Affichage des articles dont le libellé est sexisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est sexisme. Afficher tous les articles

samedi 29 mars 2025

Quand Jérémie Assous prolonge en paroles les saloperies en actes de Gérard Depardieu #sexisme

 

source

Après avoir assisté à une séquence de prise de parole de l'avocat de Gérard Depardieu devant les médias, j'ai été stupéfait du ton employé. ". « Elles ont mis deux ans pour porter plainte, elles ne sont pas à un mois près »" disait-il en substance. Déjà là, le ton odieux était donné. Quand on sait qui plus est que le même a usé de tout un tas de subterfuges pour ajourner les débats sur le fond, on comprend mieux la logique du personnage, qui ne s’embarrasse pas trop de déontologie..."Aussi n'ais-je pas été surpris de cette tribune de 200 avocats qui dénoncent le comportement ouvertement sexiste et méprisant de Jérémie Assous. 

Ils réagissent à des propos de l'avocat Jérémie Assous, qui a défendu Gérard Depardieu lors de son procès pour "agressions sexuelles", qui s'est achevé jeudi et a été marqué par de nombreuses attaques de l'avocat contre les plaignantes et leurs conseils. "Le sexisme contre les avocates ne doit plus avoir sa place en audience", clame les signataires du texte, qui regrette "le mutisme absolu du tribunal dans son ensemble" et "l'absence de réaction de l'ordre des avocats" face aux invectives de Jérémie Assous.

L'avocat de Gérard Depardieu, qui était jugé pour des agressions sexuelles sur deux femmes, "s'en est donné à cœur joie en matière de sexisme et de misogynie, allant bien au-delà de ce qu'il est convenu d'appeler, même de manière extrêmement large, les 'droits de la défense'", estime la tribune. Lors de leurs plaidoiries, les avocates des parties civiles avaient dénoncé la violence du procès, décrivant une stratégie sexiste et agressive de Jérémie Assous, qui s'en était pris à elles et qui avait aussi traité les plaignantes, Amélie et Sarah, de "menteuses" et d'"hystériques".

Le bâtonnier n'a pas été saisi

"Une justice qui tolère le sexisme, sans rien dire, pour des raisons de gestion comptable ou administrative, n'est pas à la hauteur des enjeux actuels", poursuit la tribune. "Et la justice, cela implique formellement, légalement, constitutionnellement, le respect des femmes en tant que femmes, a fortiori quand elles sont présentes dans cette enceinte en tant qu'avocates", conclut-elle. (source)

Comme s'il fallait démontrer en paroles le sexisme insupportable qui a été mis en œuvre de façon indubitable par son client... Qui se ressemble s'assemble, visiblement. L'éducation de ce jeune homme est totalement à revoir.

mercredi 26 mars 2025

Jusqu'où nous mène la bêtise crasse de la #transphobie ? Aujourd'hui, en #Arkansas...

 Je savais, bien sûr, que les USA étaient en proie à une vague réactionnaire conservatrice ahurissante dont Trump est l'incarnation abrutissante, qui nous gratifie chaque jour d'un événement abêtissant supplémentaire. Mais dans certains états, il ne fait pas que frôler les espaces intersidéraux. En Arkansas, l'obscurantisme atteint de tels niveaux inégalés,  qu'ils n'ont rien à envier aux règles absurdes,  si effroyablement sexistes des talibans. Un tel conservatisme relève de la haine des différences davantage que de l'analyse politique. Ainsi, ceux qui ont proposé une telle loi doivent probablement faire partie d'une secte radicale dont j'ignore la nature, mais dont l'impact est certain. Mais trêve de préambule, voici à quoi je veux en venir : 

source

J'ai pris connaissance de cette information sur BlueSky, via un site dont je me méfie dans la mesure où il m'a déjà habitué à des fakenews et autres informations non vérifiées, 7sur7.be. Mais grâce à Louise, j'ai trouvé cet article de newsweek ci-dessus. 

A sa lecture attentive, on y apprend que le problème est beaucoup plus vaste et grave en fait qu'une simple histoire de longueur de cheveux... contrairement à ce que laissait supposer l'article de 7sur7.be. 


[On remarquera  d'ailleurs, entre parenthèses ou pas, que même cet article est très genré, puisqu'on peut également avoir à reprocher, dans la vision archaïque de ces Maga dont il s'agit,  à un homme d'avoir les cheveux longs, ce qui fut longtemps mon cas (et pour tout dire, j'aspire à y revenir). ]

On nous révèle en effet sur Newsweek qu'une représentante républicaine, Mary Bentley, et le sénateur Alan Clark,  ont déposé un projet de loi (N°1668) 1668, connue sous le nom de "Vulnerable Youth Protection Act" (loi sur la protection des jeunes vulnérables), visant à criminaliser la transition et ceux qui la faciliteraient. Si elle est adoptée, cette loi permettrait aux parents de poursuivre en justice toute personne qui serait suspectée de faciliter la transition de genre d'un mineur, avec un délai de prescription de 15 ans.

On croit rêver, mais l'Amérique de Trump, ça ne fait vraiment pas envie. On a l'impression chaque jour un peu plus de se retrouver dans un mauvais épisode d'une médiocre série écrite par des évangélistes qui voudraient nous ramener à l'époque de la colonisation de l'Amérique...  A quand la criminalisation du port du pantalon par les femmes ? 

Qui veut vraiment de ce monde là ? 

Le projet de loi de l'Arkansas définit la "transition sociale" comme tout acte par lequel un mineur adopte une identité de genre différente de son sexe biologique, y compris les changements de vêtements, de pronoms, de coiffure et de nom. Selon cette définition, un coiffeur, un enseignant ou un conseiller d'orientation pourrait être poursuivi en justice pour avoir soutenu l'identité de genre d'un enfant.

Le projet de loi permet d'intenter des actions en justice jusqu'à 15 ans après l'incident, avec des dommages-intérêts allant de 10 000 à 10 millions de dollars dans les cas où un mineur a reçu des soins conformes à son identité de genre.

(traduction par Deepl, source)

vendredi 20 décembre 2024

"Le macronisme me provoque des haut-le-cœur démocratiques, c'est normal, Docteur ?"

 Jamais la fonction présidentielle n'aura été aussi gravement abîmée qu'actuellement.

 

Premier acte : la condamnation historique d'un ancien ( et pourtant si présent et si dangereusement écouté) chef de l’État - le malfrat Sarkozy - à de la prison ferme commuée en port de bracelet électronique, un sujet que j'évoquais avant hier...

source

 Deuxième acte :  la fuite savamment orchestrée par un ancien (petit) premier ministre revanchard des propos racistes, sexistes et homophobes de l'actuel "Président" (1), qui révèle sa face sombre dans ce médiocre colonialiste qu'il s'est montré aujourd'hui, la fonction va très mal, entachée de sempiternels scandales insupportables aux yeux comme au cœur de tout humaniste. Pire même, les valeurs progressistes et humanistes sont conspuées et méprisées, vilipendées, mises plus bas que terre par les tenants d'un univers fasciste qui ne se cache même plus, tant son langage, ses idées, son vocabulaire ont envahi les débats et les consciences, tout comme la politique actuelle qui ne jure plus qu'à son miroir... 

Troisième acte : la composition du "futur" gouvernement (un "nouveau" tous les deux mois, alors ? Quelle pantomime !) avec des  futurs (et tellement anciens) ministres dont on connait déjà l'idéologie détestable, genre Darmanin, Retailleau et toute la clique malodorante de LR, qui nous rapprochent si brutalement du Rassemblement Nationaliste et de ses idées insupportables... Une composition gouvernementale qui va à l'encontre du choix des urnes, et bafoue frontalement le choix des français. Alors oui, le macronisme est un pré-fascisme.

source


Quatrième acte :  les poursuites judiciaires qui menacent le conseiller de Macron à l’Élysée,  Alexis Kohler, qui vendrait son âme au diable pour un paquet de lentilles... 
source

A l'issue de ce triste spectacle, je crois donc pouvoir écrire ce soir très franchement qu'on n'a pas le cul sorti des ronces, amis gauchistes. Il flotte comme une odeur de fin de règne en effet. Un renouveau démocratique s'impose comme jamais dans ma vie de soixantenaire attardé. Ce pays me fait de plus en plus honte par son état de déliquescence, et d'absence totale d'éthique politique et collective. 

Vite, un sursaut populaire ! 

(1) En effet, chère Ellen Salvi, les démentis n'engagent que ceux qui y croient... ;)


mercredi 6 novembre 2024

Les américains ont élu celui qu'ils méritent... #AntifaForEver

 Il semblerait que les électeurs/trices américains aient fait un choix... 

source

 

Ce n'est vraiment pas celui qui les honore...

Ils ont donc préféré re-mettre les rênes du pouvoir à un sale type multi-condamné, responsable de conspiration avec l'ennemi russe qu'est Poutine, responsable de l'envahissement du capitole par des hordes d'imbéciles, responsable de l’accélération de mises à morts qui me sont tellement insupportables,  responsable du développement de la xénophobie et d'un racisme exponentiel conduisant à la réapparition du KKK et à l'expression de l'antisémitisme, responsable d'un sexisme aussi abject que le sien. Beau bilan, et belles actions en perspective...

Voilà pourquoi je ne suis pas démocrate. Ce n'est pas parce qu'une majorité d'imbéciles font un si mauvais choix que je dois pour autant m'incliner devant tant de bêtise crasse. Vermine fasciste, tout mon mépris. Je vous conchie allègrement. Allez tous bien vous faire cuire le cul avec votre vulgarité, votre absence totale de morale et de scrupules, votre racisme et votre culte de la virilité bien dégueulasses. N'attendez pas que je me prosterne devant une telle monstruosité qui nie à ce point mes racines humanistes.

Je sais contre quoi je lutterai jusqu'à mon dernier souffle, tout ce dont je ne veux pas, et Robert de Niro a amplement raison : " C'est du fascisme à la sauce américaine"...

source


mercredi 23 octobre 2024

Nicolas Bedos, un violeur comme les autres ? #VSS, chapitre 2.

 ATTENTION : je vais vous annoncer ci-après une violente lapalissade. (A moins que ce ne soit une tautologie ou un truisme ? ;)

A écouter et à lire tout ce que je vois sur les internets et dans les médias actuellement,  il m'apparait clairement que la notion de justice n'est pas tout à fait la même selon que l'on soit une vedette des plateaux de télé et de cinéma,  ou Robert,  et encore moins Mohamed ou Abdallah au café du coin ou à la supérette du quartier. Le traitement médiatique n'est un peu trop visiblement pas tout à fait le même. Le climat que nous donne à voir le petit monde du PAF, du cinéma français ou de la "culture" parisienne n'est pas vraiment très glorieux. je dirais même plutôt répugnant. Pourtant, le prestige que continue à susciter ces gens là est bien réel, et m'insupporte au plus haut point. De quoi illustrer assez caricaturalement la célèbre sentence "selon que tu seras puissant ou misérable etc"... 

source

Voilà qui fait sens. La Peste en question, on la connait. C'est celle du virilisme, du patriarcat, et de ces comportements de prédateurs horriblement banalisés par une société qui va mal. Très.  Je pourrais me contenter après tout de cette seule entrée en matière pour clore le chapitre des VSS, un thème déjà abordé ici sur un autre angle : celui des prédateurs youtubeurs.  Mais je cèderais ainsi à ma paresse, cela ne serait pas sérieux, ni à la hauteur de l'ampleur du désastre...

source

  J'entends en effet de plus en plus de personnes s'effrayer des conséquences du phénomène MeToo, ne cessant de seriner haut et fort à qui veut bien l’entendre que ce serait précisément Too Much. Et bien non. Je m'inscris en faux contre cette tendance fâcheuse, de nature à relativiser précisément les VSS, qui sont une réelle violence envers leurs victimes, qui se retrouvent ainsi niées et humiliées par ce relativisme même, qui m'est insupportable. Et plus l'auteur d'agressions sexuelles ou sexistes est connu - en vue comme on dit -  et puissant, plus son comportement de domination peut se voir et se retrouver impuni. Un déni de justice absolu, qui constitue une violence supplémentaire faite aux victimes. C'est inadmissible.

Je vais donc prendre pour exemple la condamnation  récente d'une personnalité bien connue à toute fin d'édification des masses populaires... ou pas (je ne sais pas qui me lit). Il s'agit en l'espèce de Nicolas Bedos, que l'on présente généralement comme metteur en scène, scénariste, réalisateur, acteur et humoriste français.  Rien que ça. Et bien sûr, le fils de l'humoriste Guy Bedos. Et il se trouve que l'important Monsieur vient de faire l'objet d'une condamnation judiciaire sur laquelle je ne m'étendrai pas, n'ayant aucune compétence d'ordre juridique ou judiciaire. 



L’acteur et réalisateur Nicolas Bedos a été condamné, mardi 22 octobre à Paris, à un an de prison, dont six mois avec sursis probatoire, et à une obligation de soins pour des agressions sexuelles sur deux femmes commises en 2023.[...] Le tribunal correctionnel a aussi prononcé une obligation de soins addictologiques et psychologiques, une interdiction d’entrer en contact avec les deux victimes, et demandé l’inscription de l’acteur au fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais). Il a par ailleurs ordonné que la partie ferme de la peine à laquelle il a été condamné soit effectuée à domicile, sous surveillance électronique. Sur l’ensemble de ces dispositions, le tribunal a ordonné l’exécution provisoire, c’est-à-dire applicable immédiatement.

 Il a été déclaré coupable pour des faits qui se sont produits en 2023 : une plaignante accusait le réalisateur de s’être dirigé vers elle, tête baissée, avant de tendre la main droite au niveau de son sexe, par-dessus son jean, dans la nuit du 1er au 2 juin 2023. Pendant l’audience, la plaignante, très émue, avait raconté la soirée, des sanglots dans la voix. « J’ai vu qui était cet homme, ses yeux m’ont fait peur », avait-elle déclaré. Une autre plaignante, serveuse dans un bar parisien, avait raconté au tribunal que M. Bedos l’avait attrapée par la taille et embrassée dans le cou dans la nuit du 11 au 12 mai 2023, alors que ce dernier était ivre. (source)
... et voilà ce qu'une certaine personne assez médiocre et méprisable, qui tend un peu trop à tenir le crachoir dans certains médias en dépit du peu de hauteur de se pensée comme du comportement exécrable dont elle fait preuve, et cela depuis tant et trop d'années. J'ai nommé Babeth Lévy de Causeur, cet immonde torchon ouvertement islamophobe et raciste,  quand ce n'est pas homophobe, comme je l'ai déjà évoqué à bien trop de reprises ailleurs.  Regardez donc comment elle considère cette histoire : 

source


 J'ai bien une hypothèse qui pourrait expliquer cette réaction minable, mais je préfère me taire ici. ça vaudra mieux. je pourrais devenir vulgaire. (Et pourtant, je ne bois plus, depuis longtemps... ).

Un autre exemple de ce relativisme insupportable  nous est apporté par la propre avocate du condamné médiatique : 

source


 Mais on pourrait se dire qu'après tout, elle, elle ne fait que son métier... Bref. Passons.


On pourrait aussi se la faire à la façon Press People, comme ici, en citant Elsa Zylberstein, l'une de ses anciennes compagnes :


 

.... Mais vous ne devriez pas lire Gala. ça ramollit le cerveau. Quant à moi, je tiens à rappeler certaines (autres ; ) évidences, en lecteur averti : 

 

source


 Mais je dois probablement faire partie de ces "féministes en carton" dont parle cette épouvantable républicaniste qui, comme son appartenance idéologique l'indique, ne peut pas s'empêcher, décidément, de tout rapporter à l'islamisme radical, une obsession dont on se demande vraiment ce qu'elle vient faire ici : 

source

Au risque de parodier une célèbre formule de Clémenceau, j'en terminerai (provisoirement, il y aura un 3ème chapitre, éminemment nécessaire) par une autre : je pense sérieusement à la lecture de ces réactions affligeantes que le féminisme est une affaire trop sérieuse pour la confier aux seules femmes.  Surtout quand certaines intègrent si aisément une telle culture du viol, une telle vision patriarcale, qui minimise à ce point le fait qu'un homme vous mette la main sur la vulve, même à travers votre jean, sans le moindre consentement d'aucune sorte de votre part. Car ce n'était pas seulement, comme le colportent les défenseurs de ce sale type, une  simple affaire de bisou volé...  A l'époque du procès de Mazan, c'est particulièrement anachronique et malvenu. Ces gens sont passés de l'autre côté de l'Histoire. Ce passé devrait être révolu. On s'y emploie. Tous selon nos moyens, nos outils, et nos convictions.


mercredi 16 octobre 2024

Youtubeurs = prédateurs ? #BalanceTonYoutuber

 Pour ne rien vous cacher, je suis conseiller en insertion professionnelle et formateur. Et je suis toujours étonné et intéressé, malgré mon grand âge (60 ans), par le cheminement et les raisons qui conduisent telle ou tel à occuper, et pourquoi pas choisir un métier plutôt qu'un autre. L'orientation professionnelle est pour moi en effet un dada depuis fort longtemps. Et ce que j'ai pu observer comme évolution notable à ce sujet, c'est qu'il y a souvent quelqu'un (oui, ce sont plutôt des hommes) qui , à la question "quel est votre projet professionnel", répond une fois sur deux, d'ailleurs plus ou moins sur le ton de la bravade : "Youtubeur" ou "influenceur"... Un symptôme de l'époque, de mon point de vue.

Pendant tout le temps où j'ai blogué, plus souvent lors de l'animation de mon ancien blog d'ailleurs, qui était un peu plus connu et provoquait alors davantage d'interactions (ce qui me manque), plusieurs lecteurs attentionnés m'ont suggéré d' abandonner le langage écrit pour me consacrer plutôt à un format vidéo, qui séduirait davantage, serait plus "tendance", et toucherait un plus large public. Je ne le nie pas, mais chaque personne à la bonne place, et mon plaisir est dans l'écrit. je n'aime pas me mettre en avant, n'éprouve pas vraiment du plaisir à la posture en pleine lumière, et e recherche pas les honneurs. Seul le contenu plutôt que la forme m'intéresse. Et qui plus est, je ne suis pas un habile orateur. Je ne suis donc pas maso. Fin de la parenthèse. 

Mais mon propre statut, ma pratique personnelle en termes de "créateur de contenus" (une autre fonction très à la mode), m'invitent forcément à réfléchir sur le sujet. Pourquoi devient-on Youtubeur ? Pourquoi les jeunes que j'accompagne dans leur recherche d'emploi  visent-ils cette activité spécifique ? Pour l'observer de temps à autre, elle m'apparait tout aussi porteuse et génératrice de compétences que d'autres, ce dont ils n'ont d'ailleurs pas toujours conscience... Car pour dégager des revenus susceptibles d'en vivre correctement, il y faut une rigueur, du professionnalisme, de l'organisation et de la préparation, ce qui en fait un vrai travail, loin des youtubeurs du dimanche qui se prennent pour des célébrités parce qu'ils ont fait un millier de vues et qu'ils sont connus de leur belle sœur ou de leur cousin qui les a visionnés... une fois, et une seule. La proximité des relations ne justifie pas la médiocrité ou l'amateurisme. En toutes choses, il convient d'essayer de les faire bien.

Mais à force d’opiniâtreté, de travail, et de rencontres avec un vrai public, parfois, le succès est au rendez-vous. Et c'est là que mon propos commence vraiment. On attaque dans le dur de la falaise. Car le plongeon peut être vertigineux, si l'on ne possède pas une personnalité structurée, forte, et un entourage suffisamment attentif pour éviter les sirènes de ce succès, comme toutes les professions qui le côtoient, avec les mêmes risques. 

Quels sont ces écueils, me direz-vous ? A votre avis ? Le monde est toujours remué par les mêmes passions : le sexe, l'argent, le pouvoir, et la mort, ces ingrédients qui fondent en grande partie l'Histoire, qu'elle soit individuelle ou collective.  

Et je suis donc très frappé, avec les années, d'observer ce long chapelet de youtubeurs connus ou un peu moins, qui tombent les uns après les autres dans les filets de la justice pour des affaires de VSS... 


La tentation est grande visiblement, d'utiliser sa notoriété qui confère une sorte de pouvoir ou d'influence,  pour obtenir ce que l'on nomme pudiquement des "faveurs sexuelles", médiocre stratagème euphémisant pour qualifier des saloperies sans nom qui relèvent d'un comportement de prédateur. 

Un illustre prédécesseur m'a devancé sur le sujet. C'était en 2018 : 

source

A la suite de cette publication, plusieurs affaires du registre des VSS, quand ce n'est pas carrément de pédophilie vont éclater. Il suffit de cliquer sur le lien de leur pseudo pour en avoir connaissance...

(entre autres, Liste non exhaustive. On se fera les zététiciens plus tard  😉).  

Un thread sur X de @cilsteplait mentionne un grand nombre de Youtubeurs impliqués dans ce genre d'affaires. Mais il date de 2020. ll recense  pas moins de 27 cas problématiques...

 (j'ai essayé de mettre des liens les plus actuels possibles... Méa culpa si d'autres événements ultérieurs sont survenus par la suite... Merci de me l'indiquer en commentaires).

 Certains d'entre eux ont été l'objet de condamnations judiciaires. D'autres ont vu leur affaire classée sans suite, ce qui est malheureusement très courant dans les affaires de VSS, fautes de preuves tangibles et matérialisables. Mais il n'en demeure pas moins qu'en investiguant un peu plus le fond de chacune de ces affaires, ces gens se comportent généralement en prédateurs, de leur aveu même (ou de la justice) : 

«Je dois admettre pour moi et devant vous qu'il y a une période de ma vie où j'ai été comme qui dirait un gros "charo" [charognard, ndlr] qui abordait les filles de façon ultra lourde. Quand je voyais les conversations que j'ai pu avoir avec certaines filles à l'époque, j'ai moi-même du mal à réaliser que j'ai été ce type de personne (source). 

« Les échanges préalables aux rencontres étaient systématiquement sentimentaux et le plus souvent sexualisés et sans ambiguïté », a précisé le parquet à l’AFP (source)

"il nie l’avoir droguée mais a reconnu avoir eu une relation sexuelle (consentie selon lui) avec la jeune femme alors qu’elle était fortement alcoolisée" (source)

Celui qui a été le déclencheur, après une longue période d'observation dans l'ombre, et le silence (je ne bloguais alors que sur la politique, sous l'angle spécifique de l'antifascisme),  depuis le démarrage  de la longue série de scandales après le tweet de Squeezie,  et celui qui m'a donné envie d'écrire ce  long billet de blog, c'est lui, ci-dessous.  Parce qu'il est originaire de mon secteur géographique ? Non, surtout parce qu'il est l'antépénultième d'une bien trop longue ribambelle d'histoires glauques, dont on aimerait bien qu'elle soit stoppée net...

source

Mais j'aimerais profiter de la publication de ce billet pour en confronter un autre au même niveau de turpitudes... Quelqu'un que le fait d'avoir des relations sexuelles avec des mineur.e.s ne dérange pas du tout. Quelqu'un qui, circonstance aggravante, a longtemps été un serviteur des pires causes de la terre, l'un de ces fascistes que je poursuivais dans mon blog précédent, et qui véhicule tant de saloperies bien dégueulasses non seulement à propos des étrangers, des musulmans, des juifs, ou des homos, mais qui propage également des propos encourageant la pédophilie. j'ai nommé Kroc Blanc, qui s'ajoute donc à cette longue liste de prédateurs... Qu'on se le dise ! je déteste la tauromachie, mais j'apprécie les métaphores, en bon poète (à ses heures perdues) qui se respecte, et il ne me déplait pas je l'avoue de lui porter le dernier coup : l'estocade.

source

Il faut entendre ce qu'énonce comme saloperies cet immonde individu (attention, âmes sensibles s'abstenir) pour se faire une idée de la dégueulasserie particulière de ce genre de fachos qui apparaissent pourtant aux yeux de certains comme des gens fréquentables... et qui se gavent financièrement sur leur dos.

je le savais fasciste, je le découvre qui plus est pédophile, et ne répugnant pas au visionnage (à la propagation ?) d'images pédophiles.

 


Y a-t-il des juristes dans la salle ?

Nique un facho 😉



 

vendredi 11 octobre 2024

#Stanislas : l'école du séparatisme d'Etat #homophobie #identitaires #laïcité #pedophilie


 


Oui, j'avoue, j'ai regardé hier soir Complément d'enquête sur le sujet. Et je suis plutôt sidéré par l'aveuglement de nos dirigeants politiques, qui ne peut s'expliquer que par le fait que ce lieu de ségrégation sociale (et raciale ?) défend âprement les intérêts de leur classe dominante. Autoritarisme, violence, sexisme, homophobie patente... 

 

source

 

source

Pédophilie... 

 

source
 

Intrusion du directeur dans la vie sexuelle des élèves.... 

source

Incitation à manifester contre le Mariage pour tous, ce qui permet de donner par ailleurs une indication tangible de l'accusation récurrente d'homophobie... 

source

source

Sélection sociale hallucinante, qui permet ensuite de se goberger sur des résultats " d"excellence"... Alors que les élèves sont triés en fonction de critères qui n'ont rien de pédagogique ni d'éducatif ! 

source

Obligation de suivre les cours de catéchisme et d'aller à la messe, ce qui va à l'encontre de la Loi Debré et du contrat d'association avec l'Etat dont profitent les écoles privées... 

source


source


Que ne dirait-on, devant tant de faits probants, s'il s'agissait d'une école musulmane, dont certaines ont été fermées, ou se sont vues rompre le contrat d'association avec l'Etat, comme le Lycée Averoès, pour moins que ça ? Le deux poids deux mesures, selon que tu seras puissant ou misérable, ça finit par se voir un peu trop fort... 

Et ce qui m'a le plus touché, dans ce reportage, c'est la réaction de cette élève d'un collège de Seine St Denis, en visionnant les images de promotion de Stanislas : "ah ouais, deux tableaux en plus ! Nous, on en a qu'un ! Les projecteurs ne fonctionnent pas, nos ordis ne fonctionnent pas, les tables des professeurs sont cassées en deux.. Nous on n'a pas de chaises, on reste debout, quand il n'y en a pas assez car elles sont toutes cassées... Pourquoi mettre de l'argent dans Stanislas alors qu'ils en ont déjà, alors qu'on pourrait en mettre ici ! " dit un autre... 

source

L'égalité des chances, elle n'est pas là, en effet. Et cela me révolte, personnellement. Liberté, égalité, fraternité, qu'ils disaient... Mais puisque cela ne dérange pas Monsieur le Secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations... Tout est dit du niveau de duplicité de ces gens là.

Encore une chose, pour terminer, cela me semble important, en termes de connivences idéologiques.  J'ai appris lors de ce reportage que plusieurs personnalités de Stanislas, notamment des prêtres investis dans ce collège,  font partie de l'entourage proche de Bolloré. Un hasard, sans doute. L'un d'entre eux, Guillaume Seguin,  qui a été son conseiller spirituel, a été condamné pour agressions sexuelles suite à sa mise en cause notamment par un ancien élève du lycée parisien Stanislas. Il fait pourtant partie de la garde rapprochée de Vincent Bolloré...

source
 

Mais d'autres personnages méritent également d'être mis en lumière. Ainsi, l'abbé de Maistre, de l' association "au cœur des hommes" qui a un discours très masculiniste, viriliste,  et l'Abbé Laurent, un ancien militant de l'Action Française, mouvement royaliste et antisémite, "qui a fait de son église un point de ralliement de l'extrême droite catholique" (source ; ici, à 28 Mns41). 

Si après cela, vous n'êtes pas fixés... ;) 


 

[Si vous voulez approfondir votre connaissance de ce dossier, je vous invite à lire l'enquête de Médiapart, dont les travaux ont conduit à une enquête administrative, ici]

vendredi 4 octobre 2024

Tordre le cou au #wokisme


 AVERTISSEMENT : J'ai volontairement utilisé ce titre ambigu pour servir d'appeau à trolls d'extrême-droite et autres réactionnaires de tous poils,  si friands de ce terme si commode pour leur petit confort d'inculture générale.  Si ce qui suit pouvait les faire (un peu) réfléchir... 😉


 Soyons clair : ce à quoi je veux tordre le cou ici,  c'est à un faux concept, vide de sens et de substance, totalement flou et sans la moindre rigueur scientifique, qui ne sert qu'à décrédibiliser ceux et celles qu'il vise : les militants des droits humains, quelle que soit la justesse et la justice de leur combat, souvent noble et désintéressé. Le genre de combats qui ne rapportent généralement que beaucoup d'ennuis, de critiques, voire d'insultes, de menaces, voire d'agressions, bien davantage que de remerciements ou d'autres compensations de quelque nature que ce soit. Johan Faerber décrit fort bien ici et le développe dans un bouquin que je vais m'empresser de me procurer,  à quel point aujourd'hui, pour certains, militer, c'est mal, et dépassé. 

" Le mot "militant" est venu là comme un outil de déconsidération,  un outil de rabaissement et un outil de dénigrement". Militer est devenu un verbe sale" (Johan Faerber)

J'en sais quelque chose pour avoir été plusieurs fois licencié en raison de mon attitude naturellement militante (1), qui ne laisse pas passer les saloperies indiscutables, comme le racisme, le sexisme, les LGBT phobies, la grossophobie, la pauvrophobie, bref toutes les discriminations qui me sont intolérables et que je me refuse de tolérer, quel qu'en soit l'auteur et sa place dans la société, ce dont je me fiche éperdument. Et en cela, je suis anarchiste. Le fait de défendre bec et ongle par ailleurs non pas mes mais nos conditions de travail et d'existence en est un autre versant que je détaillerai ailleurs.

Pour en revenir à ce mot, woke, et à une soi-disant théorie unitaire qui en découlerait selon ses utilisateurs au front plutôt bas, je ne vais pas disserter cent sept ans pour claironner haut et fort que c'est du pur bullshit, de la merde, un terme qui ne dit rien si ce n'est de son auteur, qui sert précisément à le placer à sa juste place sur l'échiquier politique : la fachosphère, très précisément. Car ces termes ne servent qu'à disqualifier toutes celles et ceux qui refusent de se plier à une atmosphère d'essence pré-fasciste, et luttent contre toutes les discriminations. Voilà d'ailleurs comment en parle wikipédia : 

Le terme anglo-américain woke (« éveillé ») désigne initialement le fait d'être conscient des problèmes liés à la justice sociale et à l'égalité raciale (en). En raison de son adoption croissante au-delà de ses origines afro-américaines, le terme est devenu un fourre-tout utilisé pour désigner et généralement critiquer des militantismes souvent centrés sur la défense des droits de groupes minoritaires et s'appuyant sur les idées de courants universitaires comme la critical race theory (« théorie critique de la race ») qui visent à promouvoir la justice sociale. Celles-ci incluent le mouvement Black Lives Matter et des formes connexes d'antiracisme, ainsi que des campagnes sur les questions relatives à la condition féminine (comme le mouvement #MeToo) et aux droits LGBT.

Je ne vois donc pas pourquoi les cibles des fascistes et des réactionnaires que ces termes désignent devraient avoir honte de ce qu'ils/elles font et pensent.  Notre combat est noble, et c'est leur guerre idéologique méprisable qui est à condamner. Nous sommes assurément le miroir de leurs propres turpitudes, de leurs actes répréhensibles qu'ils voudraient donc briser, pour avoir la vie plus facile. Qu'ils ne comptent pas sur nous pour baisser la garde et nous coucher.   Leur inversion des valeurs devient une rhétorique un peu trop facile qui sert à nier la nécessité de toute éthique et de toute morale d'aucune sorte, afin de mieux assoir leur domination sur les groupes plus ou moins minoritaires mais néanmoins tout à fait respectables dont ils refusent les combats pour leur simple existence, et pour l'égalité réelle. Car c'est bien de cela dont il s'agit, et il est hors de question que nous ayons à en rougir. 

 Selon July Robert, en Europe et dans le monde francophone, le terme est devenu un mot-valise utilisé pour disqualifier nombre de prises de parole, surtout en sciences humaines et sociales et en particulier dans les études sur le genre et le racisme. Ces champs d’études se voient reprochés leur démarche idéologique, leur radicalisme et leur manque de rigueur. L’intersectionnalité et les études de genre, qui sont au coeur du wokisme sont devenus des concepts à combattre8.

Le terme « woke » a fait l'objet de mèmes, de détournements parodiques et de critiques de la part de ceux qui lui reprochent d'être une idéologie moralisatrice, sectaire et manichéenne pouvant porter atteinte à la liberté d'expression.

Selon le rédacteur en chef adjoint du Journal du dimanche, Vivien Vergnaud, remarquant que cette expression a été beaucoup moquée et que peu de gens s'en revendiquent9, l'expression « wokisme » ressemble à l'expression politique « gauchisme ». Elle est plutôt utilisée pour dénigrer et disqualifier des adversaires politiques en regroupant plusieurs mouvements de pensée souvent assimilés à la gauche10,11,12,13,14,15,16. (source)

Je vais clore très provisoirement le débat que j'aimerais lancer sur ce terme disqualifiant à peu de frais qu'est le mot woke, en citant cette petite anecdote qui démontrera à mon sens fort bien la duplicité des gens qui l'utilisent, et qui donc ne sert vraiment qu'à nous disqualifier quel qu'en soit le prix. Et au diable la vérité !

Gilles Kepel, un politologue français, qui se pose en spécialiste du monde arabe contemporain et de l'islamisme radical, est une personnalité très médiatisée, qui s'est surtout rendu célèbre pour avoir une fâcheuse tendance à vouloir tout islamiser, en se posant en grand contempteur des "islamo-gauchistes"... Encore un mot du même camp pour disqualifier à peu de frais l'adversaire politique. Bref. Tout est dit de son degré de gauchitude. Et donc, cet illustre "intellectuel" (chez moi, le mot est plus noble et s'embarrasse de préoccupations avec la vérité et la réalité) s'est plaint dans différents médias réactionnaires (CNews, Europe1, le JDD...) d'avoir été licencié à cause des méchants "woke" que nous sommes... 

source

Sauf que, il y a comme un défaut, là 👇

source

 Si cela n'est pas assez édifiant pour vous, pour moi cela veut dire beaucoup. Et je n'en ai pas fini de tordre le coup aux détracteurs de ce soi-disant wokisme, mot valise et fourre-tout utilisé à tout bout de champ pour dissimuler des traces de brun sur leur slip (et pas que). Nous n'en avons pas fini avec votre hypocrisie.


(1) L'un de mes directeurs, alors que j'étais responsable de services dans un établissement médico-social, m'avait d'ailleurs balancé comme une insulte pleine de mépris le fait que j'étais trop "militant". Comme si cela était infamant dans une structure qui se trouvait justement à vocation sociale, qui nécessite précisément des convictions. Bref, un imbécile.


Retailleau vous présente sa nouvelle garde républicaine.

 Remplacer la Jeune Garde par ce genre d'individus, voilà qui a du sens pour un ministre qui adhère tant à leurs idées...  source Mais ...