haine des différences davantage que de l'analyse politique. Ainsi, ceux qui ont proposé une telle loi doivent probablement faire partie d'une secte radicale dont j'ignore la nature, mais dont l'impact est certain. Mais trêve de préambule, voici à quoi je veux en venir : 

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J'ai pris connaissance de cette information sur BlueSky, via un site dont je me méfie dans la mesure où il m'a déjà habitué à des fakenews et autres informations non vérifiées, 7sur7.be. Mais grâce à Louise, j'ai trouvé cet article de newsweek ci-dessus. 

A sa lecture attentive, on y apprend que le problème est beaucoup plus vaste et grave en fait qu'une simple histoire de longueur de cheveux... contrairement à ce que laissait supposer l'article de 7sur7.be. 


[On remarquera  d'ailleurs, entre parenthèses ou pas, que même cet article est très genré, puisqu'on peut également avoir à reprocher, dans la vision archaïque de ces Maga dont il s'agit,  à un homme d'avoir les cheveux longs, ce qui fut longtemps mon cas (et pour tout dire, j'aspire à y revenir). ]

On nous révèle en effet sur Newsweek qu'une représentante républicaine, Mary Bentley, et le sénateur Alan Clark,  ont déposé un projet de loi (N°1668) 1668, connue sous le nom de "Vulnerable Youth Protection Act" (loi sur la protection des jeunes vulnérables), visant à criminaliser la transition et ceux qui la faciliteraient. Si elle est adoptée, cette loi permettrait aux parents de poursuivre en justice toute personne qui serait suspectée de faciliter la transition de genre d'un mineur, avec un délai de prescription de 15 ans.

On croit rêver, mais l'Amérique de Trump, ça ne fait vraiment pas envie. On a l'impression chaque jour un peu plus de se retrouver dans un mauvais épisode d'une médiocre série écrite par des évangélistes qui voudraient nous ramener à l'époque de la colonisation de l'Amérique...  A quand la criminalisation du port du pantalon par les femmes ? 

Qui veut vraiment de ce monde là ? 

Le projet de loi de l'Arkansas définit la "transition sociale" comme tout acte par lequel un mineur adopte une identité de genre différente de son sexe biologique, y compris les changements de vêtements, de pronoms, de coiffure et de nom. Selon cette définition, un coiffeur, un enseignant ou un conseiller d'orientation pourrait être poursuivi en justice pour avoir soutenu l'identité de genre d'un enfant.

Le projet de loi permet d'intenter des actions en justice jusqu'à 15 ans après l'incident, avec des dommages-intérêts allant de 10 000 à 10 millions de dollars dans les cas où un mineur a reçu des soins conformes à son identité de genre.

(traduction par Deepl, source)

jeudi 13 mars 2025

Et si nous illustrions notre rejet massif des idées de merde d'Elon #Musk ? #BoycottTesla

Ici, le ton est donné :


 

 Des diverses manières de dire votre répugnance pour les idées de merde incarnées par le(s) propriétaire(s) de #Tesla. Piochez dedans, il n'y a qu'à se servir... (Désolé, je n'ai pas toujours pu identifier les sources d'origine). 

Et si le cœur vous en dit, n'hésitez pas à me faire savoir en commentaire laquelle vous préférez à l'aide du numéro ;)

(AVERTISSEMENT PERSONNEL : Les " Not all propriétaires de Tesla", allez bien vous faire cuire le cul)



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mercredi 5 mars 2025

Trump, ou l'incarnation du fascisme des imbéciles (américains, seulement ? ;).

  "Si l’on regarde la définition du fascisme… Il s’agit d’une idéologie et d’un mouvement politique d’extrême droite, autoritaire et ultranationaliste, caractérisé par un chef dictatorial, une autocratie centralisée, le militarisme, la suppression forcée de l’opposition et la croyance en une hiérarchie sociale naturelle". Mark Milley,  ancien chef d’état-major interarmées, qui a "décrit son ancien collègue comme un "fasciste jusqu’à la moelle" (source)

 


Traduction : "Trump affirme qu'il va forger la civilisation la plus dominante jamais vue sur Terre". 

Il aurait pu prétendre qu'il va forger la civilisation la plus soucieuse de l'environnement, la plus prospère ou la plus équitable, mais non. Il a choisi la domination. Si après cela il vous faut encore des preuves que cet imbécile est un fasciste, je peux vous proposer au choix : 

- le racisme et la xénophobie patente de Trump, qui libère considérablement la parole raciste et sexiste aux USA

- l'existence d'un programme d'expulsions massives  qui fait craindre le pire à des travailleurs qui, grand paradoxe, font vivre l'économie de nombreux états, et permettent pourtant aux américains de manger...

- censure de plus de 6000 livres contrariant de près ou de  (très) loin l'idéologie d'extrême-droite des conservateurs américains...

- mise sous tutelle de la presse

- licenciement massif et arbitraire  de plus de 200 000 fonctionnaires, avertis par simple mail qu'ils devaient quitter leur poste avant la fin de la journée... 

- Isolationnisme économique prévoyant des droits de douane exorbitants envers des pays auxquels il déclare ni plus ni moins qu'une guerre économique... 

... et je ne parle pas du reste (lire ceci).  Les signes de l'orientation autoritaire et arbitraire de l'administration Trump ne cessent de s'accumuler jour après jour.

Il ne manquerait plus qu'une extermination de masse, que l'on ne souhaitera pas, pour parfaire le tableau. Car pour ce qui concerne l'idéologie nazie, elle, elle ne manque même pas

Il ne suffit pas de l'observer, sidéré, et indigné. Quels sont nos moyens d'actions, face à ce péril planétaire ?


mercredi 26 février 2025

Liberté de la presse : la poutre dans l'oeil de Trump et la paille dans celui de Bayrou

 Il me semble plutôt intéressant mais aussi édifiant de comparer la réalité des symptômes du tournant autoritariste et anti-démocratique de notre société de part et d'autre de l'Atlantique, pour reprendre une expression journalistique un peu bateau ;)

Ainsi, je voudrais m'adresser aux bonnes âmes bien nées et aux chroniqueurs patentés qui s'indignent de ce qui se passe aux USA en termes de violation des droits humains, et de non-respect des règles démocratiques les plus élémentaires. Comme ils ont raison de s'indigner, je ne dirai pas le contraire. Mais ils seraient fort avisés de constater qu'il se passe très exactement la même chose dans notre pays, n'en déplaise aux macronistes et consorts qui ne manqueront pas de s'offusquer d'une telle affirmation.

J'exagérerais ? Un "simple" exemple : celui de la liberté de la presse, ce soi-disant  contre-pouvoir si affaibli aujourd'hui tant il est en proie,  ici comme là-bas,  à la pression des politiques qui ne supportent plus la  moindre vérité factuelle. Il est vrai qu'elle les dessert tellement... (On en a d'ailleurs, entre parenthèses,  un petit aperçu avec tous ces gens autour du Point qui sont partis en guerre contre Wikipédia. La couleur de leur nombril ne leur plait visiblement pas). Qui plus est,  contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'y a pas que le RN qui soit dérangé par cette fameuse "liberté de la presse" de plus en plus contestée par des gens que les scrupules et l'éthique comme la morale n'étouffent guère.

 Aux USA, l'équipe de Trump restreint de plus en plus les droits des journalistes, et vient de limiter très significativement les titres de presse et les personnes qui seront autorisés à entrer dans la Maison blanche. Cela crée la polémique aux states car depuis 1914, rien que ça, c'était la corporation des journalistes eux-mêmes  (l’Association des correspondants à la Maison Blanche, la WHCA),  qui désignait les journalistes accrédités. Mais Trump a décidé unilatéralement, sans concertation avec ladite organisation bien sûr, d'éjecter les journalistes désignés par la WHCA pour les remplacer par de plus dociles, à sa botte, cela va sans dire :


source

Ce n'est pas très étonnant, vu la personnalité de Trump, me direz-vous. Il fallait s'y attendre. Sauf que, un léger détail cependant : ne soyez pas victimes de votre indignation sélective. Nous avons les mêmes, ici, en France. Ainsi, pour seul exemple, un journaliste qui faisait pourtant partie du pool de presse accrédité a été exclu du salon de l'agriculture à l'occasion de la déambulation du premier ministre car il avait osé poser la question qui fâche : celle de son silence complice dans l'histoire de Notre Dame de Bétharam (voir ici).

source

On se souviendra en outre, sur le même registre, que Macron n'a pas attendu Trump pour appliquer ses méthodes en matière de restriction des droits du journalisme libre et non faussé :

source et suite ici

  ... Mais peut-être qu'un pays qui peut se flatter de figurer au 23 ème rang de la liberté de la presse dans le monde n'a pas de compte à rendre à quiconque ? Et sûrement pas au tribunal populaire auto-proclamé dont je suis l'unique membre accrédité ;) 

 Aux Etats-Unis, les journalistes résistent et tentent de défendre leur droit : celui d'appeler un chat un chat et le golfe du Mexique ce qu'il est. Ils ont décidé de porter l'affaire en justice. Ils estiment en effet que cette décision contraire à toute une tradition en matière de droit de la presse constitue qui plus est une violation du premier amendement de la Constitution américaine, laquelle garantit la liberté de la presse et d’expression.

source

 Quid de la France ? L'AFP fera-t-elle de même ? Je suis comme une truie qui doute. Car pour le moment, seul le SNJ et l'association de la Presse Ministérielle protestent sur les réseaux sociaux :


 Il serait fort opportun que l'ensemble de la profession réagisse un peu plus efficacement et frontalement, avant qu'un gouvernement trumpiste à la sauce franchouillarde s'empare des manettes, comme cela nous pend au nez,  au vu et au su de tous. Des Retailleau et autres Darmanin n'ont-ils pas déjà tracé le chemin ?

 

 



mardi 25 février 2025

Brève du Grand Désordre Mondial : #Doge #Trump #Musk (boycott #airBNB ! #Tesla #HelloQuitX)

Tout comme je l'ai fait pour twitter X, je vais donc pour garantir ma cohérence interne devoir me passer à présent de louer des appartements de vacance, tout comme je le faisais autrefois (quand j'avais encore de l'argent) pour ne pas avoir à financer l'extrême-droite américaine : 

source
Mais comme dit l'autre...


Joan Stavo-Debauge
‪@jostavodebauge.bsky.social‬
On peut vivre sans Airbnb, sans Tesla, sans Amazon et sans Twitter/X, si si, je vous l’assure 🤷‍♂️


 Je confirme.

vendredi 21 février 2025

Pourquoi les #républicanistes franchouillards s'en prennent à #Wikipédia ?

 La clique du Printemps Républicain a encore frappé. Elle a cru bon de s'en prendre à Wikipédia, encyclopédie collaborative à laquelle je suis personnellement très attaché. 

 


Les (premiers, vraiment ?) signataires de ce texte sont consignés ici : 

 

Premiers signataires (par ordre alphabétique) :

Bernard Accoyer (ancien président de l'Assemblée nationale),
Éric Anceau (professeur d'histoire contemporaine à l'université de Lorraine),
Sophia Aram (humoriste),
Thierry Ardisson (producteur de télévision),
Muriel Attal (directrice de la communication chez France Télévisions),
Olivier Babeau (président de l'Institut Sapiens),
Élisabeth Badinter (philosophe, essayiste),
Tristane Banon (romancière),
Eugénie Bastié (journaliste du Figaro),
Pierre Bentata (essayiste, professeur d'économie),
Muriel Beyer (éditrice),
Jean-Michel Blanquer (président du Laboratoire de la République, ancien ministre de l'Éducation),
Nicolas Bouzou (économiste, éditorialiste),
Yves Bréchet (membre de l'Académie des Sciences, ancien haut-commissaire à l'Énergie atomique),
Alexis Brézet (directeur des rédactions du Figaro),
Pascal Bruckner (philosophe),
Sylvie Brunel (géographe et universitaire),
Agnès Buzyn (médecin, ancienne ministre de la Santé),
Éric Chol (directeur de la rédaction de L'Express),
Daniel Cohn-Bendit (ancien député européen),
Jean-François Colosimo (directeur général des éditions du Cerf),
Julien Damon (sociologue),
Sophie de Closets (éditrice),
Kamel Daoud (écrivain),
François de Rugy (ancien président de l'Assemblée nationale),
Emmanuel Debono (rédacteur en chef du Droit de Vivre),
Michaël Delafosse (maire de Montpellier),
Julien Dray (ancien député),
Éric Dupond-Moretti (ancien garde des Sceaux),
Amine El Khatmi (essayiste),
Ruth Elkrief (journaliste),
Raphaël Enthoven (philosophe),
Fabrice Epelboin (spécialiste des médias sociaux, enseignant à Sciences Po),
Jonas Follonier, (rédacteur en chef de la revue, Le Regard Libre)
Jacques-Henri Eyraud (ancien président de l'Olympique de Marseille),
Marc-Olivier Fogiel (animateur, journaliste et producteur, ancien directeur général de BFMTV),
Caroline Fourest (réalisatrice et directrice de Franc-Tireur),
Philippe Foussier (essayiste, ancien grand maître du Grand Orient),
Émilie Frèche (écrivaine),
Marcel Gauchet (philosophe, essayiste),
François Gemenne (membre du Giec),
Xavier Gorce (dessinateur),
Jérôme Guedj (député),
Patrice Gueniffey (historien, directeur d'études à l'EHESS),
Nathalie Heinich (sociologue),
Bernard-Henri Lévy (philosophe, essayiste),
Philippe Juvin (médecin, député),
Rémi Kauffer (historien, journaliste),
Rachel Khan (écrivaine, juriste),
Klaus Kinzler (essayiste),
Étienne Klein (physicien, essayiste)
Gaspard Koenig (essayiste), 
Michel Lauzzana (député de Lot-et-Garonne),
Luc Le Vaillant (journaliste, responsable de la page Portraits et chroniqueur à Libération),
Noëlle Lenoir (juriste et ancienne ministre),
Thierry Lentz (historien et directeur de la Fondation Napoléon),
Nathalie Loiseau (députée européenne, ancienne directrice de l'ENA),
Alain Minc (essayiste et chef d'entreprise),
Benjamin Morel (constitutionnaliste),
Éric Neuhoff (journaliste et écrivain),
Pascal Perrineau (professeur associé au Centre de recherches politiques de Sciences Po),
Denis Olivennes (président d'Editis et du conseil de surveillance de CMI France),
Natacha Polony (journaliste),
Michaël Prazan (écrivain et réalisateur français), 
Jean Quatremer (journaliste à Libération),
Rudy Reichstadt (fondateur de Conspiracy Watch),
Dominique Reynié (politologue et directeur général de la Fondapol),
Iannis Roder (professeur d'histoire, membre du Conseil des sages de la laïcité),
Stéphane Rozès (politologue),
Éric Servat (hydrologue, directeur du Centre International Unesco sur l'Eau),
Eve Szeftel (directrice de la rédaction de Marianne),
Jean-Pierre Sakoun (président d'Unité Laïque),
Joann Sfar (dessinateur),
Abnousse Shalmani (écrivaine et réalisatrice), 
Guy Sorman (essayiste, président de la Maison Française, New York University),
Mario Stasi (avocat, président de la Licra),
Pierre-Henri Tavoillot (philosophe, essayiste),
Pascal Thomas (producteur et réalisateur de cinéma),
Vincent Trémolet de Villers (directeur délégué de la rédaction du Figaro),
Philippe Val (ancien directeur de publication de France Inter et Charlie Hebdo),
Mathias Wargon (médecin urgentiste),
Jean-Pierre Winter (psychanalyste),
Bernard Zekri (ancien directeur général des Inrockuptibles et de Radio Nova).

Sur la quasi totalité de ces noms, il y a matière à développer le fonds de ma pensée. Mais je dois me concentrer. Cette liste de personnalités plus ou moins "intellectuelles" (et à mon sens plus que confuses idéologiquement) s'est donc illustrée dans une tribune d'appelistes, dont une partie non négligeable est  bien connue pour son appartenance idéologique à ce que je nomme personnellement, non sans arrière pensée, les républicanistes.  

Mais clarifions les choses. Je les nomme ainsi  pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la plus évidente :  non seulement par rapport à leur adhésion pour une grande partie d'entre eux à la doxa du Printemps Républicain et de ses habituelles polémiques racistes,  toujours à la remorque de l'extrême-droite, généralement autour du thème de l'islam, que ces gens là ont assez visiblement en haine et pour obsession, comme l'incarne régulièrement l'une de leurs figures de proue qui ne fait plus rire grand monde, Sophia Aram, abondamment reprise par la facho/bollosphère. Doit-on y voir un signe ? ;)

 

source

  Mais après tout, cela me permet en fin de compte de les classer assez invariablement  (et par commodité je l'avoue, ce qui satisfait mon petit confort personnel, en bon gauchiste qui s'assume) dans cette case là : complices de la fachosphère. 

Mais je les nomme également ainsi par ruse toute personnelle :  par confusion volontaire et cynique, afin de les disqualifier bien sûr, mais également parce qu'ils ne sont pas sans me rappeler par leurs positions politiques toutes personnelles le parti dit républicain en fRance, ainsi que leurs cousins américains du Parti dit lui aussi Républicain... 

Voilà qui nous conduit à devoir nous poser la question : au fait, qu'est-ce qu'un parti "républicain" ? J'ai autrefois (il y a maintenant 14 ans, un bail !) creusé un peu la question ici.  Mais force m'est de constater que depuis, ce républicanisme que je conchie allégrement pour des raisons historiquement et politiquement bien ancrées a produit un avatar bien monstrueux, connu sous le nom peu réjouissant pour notre avenir et celui de la démocratie de... Donald Trump. Un hasard, sans doute... Beau résultat. Il y a franchement de quoi être fier. Moi je dis bravo, les républicanistes !

 Mais quel rapport me direz-vous entre cette liste d'intellectuels de troisième zone signataires de cette tribune grotesque et malvenue avec Donald Trump ? Pour vous mettre un peu sur la voie de mon cheminement personnel parfois je l'avoue quelque peu tortueux, je vais vous donner un petit indice.  Quelqu'un que l'on ne peut qualifier de dangereux gauchiste le couteau entre les dents, ni même de partisan de LFI (rires, voir note (1), le respectable Nicolas Hénin, a eu la bonne idée de poser cette question pertinente, la seule qui vaille à mes yeux à propos de cette initiative malsaine et idéologiquement éminemment discutable :


cher Nicolas Hénin,

Je plussoie (2)

Je me questionne moi aussi à propos de l'origine de cette tribune (assortie d'une pétition sur change.org, il est utile de le préciser ;) que l'on ne connait pas puisque le texte ne fait aucune mention de quelque exemple que ce soit qui puisse étayer leur accusation un peu trop facile.  Sauf à propos, précisément, du support de cette tribune : Le Point.  Encore un hasard, sans doute. Aurait-elle un rapport avec ce qu'écrit Wikipédia à propos de cet hebdomadaire en effet malodorant pour les gens de ma famille politique ? Il faut y voir en tous cas le fil conducteur de mon billet d'opinion :


Alors, vous le voyez, maintenant, le rapport ? 

Le moment est venu de choisir son camp. Les signataires de cette tribune ont visiblement choisi le leur.  Et il ne va pas vraiment dans le sens de l'Histoire. Du moins si l'on ne considère pas le cours du fleuve international qui s'écoule sous nos yeux ébahis et notre pensée sidérée comme allant nécessairement dans le sens de celle de Trump et autres Musk... #jdçjdr

 (1) Nous qualifier de militant de LFi ou de mélenchoniste, ce serait un peu trop facile pour délégitimer notre propos à peu de frais comme le font si facilement ces gens là, à grands coups d'accusations d'antisémétisme un peu trop rapides et systématiques, sans autre forme de procès, pour mériter notre attention. 

(2) .... Comme le dirait un certain blogueur de ma (mé)connaissance,  dont je ne supporte pourtant pas la médiocrité générale et l'absence d'éthique personnelle même en peinture, d'autant plus que son positionnement confus m'indispose. 


Post-scriptum : on appréciera à leur juste valeur les méthodes de ces gens là... Moi qui les connait, je ne suis pas surpris puisqu'ils tentent régulièrement de faire perdre leur boulot aux gens qui les contrarie.

 

source

 Post-scriptum 2 (désolé, je n'écris plus PS depuis longtemps, vous comprendrez aisément pourquoi !;)

On lira avec profit le billet que l'estimé Jean-Noël Lafargue consacre également à cette affaire, intitulé  Le Point Contre Wikipédia.  

source et suite ici


 [mise à jour de l’après-midi] 

source

Cette lettre est visible ici.

Mise à jour [ au 25.o2.25] Jules qui suit l’affaire de près à publié un thread sur Blue Sky qui recense les derniers rebondissements de la guerre déclarée par Le Point à Wikipedia. Nous en sommes déjà à 5 papiers de ce torchon complotiste contre l’encyclopédie collaborative en ligne... Voir ici: 
On pourra également en prolongement de ce billet lire une autre analyse ici, chez Affordance, et une autre  là, chez Contre-Attaque.

mercredi 19 février 2025

Il nous reste le sabotage

 


 Un guide gouvernemental de l’époque de la Seconde Guerre mondiale sur le « sabotage simple » est devenu depuis le 1er février le livre le plus populaire sur le site du Projet Gutenberg, la principale plateforme mondiale de téléchargement d’ebooks gratuits et de livres de référence. Depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, il y a eu aux États-Unis aux alentours de 200 000 téléchargements. (source)

En prenant connaissance de cette information, en bon libertaire gauchiste qui se respecte, je n'ai pu m'empêcher de céder à ma curiosité.  Tout ce qui peut contrarier les pouvoirs en place me passionne forcément à plus d'un titre. Ne serait-ce que par intérêt sociologique. Et puis, après tout, si nous pouvons infliger sans trop de risques un coup de Tarnac aux imbéciles qui nous gouvernent en prenant des décisions aussi absurdes et inhumanistes que celles de Trump,  pourquoi s'en priver ? 

Et des USA à la France, il n'y a qu'un pas, pour certains vite franchi, n'est-ce pas ? ;)

Pour commencer, j'ai trouvé intéressant de rappeler ici la définition du terme de Sabotage

 Le sabotage est l'action de détériorer, mettre hors d’usage volontairement et le plus souvent clandestinement, du matériel, des machines, des installations militaires ou civiles, ou de désorganiser et de compromettre le succès d'un projet, d'une puissance politique ou d'une entreprise. 

J'ai cru bon de faire apparaitre en gras cette dernière partie car  c'est sur ce deuxième sens en effet que je souhaite orienter mon propos. Et c'est justement la vocation de ce manuel que téléchargent si allègrement une partie non négligeable de nos cousins d'Amérique... 

Que contient ce manuel pour lequel on se passionne si soudainement outre-Atlantique ? Voilà ce que j'ai trouvé sur Wikipédia

Sabotage des équipes

Parmi les techniques enseignées par le manuel, on peut citer dans les techniques de sabotage des équipes1, proche de ce que dit Charlie Munger, « Il est souvent plus facile de résoudre un problème après coup qu'avant »3 :
  • Miner le moral en offrant des promotions au personnel incompétent ;
  • Inciter à toujours suivre les canaux décisionnels, ne jamais les éviter pour accélérer les décisions ;
  • Parler fréquemment et longtemps en illustrant les différents points par des anecdotes ou des expériences personnelles, et mettre en avant, aussi souvent que possible des problèmes sans conséquences ;
  • Chipoter sur les mots précis de toutes les communications, comptes-rendus et résolutions ;
  • Tout renvoyer à des comités pour une étude approfondie avec des comités les plus larges possible, et tenter à chaque fois de rééxaminer les décisions prises dans les réunions précédentes ;
  • Interroger constamment la légitimité du groupe à réaliser des actions, en demandant si elles n'entrent pas en conflit avec les directives d'un échelon supérieur.
  • Prôner la prudence, agir en personne "raisonnable" et encourager chacun à faire de même, afin d'éviter toute décision hâtive qui pourrait s'avérer source de problèmes par la suite.
  • Encourager la « terreur de l'erreur », en minant l'autorité, la bravoure ou les personnes dirigeantes, en remettant en question la véracité de ce qu'elles font, même si c'est très clair.

Sabotage des actions

Parmi les techniques de sabotage des actions3 :
  • Ne pas réparer les moteurs à temps ;
  • Placer des outils à un mauvais endroit, les rendant durs à trouver, les oublier ou les faire se casser plus fréquemment ;
  • Pour les chauffeurs de bus, rater un arrêt par inadvertance, où un officier pourrait se trouver, ou devrait descendre ;
  • Les opérateurs de train peuvent donner des mauvais tickets au voyageurs, afin de les faire arriver à la mauvaise destination, ou bien donner deux tickets pour le même siège, afin de provoquer des retards.
  • Les concierges peuvent s'assurer que l'environnement du lieu de travail soit désordonné, en laissant les éléments sales ou en plaçant du riz dans le système de refroidissement de l'eau.
  • Ceux n'ayant pas d'emploi peuvent également être impliqués, en donnant des mauvaises directions lorsqu'on leur demande, en changeant les panneaux de direction pour orienter dans la mauvaise direction, ou bien prétendre ne pas parler la langue qu'utilise la personne.

 Ainsi, boucher les toilettes du ministère de l'Intérieur en y laissant tomber par mégarde un (ou plusieurs) rouleaux de papier sera toujours plus efficace que n'importe quelle diatribe contre l'immonde Retailleau.

Alors, si vous souhaitez sortir de votre sentiment d'impuissance actuel face au fascisme qui vient, vous savez à présent quelles actions peuvent encore se révéler à votre portée.

 #jdçjdr... et tout à la fois. 

L'avenir vous appartient.

lundi 17 février 2025

No Futur

 Nous sommes le Lundi 17 février 2025 et l'antépénultième motion de censure  (la 6ème en un mois !) ne sera toujours pas votée. Le premier ministre, malgré son silence complice sur une immonde affaire de pédocriminalité et ses mensonges répétés et avérés, n'est toujours pas démis de ses fonctions,  en dépit de son absence totale de probité. Aux USA, la bande à Trump peut continuer impunément de détricoter tous les droits sociaux des américains en toute impunité, jusqu'à se permettre de venir provoquer les européens eux-mêmes sur leurs valeurs fondamentales en se posant en donneurs de leçons... de fascisme international

Ce monde court à sa perte. Et je regarde, imperturbable, en grignotant des cacahuètes. Un tel monde ne mérite pas de survivre, lui qui roule à vive allure en klaxonnant si près du mur. 

source

(lundi matin, chagrin...).

ET la palme de la meilleure commémoration du #8mai est attribuée à...

  «Je suis assez vieux pour avoir vu le fascisme la première fois ; maintenant, il revient. Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, utili...