Si l'on juge la grandeur d'un pays à la façon dont elle traite ses pauvres, nul doute que le nôtre soit à juste titre déconsidéré. Le collectif Les Morts de la rue , dont je suis attentivement les actualités depuis de nombreuses années , est là pour nous le rappeler avec gravité. Son décompte macabre tristement habituel, m'apparait dans mes fils d'actualité comme une bulle de conscience et de lucidité douloureuses, destinée à nous rappeler de ne surtout pas oublier nos morts comme nous aurions méprisés ces vivants, fussent-ils démunis, marginalisés, et rejetés par une société qui ne tolère que très difficilement ceux qu'elle nomme pudiquement, en langage technocratique, des "SDF"... comme pour leur ôter leur dernière part d'humanité insupportable, tant ils agissent en miroir de nous-mêmes. J'ai été personnellement touché par ce fléau, autrefois, à la suite dune rupture affective, bien que ce ne fut que pour quelques mois seulement, heureusemen...
Blog très personnel d'actualités politiques et sociales, par un éditorialiste sans journal fixe... mais pas sans idées ni convictions ( #NoNazis)