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Trump refuse un député écologiste français sur ses terres, à Fascistoland #LaDigue

 

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Pouria Amirshahi est un personnage politique que je respecte pour avoir suivi sa trajectoire depuis de longues années. Son positionnement, sans être tout à fait conforme à ma propre orientation politique, me convient dans la mesure où il s'est montré d'une droiture sans faille face à l'extrême-droite. Je ne conserve toutefois que peu de traces dans mes archives à son sujet. On le retrouve ici dans un manifeste "pour l'accueil des migrants" en 2018. Où là encore, en 2016, s'opposer à la honteuse "loi travail" d' El Khomri. Et enfin ici s'opposer au virage antisocial impulsé par Hollande et Valls, ce fauxcialisme que je n'ai cessé de dénoncer alors, qui lui a valu de quitter le Parti dit "socialiste" pour se réfugier chez les écolos. Et comment vous dire... Moi, quelqu’un qui s'oppose à Valls pour de très bonnes raison ne peut que m'être un tantinet sympathique. 

Et voilà que j'apprends dans cet article qu'il est " Co-initiateur de la Digue, "une coordination de parlementaires qui veut contrer l'expansion du néo-fascisme dans de nombreuses démocraties libérales". Cela ne me surprend pas. Par delà nos différences politiques, nos ennemis sont communs. Et comme j'apprécierais, tellement, que d'autres nous suivent dans cette coalition contre le pire que cette satanée époque nécessite de toute urgence, tant il est à notre porte, et même en place, avec des gens comme Retailleau et Darmanin. 

Aussi, il n'y a pas à se torturer la tête cent sept ans pour comprendre pourquoi diantre ce député, précisément, n'est pas le bienvenu dans l'Amérique de Trump. Tout est là pour nous opposer, Pouria comme moi, à ce fasciste là. Que ce soit sur les sujet de l'immigration ou de la défense de l'environnement, en effet, Trump est notre ennemi. Que nous ne soyons pas les bienvenus dans ce qu'il considère comme son royaume, tant que son peuple n'aura pas réussi à s'en débarrasser définitivement, nous est une forme d'honneur décernée à notre constante lutte contre la pourriture fasciste. 

 "Cette décision politique n'a rien d'anodine, dans un contexte d'embrasement du monde, de bascule des démocraties dans l'illibéralisme, de montée du néofascisme identitaire", dénonce la Digue dans un communiqué. 

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 Toutefois, comme je l'ai lu dans cet article, il ne sert à rien selon moi d'attendre quoi que ce soit du pouvoir macroniste, qui s'est gravement compromis dans cette lutte contre l'extrême-droite, en acceptant des gens comme Retailleau et Darmanin. 

  "Alertée, la diplomatie française – le président de la République au premier chef – tente de faire changer la décision et de trouver une issue positive", assure-t-elle.

Macron fait clairement partie du problème. 

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