Affichage des articles dont le libellé est USA. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est USA. Afficher tous les articles

samedi 5 avril 2025

Les américains ne sont pas tous des imbéciles à l'image de Trump

 

source
 

Si une majorité d'américains ont voté pour un imbécile absolu, ivre de pouvoir et d'argent sans limites,  il est toujours rassurant de constater que tous ne sont pas aussi idiots. 

Hier, une mobilisation importante contre Trump et Musk a eu lieu, qui a rassemblé des millions de personnes qui contestent l'action de ce gouvernement d'essence fasciste, autoritaire, raciste, antisocial et LGBTphobe. 

La carte des mobilisations, sous le slogan "Hands off!" (qu'on pourrait traduire par "pas touche" ou "bas les pattes")  est assez impressionnante : 

capture d'écran d'une carte interactive du site dédié (source)


La mobilisation contre Trump et ses idiots utiles est en fait une convergence de plusieurs mouvements : 

source

 

Aux côtés de Hands off, figurait également les militants du mouvement 50501, pour « 50 manifestations, 50 États, 1 mouvement », a également grossi les troupes. Apparu en février via le réseau social Reddit, ce collectif résulte lui-même d'autres mouvements actifs de contestation de la politique capitaliste et de défense des droits humains, de lutte contre le racisme, qui se sont exprimés dès l'investiture de Trump :

« Beaucoup d’organisateurs du collectif sont des anciens de Black Lives Matter ou Occupy Wall Street, mais on compte aussi beaucoup de nouvelles personnes qui n’ont aucune expérience là-dedans. L’énergie est différente de celle de 2016 [précédent début de mandat de Donald Trump, NDLR] où il y avait davantage un mouvement centralisé. Avec 50501, tout le monde est un leader. Il s’agit véritablement d’un mouvement populaire, qui n’a pas vocation à se transformer en une organisation à but non lucratif. » (source)

Autre mouvement qui a rejoint le gros de la mobilisation de ce samedi : Women’s March, un mouvement féministe dont Theresa Shook, une hawaienne est à l'origine (elle en a eu l'idée quand elle a appris, consternée, la victoire de Trump) et Indivisible, un mouvement progressiste résolument anti-Trump (ce qui suffit à certains pour le qualifier de "populiste", dont Ezra Philip Levin est l'un des cofondateurs.

 Les motifs de contestation sont très divers, qui s'amalgament les uns aux autres, créant une mosaïque de contestations :

Parmi les griefs d'une partie de la population figurent les coupes dans les aides sociales, l'éducation ou la recherche, ainsi que les licenciements de milliers de fonctionnaires.

Beaucoup d'électeurs démocrates reprochent à leur parti d'être inaudible ou impuissant face aux coups de boutoir de l'administration Trump. (source)

 

 Un des principaux rassemblements a eu lieu au National Mall, immense esplanade entre le Capitole et l’obélisque du Washington Monument, à quelques encablures de la Maison Blanche.

 Plusieurs milliers de personnes s’y étaient rassemblées en milieu de journée, brandissant des pancartes avec des messages comme « Pas touche à la Sécurité sociale » ou « Le fascisme est arrivé », ainsi que des drapeaux américains à l’envers – à l’origine un signal de détresse dans l’armée devenu un signe de protestation politique –, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP).

[...]  « J’ai l’impression qu’il y a déjà eu un coup d’Etat ou une prise de pouvoir par des voyous qui n’en ont rien à faire du peuple », a renchéri Elissa Parker, une avocate retraitée de 78 ans, selon qui les « républicains au Congrès peuvent arrêter cela ». (source)

 

Trump et Musk « mettent le monde au défi de les arrêter »

 Chiche ? 

En tous cas, je suis soulagé de constater que la résistance est là, et que nos cousins américains ne sont pas dupes des manipulations de celui que certains ont si mal élu, en dépit de leurs propres intérêts, comme la suite de l'histoire est en train de démontrer. Car d'après plusieurs témoignages dans les différents articles que j'ai lus avant d'écrire ce billet décrivent le même sentiment : une bande de voyous sans scrupules a volé le pouvoir pour s'enrichir personnellement, sans aucune préoccupation d'aucune sorte pour les plus modestes, y compris ceux qui ont voté Trump. Beaucoup de slogans sont en effet relatifs à l’accaparement du bien commun par les troupes de Trump sous toutes ses formes.

mercredi 26 mars 2025

Jusqu'où nous mène la bêtise crasse de la #transphobie ? Aujourd'hui, en #Arkansas...

 Je savais, bien sûr, que les USA étaient en proie à une vague réactionnaire conservatrice ahurissante dont Trump est l'incarnation abrutissante, qui nous gratifie chaque jour d'un événement abêtissant supplémentaire. Mais dans certains états, il ne fait pas que frôler les espaces intersidéraux. En Arkansas, l'obscurantisme atteint de tels niveaux inégalés,  qu'ils n'ont rien à envier aux règles absurdes,  si effroyablement sexistes des talibans. Un tel conservatisme relève de la haine des différences davantage que de l'analyse politique. Ainsi, ceux qui ont proposé une telle loi doivent probablement faire partie d'une secte radicale dont j'ignore la nature, mais dont l'impact est certain. Mais trêve de préambule, voici à quoi je veux en venir : 

source

J'ai pris connaissance de cette information sur BlueSky, via un site dont je me méfie dans la mesure où il m'a déjà habitué à des fakenews et autres informations non vérifiées, 7sur7.be. Mais grâce à Louise, j'ai trouvé cet article de newsweek ci-dessus. 

A sa lecture attentive, on y apprend que le problème est beaucoup plus vaste et grave en fait qu'une simple histoire de longueur de cheveux... contrairement à ce que laissait supposer l'article de 7sur7.be. 


[On remarquera  d'ailleurs, entre parenthèses ou pas, que même cet article est très genré, puisqu'on peut également avoir à reprocher, dans la vision archaïque de ces Maga dont il s'agit,  à un homme d'avoir les cheveux longs, ce qui fut longtemps mon cas (et pour tout dire, j'aspire à y revenir). ]

On nous révèle en effet sur Newsweek qu'une représentante républicaine, Mary Bentley, et le sénateur Alan Clark,  ont déposé un projet de loi (N°1668) 1668, connue sous le nom de "Vulnerable Youth Protection Act" (loi sur la protection des jeunes vulnérables), visant à criminaliser la transition et ceux qui la faciliteraient. Si elle est adoptée, cette loi permettrait aux parents de poursuivre en justice toute personne qui serait suspectée de faciliter la transition de genre d'un mineur, avec un délai de prescription de 15 ans.

On croit rêver, mais l'Amérique de Trump, ça ne fait vraiment pas envie. On a l'impression chaque jour un peu plus de se retrouver dans un mauvais épisode d'une médiocre série écrite par des évangélistes qui voudraient nous ramener à l'époque de la colonisation de l'Amérique...  A quand la criminalisation du port du pantalon par les femmes ? 

Qui veut vraiment de ce monde là ? 

Le projet de loi de l'Arkansas définit la "transition sociale" comme tout acte par lequel un mineur adopte une identité de genre différente de son sexe biologique, y compris les changements de vêtements, de pronoms, de coiffure et de nom. Selon cette définition, un coiffeur, un enseignant ou un conseiller d'orientation pourrait être poursuivi en justice pour avoir soutenu l'identité de genre d'un enfant.

Le projet de loi permet d'intenter des actions en justice jusqu'à 15 ans après l'incident, avec des dommages-intérêts allant de 10 000 à 10 millions de dollars dans les cas où un mineur a reçu des soins conformes à son identité de genre.

(traduction par Deepl, source)

mercredi 26 février 2025

Liberté de la presse : la poutre dans l'oeil de Trump et la paille dans celui de Bayrou

 Il me semble plutôt intéressant mais aussi édifiant de comparer la réalité des symptômes du tournant autoritariste et anti-démocratique de notre société de part et d'autre de l'Atlantique, pour reprendre une expression journalistique un peu bateau ;)

Ainsi, je voudrais m'adresser aux bonnes âmes bien nées et aux chroniqueurs patentés qui s'indignent de ce qui se passe aux USA en termes de violation des droits humains, et de non-respect des règles démocratiques les plus élémentaires. Comme ils ont raison de s'indigner, je ne dirai pas le contraire. Mais ils seraient fort avisés de constater qu'il se passe très exactement la même chose dans notre pays, n'en déplaise aux macronistes et consorts qui ne manqueront pas de s'offusquer d'une telle affirmation.

J'exagérerais ? Un "simple" exemple : celui de la liberté de la presse, ce soi-disant  contre-pouvoir si affaibli aujourd'hui tant il est en proie,  ici comme là-bas,  à la pression des politiques qui ne supportent plus la  moindre vérité factuelle. Il est vrai qu'elle les dessert tellement... (On en a d'ailleurs, entre parenthèses,  un petit aperçu avec tous ces gens autour du Point qui sont partis en guerre contre Wikipédia. La couleur de leur nombril ne leur plait visiblement pas). Qui plus est,  contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'y a pas que le RN qui soit dérangé par cette fameuse "liberté de la presse" de plus en plus contestée par des gens que les scrupules et l'éthique comme la morale n'étouffent guère.

 Aux USA, l'équipe de Trump restreint de plus en plus les droits des journalistes, et vient de limiter très significativement les titres de presse et les personnes qui seront autorisés à entrer dans la Maison blanche. Cela crée la polémique aux states car depuis 1914, rien que ça, c'était la corporation des journalistes eux-mêmes  (l’Association des correspondants à la Maison Blanche, la WHCA),  qui désignait les journalistes accrédités. Mais Trump a décidé unilatéralement, sans concertation avec ladite organisation bien sûr, d'éjecter les journalistes désignés par la WHCA pour les remplacer par de plus dociles, à sa botte, cela va sans dire :


source

Ce n'est pas très étonnant, vu la personnalité de Trump, me direz-vous. Il fallait s'y attendre. Sauf que, un léger détail cependant : ne soyez pas victimes de votre indignation sélective. Nous avons les mêmes, ici, en France. Ainsi, pour seul exemple, un journaliste qui faisait pourtant partie du pool de presse accrédité a été exclu du salon de l'agriculture à l'occasion de la déambulation du premier ministre car il avait osé poser la question qui fâche : celle de son silence complice dans l'histoire de Notre Dame de Bétharam (voir ici).

source

On se souviendra en outre, sur le même registre, que Macron n'a pas attendu Trump pour appliquer ses méthodes en matière de restriction des droits du journalisme libre et non faussé :

source et suite ici

  ... Mais peut-être qu'un pays qui peut se flatter de figurer au 23 ème rang de la liberté de la presse dans le monde n'a pas de compte à rendre à quiconque ? Et sûrement pas au tribunal populaire auto-proclamé dont je suis l'unique membre accrédité ;) 

 Aux Etats-Unis, les journalistes résistent et tentent de défendre leur droit : celui d'appeler un chat un chat et le golfe du Mexique ce qu'il est. Ils ont décidé de porter l'affaire en justice. Ils estiment en effet que cette décision contraire à toute une tradition en matière de droit de la presse constitue qui plus est une violation du premier amendement de la Constitution américaine, laquelle garantit la liberté de la presse et d’expression.

source

 Quid de la France ? L'AFP fera-t-elle de même ? Je suis comme une truie qui doute. Car pour le moment, seul le SNJ et l'association de la Presse Ministérielle protestent sur les réseaux sociaux :


 Il serait fort opportun que l'ensemble de la profession réagisse un peu plus efficacement et frontalement, avant qu'un gouvernement trumpiste à la sauce franchouillarde s'empare des manettes, comme cela nous pend au nez,  au vu et au su de tous. Des Retailleau et autres Darmanin n'ont-ils pas déjà tracé le chemin ?

 

 



lundi 17 février 2025

No Futur

 Nous sommes le Lundi 17 février 2025 et l'antépénultième motion de censure  (la 6ème en un mois !) ne sera toujours pas votée. Le premier ministre, malgré son silence complice sur une immonde affaire de pédocriminalité et ses mensonges répétés et avérés, n'est toujours pas démis de ses fonctions,  en dépit de son absence totale de probité. Aux USA, la bande à Trump peut continuer impunément de détricoter tous les droits sociaux des américains en toute impunité, jusqu'à se permettre de venir provoquer les européens eux-mêmes sur leurs valeurs fondamentales en se posant en donneurs de leçons... de fascisme international

Ce monde court à sa perte. Et je regarde, imperturbable, en grignotant des cacahuètes. Un tel monde ne mérite pas de survivre, lui qui roule à vive allure en klaxonnant si près du mur. 

source

(lundi matin, chagrin...).

lundi 11 novembre 2024

Election de Trump : le fascisme est déjà là...

Les américains ont donc réussi le tour de force imbibé de bêtise crasse d'élire une deuxième fois "le pire d'entre eux". Le constat est sans appel. Mais vient maintenant l'heure d'examiner les conséquences de de désastre électoral. On peut déjà, avant même son installation à la Maison Blanche, observer un à un les symptômes de l'avènement d'un régime fasciste à la sauce américaine, comme le décrivait Robert de Niro. Celles et ceux qui ont le plus à craindre peuvent encore exprimer leurs peurs à l'arrivée à la tête des états américains de ce César de l'idiocratie yankee.  Mais pour combien de temps ?

Les femmes d'abord, en première ligne, ont tout à craindre de l'idéologie patriarcale arriérée de ce sale type. Leurs droits seront forcément remis en cause, encore plus qu'ils ne le sont déjà par les politiques rétrogrades des états les plus acquis aux causes de Trump. 

source

 Beau progrès social que voilà, qui engendrera une situation de masculinisme dominateur dans laquelle le corps des femmes ne leur appartiendra plus... Une régression sociétale indéniable.

Et puis, on le sait bien, ici, lorsque les droits des femmes sont niés, vient également le temps du rejet et de la négation des droits des autres "minorités". Au tour également des homosexuel.le.s, des trans, et de tous ceux qui ne se plient pas au diktat hétéronormé et procréateur à tout prix, quel qu'en soit le coût. Aussi, je partage également, tout comme la peur des femmes, celle des trans... et je me veux à leurs côtés.

source

Leur peur n'est pas dénuée de fondements, comme le démontre clairement ce témoignage : 

L'équipe de Trans Lifeline répond du lundi au vendredi aux appels de personnes trans ayant besoin de parler, ou vivant une situation de crise. L'association recevait en moyenne 300 appels par jour au mois d'octobre, mais l'élection présidentielle, mardi, a marqué une bascule. "Hier [mercredi, au lendemain du scrutin], nous avons reçu plus de 1 700 appels", témoigne Kai Alviar Horton, qui anticipe le même volume d'appels "dans un futur proche". La ligne d'écoute, déjà saturée, a également reçu de nombreux appels de personnes prétendant être trans, et s'avérant en réalité transphobes.

 La peur des communautés non blanches vient également compléter cet insupportable tableau de l'enfer de la haine altérophobe introduite par Trump et son monde...  Il ne fait en effet pas bon être arabe, hispanique ou haïtien dans cet univers fasciste dans lequel les nazis sont davantage respectés, et le Ku Kux Klan davantage en odeur de sainteté, sous l'oeil bienveillant de Trump,  que n'importe quel humaniste militant contre les discriminations... 

source

 L'article auquel fait référence ce post d'Olivier sur X est ici, en anglais... Il dit toute l'ampleur de l'horreur qui s'annonce. Trump n'a en effet pas fait mystère de la politique violemment xénophobe qu'il entend mener : 


"Je connais Tom depuis longtemps et il n'y a personne de meilleur que lui pour surveiller et contrôler nos frontières", a écrit le milliardaire républicain sur son réseau Truth Social. Le nouveau directeur de l'ICE sera chargé de "toutes les expulsions d'étrangers en situation illégale vers leur pays d'origine"

Le président élu de 78 ans s'est engagé à lancer, dès le premier jour de son mandat, la plus grande opération d'expulsion de migrants illégaux de l'histoire des Etats-Unis. Il a aussi promis de relancer une politique de séparation des familles à la frontière. Sous sa première présidence, près de 4 000 enfants migrants avaient été séparés de leurs parents, après que ces derniers eurent été placés en détention. (source)

Vous rêviez de jouer les résistants, en vous identifiant à ses héros, en fRance ? Le moment est venu pour vous de montrer ce que vous valez IRL... mais aux States. Le combat va être long, éprouvant. Il restera des traces durables des saloperies que ce pouvoir promet.

La méthode de gouvernement s'annonce déjà musclée, et se souciant bien peu des procédures démocratiques... 

source

Un livre d'Ugo Palheta évoquait les symptômes du fascisme qui vient. Mais force est de constater que la démocratie américaine est à présent passée à un autre stade, celui d'un coma avancé. Le  fascisme est bel et bien là.


lundi 22 juillet 2024

Bonne chance, @KamalaHarris

 

source
 

Une petite aparté pour commencer :  à l'occasion de ce billet d'humeur, je découvre que le Président américain se nomme en réalité pour l'Etat Civil de son pays Joseph Robinette Biden. C'est vraiment ridicule, et je comprends qu'il n'ait pas choisi de l'ébruiter. Sans quoi cela entacherait sérieusement sa crédibilité, et entamerait ses chances de concourir... à sa "propre" succession.

Un peu plus sérieusement,  ce n'est pas son deuxième prénom qui explique son retrait de la campagne présidentielle américaine.  En fait, une partie de son propre camp le pressait déjà instamment de retirer sa candidature avant la convention nationale, en août, pendant laquelle il devait être formellement investi.

La candidature de l'octogénaire n'a en effet cessé d'être critiquée en raison de son âge avancé. Les premiers à faire ce reproche au démocrate ont été ses adversaires républicains, qui dans le sillage de Trump, cet immonde personnage, ne répugnent jamais à aucune bassesse, et surtout pas l'âgisme, cette discrimination aussi intolérable que d'autres.  Pourtant leur ignoble candidat n'a que 4 ans de différence. Mais la honte ne les étouffe pas. 

Le sort de l'actuel Président américain semblait cependant déjà scellé par sa médiocre prestation lors du débat contre Donald Trump du 27 juin. Certains moments malaisants pendant lesquels Biden semblait se trouver en pleine confusion mentale, comme perdu, ou cherchant ses mots, ont jeté le trouble sur sa capacité à tenir un autre mandat.

 Mais par delà son âge, ce sont également les nombreuses gaffes de Biden qui peuvent expliquer ce retrait, et le souhait des démocrates de le voir se retirer. En février 2024, il avait ainsi confondu Macron et... Mitterand. Ce n'est pas franchement le même calibre, ni la même génération,  vous avouerez. Début juillet encore, lors d'un sommet de l'Otan, le démocrate a été épinglé pour avoir annoncé par erreur le "président Poutine" au moment d'accueillir son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Franchement, oui, ça fait tache.

Voici la lettre officielle par laquelle il a fait connaitre ses intentions, traduite en français :

"Mes chers compatriotes,

Depuis trois ans et demi, nous avons fait de grands progrès en tant que Nation.

Aujourd’hui, l’Amérique a l’économie la plus forte du monde. Nous avons réalisé des investissements historiques dans la reconstruction de notre pays, dans la réduction du coût des médicaments pour les personnes âgées et dans l’accès à des soins de santé abordables pour un nombre record d’Américains. Nous avons fourni des soins indispensables à un million d’anciens combattants exposés à des substances toxiques. Nous avons adopté la première loi sur la sécurité des armes à feu depuis 30 ans. Nommé la première femme afro-américaine à la Cour suprême. Et nous avons adopté la législation climatique la plus importante de l’histoire mondiale.

L’Amérique n’a jamais été aussi bien placée pour montrer la voie qu’aujourd’hui.

Je sais que rien n’aurait été possible sans vous, le peuple américain. Ensemble, nous avons surmonté une pandémie centennale et la pire crise économique depuis la Grande Dépression. Nous avons protégé et préservé notre démocratie. Et nous avons revitalisé et renforcé nos alliances dans le monde entier.

Vous servir comme président a été le plus grand honneur de ma vie. Et bien que mon intention était de me représenter, je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat.

Je m’exprimerai à la Nation plus en détail sur ma décision plus tard cette semaine.

Pour l’heure, permettez-moi d’exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui ont travaillé d’arrache-pied pour me voir réélu. Je tiens à remercier la vice-présidente Kamala Harris pour avoir été une partenaire extraordinaire dans tout ce travail. Et permettez-moi d’exprimer ma sincère gratitude au peuple américain pour la foi et la confiance que vous avez placées en moi. Je crois aujourd’hui ce que j’ai toujours cru : il n’y a rien que l’Amérique ne puisse faire - lorsque nous le faisons ensemble. Nous devons simplement nous rappeler que nous sommes les États-Unis d’Amérique." (source de la traduction) (lettre originale ici)

 Joe Biden a donc déjà donné sa préférence à sa vice-présidente, Kamala Harris, pour le remplacer, comme candidat et comme Président.e.  Pourquoi pas ? 

source


Une femme à la tête des USA ? Une idée qui, je l'avoue, me séduit. Mais j'ignore totalement à l'heure où j'écris ces mots si elle a des chances d'être investie par son parti. De loin, à travers mon ignorance de la politique américaine, j'ai l'impression que la crédibilité des candidats américains apparait davantage conditionnée par leur compte en banque et à leur capacité à lever des fonds pour faire campagne que pour la qualité de leurs propositions et de leurs idées. Sans quoi les américains n'auraient pas élu un imbécile comme Reagan, ou pire, comme Trump.

Et en cela, je ne considère pas qu'il s'agit d'un système conforme à l'idée que je me fais de la démocratie. 

Post-scriptum : voilà qui est plutôt bon signe, et fait pour me rassurer... L'inverse de Trump, somme toute :) 

source

Sur le sujet, lire aussi... 

Un 1er Mai sous le signe de la trahison d' #ArcelorMittal

source  En Lorraine, on connait bien la façon d'opérer de ce groupe sidérurgiste mondialisé, dont le grand patron et son père , le fonda...