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mercredi 26 mars 2025

Jusqu'où nous mène la bêtise crasse de la #transphobie ? Aujourd'hui, en #Arkansas...

 Je savais, bien sûr, que les USA étaient en proie à une vague réactionnaire conservatrice ahurissante dont Trump est l'incarnation abrutissante, qui nous gratifie chaque jour d'un événement abêtissant supplémentaire. Mais dans certains états, il ne fait pas que frôler les espaces intersidéraux. En Arkansas, l'obscurantisme atteint de tels niveaux inégalés,  qu'ils n'ont rien à envier aux règles absurdes,  si effroyablement sexistes des talibans. Un tel conservatisme relève de la haine des différences davantage que de l'analyse politique. Ainsi, ceux qui ont proposé une telle loi doivent probablement faire partie d'une secte radicale dont j'ignore la nature, mais dont l'impact est certain. Mais trêve de préambule, voici à quoi je veux en venir : 

source

J'ai pris connaissance de cette information sur BlueSky, via un site dont je me méfie dans la mesure où il m'a déjà habitué à des fakenews et autres informations non vérifiées, 7sur7.be. Mais grâce à Louise, j'ai trouvé cet article de newsweek ci-dessus. 

A sa lecture attentive, on y apprend que le problème est beaucoup plus vaste et grave en fait qu'une simple histoire de longueur de cheveux... contrairement à ce que laissait supposer l'article de 7sur7.be. 


[On remarquera  d'ailleurs, entre parenthèses ou pas, que même cet article est très genré, puisqu'on peut également avoir à reprocher, dans la vision archaïque de ces Maga dont il s'agit,  à un homme d'avoir les cheveux longs, ce qui fut longtemps mon cas (et pour tout dire, j'aspire à y revenir). ]

On nous révèle en effet sur Newsweek qu'une représentante républicaine, Mary Bentley, et le sénateur Alan Clark,  ont déposé un projet de loi (N°1668) 1668, connue sous le nom de "Vulnerable Youth Protection Act" (loi sur la protection des jeunes vulnérables), visant à criminaliser la transition et ceux qui la faciliteraient. Si elle est adoptée, cette loi permettrait aux parents de poursuivre en justice toute personne qui serait suspectée de faciliter la transition de genre d'un mineur, avec un délai de prescription de 15 ans.

On croit rêver, mais l'Amérique de Trump, ça ne fait vraiment pas envie. On a l'impression chaque jour un peu plus de se retrouver dans un mauvais épisode d'une médiocre série écrite par des évangélistes qui voudraient nous ramener à l'époque de la colonisation de l'Amérique...  A quand la criminalisation du port du pantalon par les femmes ? 

Qui veut vraiment de ce monde là ? 

Le projet de loi de l'Arkansas définit la "transition sociale" comme tout acte par lequel un mineur adopte une identité de genre différente de son sexe biologique, y compris les changements de vêtements, de pronoms, de coiffure et de nom. Selon cette définition, un coiffeur, un enseignant ou un conseiller d'orientation pourrait être poursuivi en justice pour avoir soutenu l'identité de genre d'un enfant.

Le projet de loi permet d'intenter des actions en justice jusqu'à 15 ans après l'incident, avec des dommages-intérêts allant de 10 000 à 10 millions de dollars dans les cas où un mineur a reçu des soins conformes à son identité de genre.

(traduction par Deepl, source)

lundi 22 juillet 2024

Bonne chance, @KamalaHarris

 

source
 

Une petite aparté pour commencer :  à l'occasion de ce billet d'humeur, je découvre que le Président américain se nomme en réalité pour l'Etat Civil de son pays Joseph Robinette Biden. C'est vraiment ridicule, et je comprends qu'il n'ait pas choisi de l'ébruiter. Sans quoi cela entacherait sérieusement sa crédibilité, et entamerait ses chances de concourir... à sa "propre" succession.

Un peu plus sérieusement,  ce n'est pas son deuxième prénom qui explique son retrait de la campagne présidentielle américaine.  En fait, une partie de son propre camp le pressait déjà instamment de retirer sa candidature avant la convention nationale, en août, pendant laquelle il devait être formellement investi.

La candidature de l'octogénaire n'a en effet cessé d'être critiquée en raison de son âge avancé. Les premiers à faire ce reproche au démocrate ont été ses adversaires républicains, qui dans le sillage de Trump, cet immonde personnage, ne répugnent jamais à aucune bassesse, et surtout pas l'âgisme, cette discrimination aussi intolérable que d'autres.  Pourtant leur ignoble candidat n'a que 4 ans de différence. Mais la honte ne les étouffe pas. 

Le sort de l'actuel Président américain semblait cependant déjà scellé par sa médiocre prestation lors du débat contre Donald Trump du 27 juin. Certains moments malaisants pendant lesquels Biden semblait se trouver en pleine confusion mentale, comme perdu, ou cherchant ses mots, ont jeté le trouble sur sa capacité à tenir un autre mandat.

 Mais par delà son âge, ce sont également les nombreuses gaffes de Biden qui peuvent expliquer ce retrait, et le souhait des démocrates de le voir se retirer. En février 2024, il avait ainsi confondu Macron et... Mitterand. Ce n'est pas franchement le même calibre, ni la même génération,  vous avouerez. Début juillet encore, lors d'un sommet de l'Otan, le démocrate a été épinglé pour avoir annoncé par erreur le "président Poutine" au moment d'accueillir son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Franchement, oui, ça fait tache.

Voici la lettre officielle par laquelle il a fait connaitre ses intentions, traduite en français :

"Mes chers compatriotes,

Depuis trois ans et demi, nous avons fait de grands progrès en tant que Nation.

Aujourd’hui, l’Amérique a l’économie la plus forte du monde. Nous avons réalisé des investissements historiques dans la reconstruction de notre pays, dans la réduction du coût des médicaments pour les personnes âgées et dans l’accès à des soins de santé abordables pour un nombre record d’Américains. Nous avons fourni des soins indispensables à un million d’anciens combattants exposés à des substances toxiques. Nous avons adopté la première loi sur la sécurité des armes à feu depuis 30 ans. Nommé la première femme afro-américaine à la Cour suprême. Et nous avons adopté la législation climatique la plus importante de l’histoire mondiale.

L’Amérique n’a jamais été aussi bien placée pour montrer la voie qu’aujourd’hui.

Je sais que rien n’aurait été possible sans vous, le peuple américain. Ensemble, nous avons surmonté une pandémie centennale et la pire crise économique depuis la Grande Dépression. Nous avons protégé et préservé notre démocratie. Et nous avons revitalisé et renforcé nos alliances dans le monde entier.

Vous servir comme président a été le plus grand honneur de ma vie. Et bien que mon intention était de me représenter, je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat.

Je m’exprimerai à la Nation plus en détail sur ma décision plus tard cette semaine.

Pour l’heure, permettez-moi d’exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui ont travaillé d’arrache-pied pour me voir réélu. Je tiens à remercier la vice-présidente Kamala Harris pour avoir été une partenaire extraordinaire dans tout ce travail. Et permettez-moi d’exprimer ma sincère gratitude au peuple américain pour la foi et la confiance que vous avez placées en moi. Je crois aujourd’hui ce que j’ai toujours cru : il n’y a rien que l’Amérique ne puisse faire - lorsque nous le faisons ensemble. Nous devons simplement nous rappeler que nous sommes les États-Unis d’Amérique." (source de la traduction) (lettre originale ici)

 Joe Biden a donc déjà donné sa préférence à sa vice-présidente, Kamala Harris, pour le remplacer, comme candidat et comme Président.e.  Pourquoi pas ? 

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Une femme à la tête des USA ? Une idée qui, je l'avoue, me séduit. Mais j'ignore totalement à l'heure où j'écris ces mots si elle a des chances d'être investie par son parti. De loin, à travers mon ignorance de la politique américaine, j'ai l'impression que la crédibilité des candidats américains apparait davantage conditionnée par leur compte en banque et à leur capacité à lever des fonds pour faire campagne que pour la qualité de leurs propositions et de leurs idées. Sans quoi les américains n'auraient pas élu un imbécile comme Reagan, ou pire, comme Trump.

Et en cela, je ne considère pas qu'il s'agit d'un système conforme à l'idée que je me fais de la démocratie. 

Post-scriptum : voilà qui est plutôt bon signe, et fait pour me rassurer... L'inverse de Trump, somme toute :) 

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