Les discours de Trump et de son administration ne sont pas seulement des propos tenus en l'air, sans conséquences directes. On commence à s'en apercevoir chaque jour un peu plus, sidérés de tant de violence, et pas seulement symbolique...
Ainsi, la haine de ces gens là pour les trans est en train d'avoir des conséquences très concrètes, et plutôt brutales, comme à leur habitude.
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Dernier épisode en date de cette guerre des genres, contre la Différence : une enseignante du comté de Brevard, dans l'État de Floride (particulièrement conservateur...) l'a appris à ses dépends. Elle a en effet été licenciée pour avoir choisi de braver une règle transphobe promulguée par Trump, et appliquée à la lettre par l'Etat de Floride, comme l'explique cet article du Washington Post :
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Melissa Calhoun enseignait dans le comté de Brevard depuis 11 ans lorsqu'elle s'est heurtée de plein fouet à une règle de l'État qui interdit au personnel scolaire de s'écarter du nom légal des élèves sans l'autorisation écrite des parents. Cette règle s'applique aux élèves qui choisissent un autre nom en raison d'un changement d'identité sexuelle, ainsi qu'à ceux qui souhaitent utiliser un surnom. Dans ce cas, Calhoun a respecté les souhaits d'une élève dont le nom légal est associé aux filles... (source : le Washington Post).
L'Etat de Floride, qui a mis fin au contrat de cette enseignante suite à une plainte de l'un des parents de la personne concernée, se réfugie derrière le droit des parents d'être informés de l'identité déclinée par les enfants à leur établissement scolaire. Une façon bien technocratique de dissimuler les conséquences directes de ce qui n'est rien d'autre qu'une transphobie d'Etat. Qui peut encore être dupe de la nature de ce gouvernement, et de la vague de conservatisme autoritaire et phallocrate en œuvre sur ce continent ? Un pays en pleine fascisation, assurément. Ceci n'en est que l'un des nombreux visages. On en connait bien d'autres, entre la dictature des droits de douane que veut instaurer Trump sur le monde, les suppressions de postes totalement arbitraires de fonctionnaires qui vivent à présent dans la terreur de perdre leur emploi du jour au lendemain, et la chasse à tous les éléments de la culture humaniste, en passant par l'interdiction hallucinante de certains mots dans le vocabulaire des publications officielles, ou la suppression pure et simple de certains ouvrages qui déplaisent à Trump et sa clique des rayons des bibliothèques.
Une purge totale, qui annonce clairement la couleur de ce gouvernement là... Fasciste et bien fasciste.
Une pétition est en ligne pour exiger la réintégration de Melissa, que j'ai personnellement déjà signée. Elle est consultable ici.