Après avoir abusé les électeurs, dans le seul but de se maintenir au pouvoir plus longtemps que son prédécesseur, le premier ministre a prétendu organiser une concertation sur les retraites.
Quelques semaines plus tard seulement, sachant que le danger existait déjà alors, il utilise à présent le prétexte totalement fallacieux du contexte international pour écraser toute velléité d'une plus grande justice sociale sur le sujet.
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Comme c'était tristement prévisible.
Ceux qui pensaient que leur présence à la table des négociations allait changer quelque chose à la nature de ce régime d'exception en sont donc pour leurs frais. Les soi-disant "socialistes" l'ont dans l'os jusqu'au coude, et continuent pourtant de se prendre au sérieux. Comme ils sont pathétiques...
Cette décision est terrible pour le ressentiment qu'on peut avoir envers nos politiques. Quelle crédibilité ont-ils encore, alors qu'elle était déjà si amoindrie par le niveau de corruption de ce pays, proche de celui du Turkménistan ou de la Corée du Nord ?
Voilà qui ajoute un deuxième clou sur le cercueil de la démocratie, après celui du déni du résultat de la dernière élection.
En l'absence de riposte populaire d''ampleur face à tant d'incurie de nos gouvernants, nous sommes mûrs et archimûrs pour l'avènement du fascisme, quel qu'en soit la forme.
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