La Forge de l'Opinion

Aujourd'hui est un jour qui n'a rien d'historique. Cette élection risque fort en effet de passer sous les radars, par manque de visibilité médiatique. Pourtant, près de 40 000 électeurs potentiels vont pouvoir voter l'orientation de leur parti, le PS, à l'occasion de son 81ème congrès. Celui-ci devra départager l'actuel secrétaire général du PS, Olivier Faure, qui se représente, de Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale,  et du 3ème prétendant au trône, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol.  source   ( on notera au passage la mine réjouie de ces militants "socialistes" qui "participent" au naufrage)  Ce n’est vraiment pas un événement. Seulement l'énième épisode d’une série médiocre qui nous refera, encore et encore, le coup de la trahison des sociaux-traîtres, comme on en a tristement l'habitude quand on a mon âge.  Eux appellent ça “redonner une ligne à la gauche”...  Mais en réalité, il s...

C'est une histoire qui fait mentir l'adage. Au PS, on ne s'unit pas pour gagner, mais pour perdre. 3 des 5 candidats (Boris Vallaud s'abstient courageusement) s'unissent en effet pour faire perdre Olivier Faure, qui se représente au titre de secrétaire général du parti.  source  Or, quand on sait que sans le NFP , les soi-disant socialistes ne représentent que 6 % des voix, et qu'ils ont pu sauver leurs postes grâce à l'union, forcément, on  ne peut que se montrer sceptiques quand à la stratégie collective adoptée par certains fauxcialistes qui tiennent absolument à faire pencher la balance à droite. Le fait qu'ils aient couvé Macron pour en arriver à leur situation actuelle, tellement marginale que plus personne ne se préoccupe de leur avis,  ne leur a visiblement pas servi de leçon. Aux mêmes causes, les mêmes effets. S'ils partent seuls, et divisés qui plus est, dans la course aux prochaines élections, ils feront encore dans les 5 %, au mieux.  M...