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Jusqu'où nous mène la bêtise crasse de la #transphobie ? Aujourd'hui, en #Arkansas...

 Je savais, bien sûr, que les USA étaient en proie à une vague réactionnaire conservatrice ahurissante dont Trump est l'incarnation abrutissante, qui nous gratifie chaque jour d'un événement abêtissant supplémentaire. Mais dans certains états, il ne fait pas que frôler les espaces intersidéraux. En Arkansas, l'obscurantisme atteint de tels niveaux inégalés,  qu'ils n'ont rien à envier aux règles absurdes,  si effroyablement sexistes des talibans. Un tel conservatisme relève de la haine des différences davantage que de l'analyse politique. Ainsi, ceux qui ont proposé une telle loi doivent probablement faire partie d'une secte radicale dont j'ignore la nature, mais dont l'impact est certain. Mais trêve de préambule, voici à quoi je veux en venir : 

source

J'ai pris connaissance de cette information sur BlueSky, via un site dont je me méfie dans la mesure où il m'a déjà habitué à des fakenews et autres informations non vérifiées, 7sur7.be. Mais grâce à Louise, j'ai trouvé cet article de newsweek ci-dessus. 

A sa lecture attentive, on y apprend que le problème est beaucoup plus vaste et grave en fait qu'une simple histoire de longueur de cheveux... contrairement à ce que laissait supposer l'article de 7sur7.be. 


[On remarquera  d'ailleurs, entre parenthèses ou pas, que même cet article est très genré, puisqu'on peut également avoir à reprocher, dans la vision archaïque de ces Maga dont il s'agit,  à un homme d'avoir les cheveux longs, ce qui fut longtemps mon cas (et pour tout dire, j'aspire à y revenir). ]

On nous révèle en effet sur Newsweek qu'une représentante républicaine, Mary Bentley, et le sénateur Alan Clark,  ont déposé un projet de loi (N°1668) 1668, connue sous le nom de "Vulnerable Youth Protection Act" (loi sur la protection des jeunes vulnérables), visant à criminaliser la transition et ceux qui la faciliteraient. Si elle est adoptée, cette loi permettrait aux parents de poursuivre en justice toute personne qui serait suspectée de faciliter la transition de genre d'un mineur, avec un délai de prescription de 15 ans.

On croit rêver, mais l'Amérique de Trump, ça ne fait vraiment pas envie. On a l'impression chaque jour un peu plus de se retrouver dans un mauvais épisode d'une médiocre série écrite par des évangélistes qui voudraient nous ramener à l'époque de la colonisation de l'Amérique...  A quand la criminalisation du port du pantalon par les femmes ? 

Qui veut vraiment de ce monde là ? 

Le projet de loi de l'Arkansas définit la "transition sociale" comme tout acte par lequel un mineur adopte une identité de genre différente de son sexe biologique, y compris les changements de vêtements, de pronoms, de coiffure et de nom. Selon cette définition, un coiffeur, un enseignant ou un conseiller d'orientation pourrait être poursuivi en justice pour avoir soutenu l'identité de genre d'un enfant.

Le projet de loi permet d'intenter des actions en justice jusqu'à 15 ans après l'incident, avec des dommages-intérêts allant de 10 000 à 10 millions de dollars dans les cas où un mineur a reçu des soins conformes à son identité de genre.

(traduction par Deepl, source)

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