Quand je suis tombé sur cette publication de Nils Wilcke sur Blue Sky (hé oui, twitter, c'est définitivement fini) j'ai voulu en savoir un peu plus que ce que permet 300 caractères, et je n'ai pas été déçu :
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Difficile après cela de croire au grand courage et à leur détermination à participer aux grandes causes humanistes de nos vedettes préférées. Je sais, ça décile. Apprendre que des féministes d'opérette (qui viennent qui plus est de signer une tribune prétendant défendre un féminisme moins radical, dit "universaliste", dans laquelle on s'étonne de trouver certains noms), répugnent à répondre à visage découvert à une commission d'enquête parlementaire, voilà qui ne m'étonne guère. Il ne faudrait pas se faire trop d'ennemis chez les financeurs du spectacle vivant. Surtout quand cela vient de cette mythomane sans la moindre once de crédibilité (si ce n'est pour les médias main stream qui ne font pas leur boulot de fond) qu'est Caroline Fourest. A mes yeux, ces gens sont de la même veine idéologique absconse que ceux qui ont signé une autre tribune contre wikipédia. Rien à voir, vraiment ? Je vais vous mettre sur la voie. Un petit point commun : leur républicanisme. Car chaque fois que vous verrez mentionné le terme d'universalisme, vous pouvez à coup sûr voir derrière cet écran de fumée la main du Printemps Républicain dans la culotte de leurs frères et sœurs. Car ces gens là aiment bien se faire les arbitres du politiquement correct, et du socialement admissible. Démonstration :
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... Mais peut-être préfèrent-elles, ces "féministes" là, celui de Némésis ? Ce féminisme identitaire encadré par la plus pure incarnation du Patriarcat : ces beaux policiers virilistes qu'elles appellent de leurs vœux quand elles sont confrontées à des militantes féministes déterminées à défendre les droits des femmes quelles que soient leur couleur. Et donc pas seulement les droits des femmes blanches forcément violées exclusivement, tout le monde le sait, par des étrangers si possibles musulmans. En dépit de toute réalité factuelle.
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Il faut dire que ce féminisme qui devient étonnement si légitime est encensé par un Ministre de l'Intérieur si politiquement neutre à leur endroit...
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Aucun étonnement donc à voir le préfet de police de Paris, dont on connait à présent l'appétence particulière pour le féminisme radical, qu'il cherche si fallacieusement à interdire, défendre bec et ongles la fine fleur de ce fascisme résolument genré.
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Quant au féminisme de Fourest, on le recherche encore... Surtout après sa tentative de brûlot anti-me-too truffé d'erreurs factuelles (c'est dire assez de son féminisme en actes !). Car lorsqu'elle est convoquée à l’Assemblée par la commission d’enquête sur les violences
dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de
la mode et de la publicité, voilà ce qu'elle répond :
« Les commissions d’enquête ne sont pas à la carte », rappelle Sandrine Rousseau. La députée écolo n’a pas apprécié le refus de l’essayiste Caroline Fourest de se présenter devant l’instance. « Je n’en vois pas l’intérêt », réagissait l’essayiste auprès de Libération, qui a révélé ce faux bond. (source)
Son intérêt est en effet ailleurs que dans le féminisme. Il faut bien financer ses publi-reportages que personne ne regarde.
Mais ne désespérons pas : peut-être que Caroline Fourest emploiera sa notoriété un jour pour autre chose que sa petite personne.
NB. C’est à lire pour prolonger le thème de ce billet :
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