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mercredi 23 avril 2025

C'est l'histoire de ce type qui n'a rien vu, rien entendu, et rien su... #Betharam

 

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Bayrou est visiblement passé à côté de sa vie, comme de sa fille, sans avoir jamais rien su, ni vu, ni entendu, et plus particulièrement concernant Betharam.

 


 

 Ce silence et cette ignorance sont tellement indécentes qu'elles en deviennent proprement scandaleuses, surtout après les révélations d'Hélène PARLANT.  Comment pouvait-il ignorer à ce point les violences qu'a subi sa fille, sauf à ne pas la fréquenter ni lui prêter la moindre attention ? Un bien mauvais père que voilà... Qui double son forfait d'avoir utilisé les médias pour se refaire une virginité dans une opération de com destinée à le blanchir à bien peu de frais, de manière assez grossière et bien peu crédible. Le comportement du premier ministre est absolument effarant. Une telle défense ne tient pas la route une seule seconde. Même le dernier des imbéciles au sens critique atrophié aurait des doutes sur cette innocence et cette posture de pureté (imaginaire) là. 

« Ça me poignarde le cœur » a-t-il déclaré en faisant mine de l'apprendre, lors d'une visite, interrogé par France info sur le sujet. Un bien mauvais remake de Pagnol. En version gore, alors : 

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Insupportable.

                 Le silence crie 

    JUSTICE ! 

(vivement le 14 mai).


jeudi 10 avril 2025

Probité en politique : Bayrou doit démissionner #Betharam

 c'est  presque une litote que de l'écrire : si j'osais jouer les vieux cons,  j'affirmerais avec la plus grande conviction que de mon temps, un ministre quel qu'il soit aurait démissionné pour moins que ça. Alors, pensez, le premier d'entre eux... 

Pourtant, depuis le début des révélations sur Betharam, la défense de Bayrou est constante : il ne savait rien. Et cela,  bien que cela ne tienne pas la route une seule seconde, en raison de ses mandats locaux successifs, et de sa fonction de ministre de l'éducation au moment de la plupart des faits de violences, aujourd'hui hélas prescrites. 

Depuis mon dernier billet sur le sujet, le nombre de plaintes à propos de cet établissement à présent tristement célèbre s'est significativement aggravé, pour atteindre le chiffre effrayant de 2OO cas de violences sexuelles.

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L'affaire dépasse là présent largement le seul établissement du Béarn pour s'élargir à plusieurs autres, tout aussi catholiques et tout aussi cruels et pervers à travers toute la France. Les révélations s'empilent les unes sur les autres à un rythme si effrayant qu'il est presqu' impossible de les suivre toutes. 

Mais Bayrou ne sait toujours rien, et Darmanin le soutient mordicus, en dépit des réalités. "C'est un procès politique",  nous dit le roquet de cour, fidèle à son maître, comme toujours. On en arriverait presque,  pour démentir  frontalement ce genre de stratégie un peu facile, à souhaiter que ce ne soit pas un "insoumis" qui fusse désigné rapporteur de la Commission d'enquête parlementaire sur Betharam. Malheureusement pour le storytelling du gouvernement, une macroniste, Violette Spillebout, est également co-rapporteuse de cette commission, ce qui tempère le risque pré-supposé de parti pris. Compte-tenu de l'enjeu, il apparait hautement souhaitable que la nature des travaux de cette commission dépasse une logique partisane en effet. Mais de toute façon, l'horreur inspirée par les violences en question, sur des enfants qui plus est,  a-telle vraiment un parti ? Relève-t-elle d'une idéologie spécifique ? Faut-il vraiment appartenir à telle ou telle chapelle politique pour s'en émouvoir ?

Toujours est-il qu'un dernier événement en date vient de battre en brèche la défense grotesque de Bayrou. Comme il l'avait déjà signalé, un gendarme, sous serment, est venu répéter aux membres de la commission que non seulement Bayrou était au courant de la nature des faits qui se déroulaient à Betharam, mais qu'il est intervenu pour différer l'audition du directeur de Betharam. Cette vidéo en apporte le témoignage

 Cela ne l'a pourtant pas empêché de se parjurer devant les " représentants du peuple" :  Mi-février à l'Assemblée nationale, après la diffusion du reportage de TF1, le Premier ministre avait affirmé n'être "jamais" intervenu, "ni de près, ni de loin", dans cette affaire. 

Pire encore :

 "Je ne suis pas le seul enquêteur" à avoir été informé d'une éventuelle intervention, a poursuivi Alain Hontangs jeudi. "Dès le lendemain du reportage de Sept à Huit, un de mes ex-collègues m'a envoyé ce message : j'étais au courant, le juge Mirande me l'avait raconté à l'époque", a-t-il révélé.

Devant la commission d'enquête, Alain Hontangs a dit avoir été "surpris" à l'époque, le procureur général n'ayant pas selon lui à intervenir à ce moment de la procédure.

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 Quand on sait cela, je ne comprends même pas que cet individu puisse encore oser prétendre rester premier ministre. S'il lui restait encore un peu d 'honneur, il démissionnerait. Ce n'est pas un jugement politique, mais une question d'éthique, et de respect de sa fonction. L'état délabré de notre démocratie exige un renouveau de la probité en politique. Et Bayrou, tout comme Cahuzac autrefois, en est le parfait contre-exemple. Ce temps de l'impunité totale de nos dirigeants politiques doit être révolu. 

On comprend encore mieux, à la lumière de ces information, par delà le cas similaire des emplois fictifs au parlement européen dans lequel il a été également impliqué,  que Bayrou se soit ému de la peine d'inéligibilité de Le Pen.  L’honnêteté et la transparence de la vie publique, ce n'est pas trop ça qui le démange...

Post-scriptum : j'ai hâte d'être à cette date... que j'ai soigneusement consignée dans mon agenda ! ;)

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mardi 1 avril 2025

Inéligibilité de Le Pen : la fRance en pleine trumpisation

"C'était l'histoire d'une arroseuse arrosée... "
 

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C'était à prévoir. Depuis hier, les réactions concernant la sanction qui frappe le RN et sa candidate en chef ne cessent de se multiplier, toutes plus extravagantes les unes que les autres, surtout quand elles viennent de l'extrême droite du paysage politique français. Comme beaucoup l'avaient déjà anticipé,  sur TF1, qui a eu l'indécence de lui dérouler le tapis rouge hier  soir sans la moindre contradiction, Le Pen y est allée de son petit refrain empli de victimisation, sur l'air des juges rouges et de leur soi-disant procès politique. Pourtant, ceux-ci n'ont fait qu’appliquer la loi et rien que la loi. je n'ai pas été informé du fait que, députée, elle ou l'un de ses semblables aurait déposé un projet de loi pour l'amender afin que la disposition sur l' inéligibilité avec exécution provisoire soit supprimée. Bref. Le RN est une escroquerie permanente, et pas seulement en termes de détournement de fonds publics. 

Qu'ils jouent leur air favori afin de se faire plaindre et qu'ils contestent cette décision judiciaire, il fallait s'y attendre. Mais que Mélenchon vole à leur rescousse, c'était beaucoup plus malvenu. Et que Bayrou s'émeuve publiquement en se disant «troublé par l’énoncé du jugement», alors qu'il venait de dire qu'il ne ferait pas de commentaire, comme il se doit, voilà qui est plus que maladroit : inapproprié. Et qui plus est, quand on prononce ce genre de jugement que la nature de sa fonction ne lui permet pas, voilà qui est encore plus choquant : 

 

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Si cela ne leur convient pas, qu'ils changent donc la loi ! Mais s'autoriser cela contribue à hurler avec les hyènes... du RN, et à remettre en cause les décisions de justice lorsqu'elles les concerne de trop près. Les élus ne doivent pas être au dessus des lois, c'est pour le coup, comme je l'écrivais hier, une vraie question de démocratie et de confiance des citoyens dans leurs personnalités politiques. Et l'on ne peut pas dire qu'elle soit au rendez-vous...  Je ne suis pas très étonné ceci écrit puisque lui-même a également été concerné par le même genre d'affaires. Nous ne l'oublions pas, même s'il s'en est  jusqu'à présent mieux tiré pour une raison que j'ignore. L'affaire est d'ailleurs toujours d'actualité puisque le parquet a fait appel. Toutefois, il convient quand même de préciser que le  préjudice était moindre : 350 000 euros. On est loin des 7 millions d'euros du RN, et du caractère systématique et organisé sur lequel a insisté le tribunal, sans parler de leur refus obstiné qui plus est de reconnaitre les faits malgré les preuves accumulées. 

Cette réaction du premier ministre m'apparait d'autant plus inadmissible, insupportable, qu'elle ne fait que soutenir les propos belliqueux du RN. Sa position de premier ministre devrait pourtant lui commander d'adopter un comportement davantage au dessus de la mêlée, et plus soucieux de la paix civile, plutôt que de jeter de l'huile sur le feu, et l'opprobre sur les juges à l'origine de cette décision. 

A propos de ceux-ci, j'avoue avoir été assez choqué d'apprendre qu'ils faisaient l'objet de menaces si graves que la



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Voilà un climat délétère qui n'est pas sans rappeler le contexte américain... D'ailleurs, on ne sera pas étonné d'apprendre que l'immonde Trump se projette dans la situation de sa chère cousine "spirituelle' française...

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De là à craindre une invasion du capitole à la française... Il n'y a qu'un pas que je ne redoute pas de franchir, et pour cause : certains gilets jaunes n'ont-ils pas déjà attaqué au fenwick l’hôtel de Rothelin-Charolais, bâtiment classé monument historique et sis au 101, rue de Grenelle, dans le 7e arrondissement de la capitale, qui abritait alors le ministère de Benjamin Grivaux, porte-parole du gouvernement ? 

Je ne serais pas surpris que ce genre d'événements se renouvelle, venant d'excités du bocage comme j'en connais tant dans la fachosphère, eux qui ne s'embarrassent guère des formalités d'usage, et si peu sensibles aux arguments même bien sentis. Je note d'ailleurs que pour la plupart de ces bas de plafond, le fait que ce qui soit jugé, ce soit une malhonnêteté flagrante d'un parti qui se serve  sur leurs propres deniers de contribuables européens ne les interpelle même pas... C'est dire assez leur niveau d'abrutissement. Aussi, je ne m'attends pas à ce qu'ils s’inclinent face à la réalité de cette décision, même si quelques uns se disent déjà que de toute façon, Bardella pourra toujours la remplacer sans problème.

 Mais peut-être que cela ne sera pas si simple. J'ai ainsi entendu un commentateur politique se demander s'il n'y aurait pas une guerre de succession au RN. Si seulement ! Qu'ils s'entretuent me serait un spectacle fort jouissif.

jeudi 20 mars 2025

Des nouvelles de la simili concertation sur les retraites où rien n'est négociable

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C'était si tristement prévisible, surtout depuis cette déclaration si méprisable de Bayrou,  que je n'en attendais rien. Depuis le temps qu'on supporte ce régime macroniste, c'est à dire si visiblement inféodé aux intérêts dominants et si absolument antisocial, j'étais habitué à ce genre de pseudo-consultations où tout est déjà joué d'avance, où rien n'est négociable ou seulement des miettes,  consenties qui plus est du bout des lèvres, tout en les présentant médiatiquement comme de formidables avancées qu'elles ne sont pas.  L'hypocrisie, leur marque. Aussi, voir les organisations syndicales claquer la porte les unes après les autres, en laissant derrière elle le soi-disant "conclave" sur les retraites telle une coquille vide, quoi de moins étonnant, quand on sait à quel point le premier ministre l'a si indéniablement fragilisé ?

 

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  Mais rassurez-vous : il reste la CFDT pour négocier le poids des chaînes : 

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Pour ma part, il va falloir m'expliquer comment on peut dans le même temps prétendre que le régime des retraites manque d'argent, et de l'autre s'engager dans la voie d'un effort de guerre durable en y engloutissant des milliards d'euros. ça ne tient pas la route une seconde. Leur priorité n'est une fois de plus pas la nôtre. A qui profitera cette orientation politique si ce n'est à leurs amis riches : les marchands de canons ?

lundi 17 mars 2025

Ils ont volé nos votes. Ils nous volent notre retraite !

 Après avoir abusé les électeurs, dans le seul but de se maintenir au pouvoir plus longtemps que son prédécesseur, le premier ministre a prétendu organiser une concertation sur les retraites. 

Quelques semaines plus tard seulement, sachant que le danger existait déjà alors,  il utilise à présent le prétexte totalement fallacieux du contexte international pour écraser toute velléité d'une plus grande justice sociale sur le sujet. 

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Comme c'était tristement prévisible. 

Ceux qui pensaient que leur présence à la table des négociations allait changer quelque chose à la nature de ce régime d'exception en sont donc pour leurs frais. Les soi-disant "socialistes" l'ont dans l'os jusqu'au coude, et continuent pourtant de se prendre au sérieux. Comme ils sont pathétiques... 

Cette décision est terrible pour le ressentiment qu'on peut avoir envers nos politiques. Quelle crédibilité ont-ils encore, alors qu'elle était déjà si amoindrie par le niveau de corruption de ce pays, proche de celui du Turkménistan ou de la Corée du Nord

Voilà qui ajoute un deuxième clou sur le cercueil de la démocratie, après celui du déni du résultat de la dernière élection

En l'absence de riposte populaire d''ampleur face à tant d'incurie de nos gouvernants, nous sommes mûrs et archimûrs pour l'avènement du fascisme, quel qu'en soit la forme.

mercredi 26 février 2025

Liberté de la presse : la poutre dans l'oeil de Trump et la paille dans celui de Bayrou

 Il me semble plutôt intéressant mais aussi édifiant de comparer la réalité des symptômes du tournant autoritariste et anti-démocratique de notre société de part et d'autre de l'Atlantique, pour reprendre une expression journalistique un peu bateau ;)

Ainsi, je voudrais m'adresser aux bonnes âmes bien nées et aux chroniqueurs patentés qui s'indignent de ce qui se passe aux USA en termes de violation des droits humains, et de non-respect des règles démocratiques les plus élémentaires. Comme ils ont raison de s'indigner, je ne dirai pas le contraire. Mais ils seraient fort avisés de constater qu'il se passe très exactement la même chose dans notre pays, n'en déplaise aux macronistes et consorts qui ne manqueront pas de s'offusquer d'une telle affirmation.

J'exagérerais ? Un "simple" exemple : celui de la liberté de la presse, ce soi-disant  contre-pouvoir si affaibli aujourd'hui tant il est en proie,  ici comme là-bas,  à la pression des politiques qui ne supportent plus la  moindre vérité factuelle. Il est vrai qu'elle les dessert tellement... (On en a d'ailleurs, entre parenthèses,  un petit aperçu avec tous ces gens autour du Point qui sont partis en guerre contre Wikipédia. La couleur de leur nombril ne leur plait visiblement pas). Qui plus est,  contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'y a pas que le RN qui soit dérangé par cette fameuse "liberté de la presse" de plus en plus contestée par des gens que les scrupules et l'éthique comme la morale n'étouffent guère.

 Aux USA, l'équipe de Trump restreint de plus en plus les droits des journalistes, et vient de limiter très significativement les titres de presse et les personnes qui seront autorisés à entrer dans la Maison blanche. Cela crée la polémique aux states car depuis 1914, rien que ça, c'était la corporation des journalistes eux-mêmes  (l’Association des correspondants à la Maison Blanche, la WHCA),  qui désignait les journalistes accrédités. Mais Trump a décidé unilatéralement, sans concertation avec ladite organisation bien sûr, d'éjecter les journalistes désignés par la WHCA pour les remplacer par de plus dociles, à sa botte, cela va sans dire :


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Ce n'est pas très étonnant, vu la personnalité de Trump, me direz-vous. Il fallait s'y attendre. Sauf que, un léger détail cependant : ne soyez pas victimes de votre indignation sélective. Nous avons les mêmes, ici, en France. Ainsi, pour seul exemple, un journaliste qui faisait pourtant partie du pool de presse accrédité a été exclu du salon de l'agriculture à l'occasion de la déambulation du premier ministre car il avait osé poser la question qui fâche : celle de son silence complice dans l'histoire de Notre Dame de Bétharam (voir ici).

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On se souviendra en outre, sur le même registre, que Macron n'a pas attendu Trump pour appliquer ses méthodes en matière de restriction des droits du journalisme libre et non faussé :

source et suite ici

  ... Mais peut-être qu'un pays qui peut se flatter de figurer au 23 ème rang de la liberté de la presse dans le monde n'a pas de compte à rendre à quiconque ? Et sûrement pas au tribunal populaire auto-proclamé dont je suis l'unique membre accrédité ;) 

 Aux Etats-Unis, les journalistes résistent et tentent de défendre leur droit : celui d'appeler un chat un chat et le golfe du Mexique ce qu'il est. Ils ont décidé de porter l'affaire en justice. Ils estiment en effet que cette décision contraire à toute une tradition en matière de droit de la presse constitue qui plus est une violation du premier amendement de la Constitution américaine, laquelle garantit la liberté de la presse et d’expression.

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 Quid de la France ? L'AFP fera-t-elle de même ? Je suis comme une truie qui doute. Car pour le moment, seul le SNJ et l'association de la Presse Ministérielle protestent sur les réseaux sociaux :


 Il serait fort opportun que l'ensemble de la profession réagisse un peu plus efficacement et frontalement, avant qu'un gouvernement trumpiste à la sauce franchouillarde s'empare des manettes, comme cela nous pend au nez,  au vu et au su de tous. Des Retailleau et autres Darmanin n'ont-ils pas déjà tracé le chemin ?

 

 



lundi 17 février 2025

No Futur

 Nous sommes le Lundi 17 février 2025 et l'antépénultième motion de censure  (la 6ème en un mois !) ne sera toujours pas votée. Le premier ministre, malgré son silence complice sur une immonde affaire de pédocriminalité et ses mensonges répétés et avérés, n'est toujours pas démis de ses fonctions,  en dépit de son absence totale de probité. Aux USA, la bande à Trump peut continuer impunément de détricoter tous les droits sociaux des américains en toute impunité, jusqu'à se permettre de venir provoquer les européens eux-mêmes sur leurs valeurs fondamentales en se posant en donneurs de leçons... de fascisme international

Ce monde court à sa perte. Et je regarde, imperturbable, en grignotant des cacahuètes. Un tel monde ne mérite pas de survivre, lui qui roule à vive allure en klaxonnant si près du mur. 

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(lundi matin, chagrin...).

lundi 3 février 2025

Budget de l'Etat : bientôt la capitulation du Parti dit "socialiste" ?

 Sans grande surprise, tant il est acculé comme un rat dans une impasse dans laquelle il s'est lui-même fourvoyé, le premier ministre a donc annoncé qu'il aurait recours par deux fois à l'outil soi-disant démocratique mais qui l'est si peu de l' Article 49.3 de la Constitution pour le vote du budget de l’État ainsi que pour celui de la Sécurité Sociale. Faisant cela, se saborde-t-il, lui-même et son gouvernement ? Pas si sûr... 

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 ... Car je pense qu'un tel vieux routard de la politique n'agit pas ainsi sans avoir de sérieuses garanties. Et je crains fort qu'il n'ait obtenu des compromis, si ce n'est des compromissions, avec le parti dit "socialiste" qui se montre bien pusillanime face à une telle perspective, alors qu'il n'y a pourtant nul besoin de tortiller du cul pour marcher droit.  Nous verrons bien d'ici la fin de la semaine si - comme je le pense - souffle en lui l'esprit de capitulation qui lui est consubstantiel, comme je l'ai déjà observé à maintes reprises depuis que je suis en âge d'observer la vie politique, et de voter. 

... et comme dit l'autre : 

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De toute façon, pour ce qui me concerne, je jugerai profondément comme traître à nos convictions humanistes tout député qui ne votera pas la censure, compte-tenu des orientations et des propos particulièrement xénophobes et si terriblement convergents avec le vocabulaire et l'idéologie d'extrême droite de ce premier ministre sous influence lepéniste. On ne saurait transiger avec le fascisme qui vient. Et si le Ps se commet dans cette forfaiture, le divorce avec la gauche sera définitivement consommé. Personne de véritablement pétri par des préoccupations sociales et anti-racistes ne saurait lui pardonner une telle saloperie.

lundi 16 décembre 2024

#Bayrou, premier sinistre #Mayotte

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On nous dit que cette présence au Conseil Municipal de Pau était prévue de longue date, il n'empêche. 

 Le conseil municipal est "un engagement de longue date qu'il avait pris en tant que maire de Pau", assure-t-on de même source

Voir un premier ministre à peine nommé faire ainsi honte à sa fonction en choisissant plutôt la ville dont il est maire plutôt qu'un territoire français dans lequel sa présence était si impérieusement requise est une faute politique majeure. Surtout quand il s'agit de faire preuve de solidarité envers des compatriotes, et se montrer comme la situation l'exige un peu plus proche de français dans la misère et la souffrance, comme c'est le cas des mahorais actuellement. Le cyclone Chido les a en effet fortement éprouvés, et nous en sommes tous affectés, si l'on peut éprouver un minimum de compassion.

Il se trouve que par le plus grand des hasards, deux de nos relations sont directement concernées. La cousine de ma compagne y est infirmière, et ses parents sont très inquiets de la situation de leur fille, dont ils étaient sans nouvelles  hier soir encore. Et aujourd'hui,  l'une des personnes que j'accompagne dans le cadre du RSA était très angoissée car elle n'avait pas de nouvelles de ses parents depuis plusieurs jours. Elle en était tellement inquiète que j'ai du écourter l'entretien, tant elle se montrait peu disponible aux démarches à entreprendre et au travail à réaliser ensemble pour la sortir de son pétrin, ce que je comprends volontiers pour l'avoir laissée retourner à bien plus urgent dans le contexte.

Aussi, laisser tant de gens dans l'ignorance, pour seul exemple, et sans aucune idée de comment le sort des mahorais pourrait s'améliorer face à un tel désastre, voilà qui est à mon sens éminemment insupportable quand on est sensé porter la responsabilité d'un gouvernement. Et il est visible, malgré la cellule de crise à laquelle Bayrou doit participer en visioconférence, qu'entre sa fonction de premier ministre et celle de maire de Pau, ce premier sinistre là a visiblement choisi. Et ce n'était certainement pas le bon choix aux yeux de nombreux français dont je suis. D'autant plus que cela pose également une autre question à laquelle j'ai aussi ma réponse : peut-on être premier ministre à mi-temps ? ...  voire à tiers temps si l'on tient compte du fait que Bayrou est également président de " La Nouvelle Communauté d'Agglomération Pau Béarn Pyrénées, modeste entité administrative de... 85 élus, rien que ça. 

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Le cumul de tant de mandats, cela n'est pas se montrer digne ni des uns, ni des autres. 

vendredi 13 décembre 2024

Ceci n'est pas un #1erMinistre : #Bayrou

 Commentaire politique de l'actualité à la manière de René Magritte, surréaliste. 

Si ceci n'est pas une pipe...

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... Ceci n'est pas davantage un premier ministre : 





Moralité : si le tableau de René Magritte symbolise la "trahison des images", cet épisode symbolise tout autant la trahison du journalisme. 

Et quand on ne croit plus, à juste titre compte-tenu de l'absence totale de déontologie de la politique française comme du journalisme actuels, ce que ces piliers de la démocratie racontent, alors ...

«Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres». (Antonio Gramsci)

Post-scriptum : 

Un simple rappel : 

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ET la palme de la meilleure commémoration du #8mai est attribuée à...

  «Je suis assez vieux pour avoir vu le fascisme la première fois ; maintenant, il revient. Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, utili...