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Contrôle des médias : Là Où Macron et ses amis passent, la démocratie ne repousse plus

 Dans cet article de la semaine dernière, j'évoquais le comportement qui m'a semblé - et pas qu'à moi seul - compromis du Président de la commission d'attribution  et de contrôle des contenus des chaînes de la TNT, le député Renaissance Quentin BATAILLON, suite à sa malheureuse apparition dans l'émission de l'immonde HANOUNA. J'y pointais déjà quelques indices de ce qui pourrait fort ressembler à une connivence, ou tout au moins à une convergence d'intérêts du mouvement présidentiel avec la galaxie Bolloré. Laquelle, il est utile de le préciser, produit médiatiquement et idéologiquement ce que l'on fait de pire dans notre pays en termes d'idées, de propos et de mésinformation à combattre impérativement par tout démocrate et progressiste qui se respecte. CNEWS, le JDD, Europe 1, tous les médias passés sous son contrôle exhalent une odeur assez pestilentielle, faite de racisme, de xénophobie, et de fake news toujours orientées vers la consolidation de leur positionnement politique extrêmement droitier. 

Et voilà que j'apprends à présent, grâce à ce média alternatif auquel j'ai le grand plaisir d'être abonné,  Les Jours, qu'une fois de plus, les députés de Renaissance ont fait obstacle à un projet de loi qui risquerait un peu trop de contrarier les intérêts du grand argentier de la pensée réactionnaire de notre pays : 


On apprend en effet dans cet article cet événement troublant, qui vient ajouter une cerise sur le gâteau moisi que nous sert si volontiers chaque jour la Macronie. Souvenez vous... En juin 2023, une grande partie du monde médiatique et politique s'indignait de la nomination par Bolloré de l'ancien rédacteur en chef de Valeurs actuelles, Geoffroy Lejeune. Lequel ne s'était pas particulièrement illustré par sa franche humanité ni sa grande ouverture envers les idées progressistes sociales. Sans parler de son absence totale de déontologie journalistique. Les Unes qu'il assumait était un feu d'artifice d'images racistes et de titres appelant à la haine et à la violence, bien dégueulasses pour faire du clic sensationnaliste. Suite à cet épisode, qui risquait comme cela a été par la suite démontré,  de confier l'un des joyaux du P.A.F. à la fachosphère, un projet de loi "transpartisane" avait vu le jour. Le texte prévoyait comme le précise le texte des Jours de "donner aux rédactions le droit d'agréer leur directeur de rédaction par un vote des journalistes . Ô mais quelle horreur que voilà ! C'en était trop pour les amis de Bolloré. Le projet est passé à la trappe par un tour de passe passe auquel les macronistes nous ont tristement habitués. Au détriment le plus strict de l'esprit démocratique. Car là Où Macron et ses amis passent, la démocratie ne repousse plus...  

Post-scriptum : je comprends mieux... Le barrage, qu'ils disaient....


 

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