Accéder au contenu principal

Comment et pourquoi je me suis extirpé du merdier idéologique pestilentiel d'@ElonMusk #HelloQuitteX

 

source

 Aujourd'hui, à 14H00, à l'occasion de la cérémonie d'investiture de cet immonde imbécile absolu qu'est le nouvel ancien président des USA, de nombreuses personnalités politiques, des médias, et du monde culturel, artistique, et associatif, ainsi que des communes et des régions de France ont décidé de se joindre à l'Appel d' HelloQuitX en quittant définitivement le réseau social d'Elon Musk, l'ex-Twitter dénommé X par le fait du prince. 


Pour ma part, je n'ai même pas eu la patience d'attendre jusqu'à ce moment là, et j'ai totalement débranché mon compte sur X dès samedi soir. 

Mes raisons sont nombreuses, et rejoignent la plupart de celles énoncées par les différents partis, mouvements, associations et personnalités qui adhèrent à cette désaffection d'un soi-disant réseau social devenu un nid de racistes, de xénophobes, de complotistes de tous poils, et profondément imprégné de désinformation. 

"Depuis le rachat de la plateforme par Elon Musk, les propos mensongers, haineux, racistes, révisionnistes qui se répandent sur X menacent nos démocraties", s'est alarmé la semaine dernière le président de la Région Bretagne Loïg Chesnais-Girard (ex-PS), dénonçant un réseau "qui refuse d'appliquer les règles européennes de contrôle". Même causes, mêmes effets pour l'Ille-et-Vilaine dont l'exécutif fustige un "niveau de toxicité (...) plus acceptable".

"Face à désinformation massive, au harcèlement, à la violence, aux soupçons d'ingérences étrangères... Il n'y a plus de doute, le réseau social X est aujourd'hui au service d'une idéologie d'extrême droite", plaide de son côté le président de la Loire-Atlantique Michel Ménard (PS). Depuis l'élection de Donald Trump, le milliardaire libertarien et patron de X Elon Musk multiplie les prises de position politiques favorables aux partis d'extrême droite, parfois en pleine campagne électorale comme en Allemagne. (source)

En plus des arguments énoncés dans cet extrait d'article, notons pêle-mêle : 

- le fait que rester sur ce réseau asocial si éminemment toxique contribue à cautionner l'idéologie d'extrême-droite de son propriétaire, qui ne se cache même plus d'être un grand facilitateur et financier de l'Internationale réactionnaire, en soutenant ouvertement les partis d'extrême-droite et leurs dictateurs sur toute la planète.  

- Sa présence sur X contribue donc au financement de l'extrême-droite à travers le monde, et  constitue même indirectement un soutien à cette idéologie détestable. 

- La soi-disant défense de la liberté d'expression invoquée par Musk n'est que le faux-nez de la libération de la parole fasciste, raciste et révisionniste, complotiste, désinformationnelle. 

-  l'algorithme  mis en place par Musk n'est absolument pas transparent et permet de provoquer quasi exclusivement des clashs plutôt que des débats qui, bien que pouvant être divergents, auraient pu sans lui se montrer plus courtois. 

- Il n'y a plus aucune modération sur X, et n'importe quel propos même criminel peut y être tenu en toute impunité. Or, je ne connais aucune société viable sans un minimum de règles de vie en commun. 

- Lorsque tous les dégoutés comme moi s’en vont, il ne reste plus que les dégoûtants". Exemple : 

En tous cas, de mon point de vue personnel, je suis franchement soulagé et je me sens beaucoup plus léger d'avoir réussi à m'être extirpé de ce cloaque puant qu'est l'univers de Musk. Pour vous dire la toxicité de cet outil de (non) communication unidirectionnelle qu'était devenu X, à peine quelques minutes avant d'y supprimer mon compte, j'étais encore tancé par un imbécile identitaire bouffi de vocabulaire pré-mâché et pré-digéré par d'autres qui m'assénait du woke et du punk à chien pétri 'idéalisme à la con" qui croit que l'herbe est plus verte ailleurs. 

En effet. Elle l'est. Pour le moment. Car je n'ai aucun doute que ces gens là, qui ne se supportent pas eux même et ne trouvent un cautionnement à leur existence que par le fait de pourrir la vie des autres s'ennuieront bien vite de  nous et viendront nous chercher y compris dans nos aires sociales virtuelles propres. 

Incorrigibles et indécrottables. 

Je continuerai de les fuir comme la peste simplement pour le maintien de ma sérénité et de ma santé mentale. Ces gens ne savent que détruire, rien construire. Des parasites. 

Pour les autres, si vous souhaitez me rejoindre, je suis ici : @rolandiques.bsky.social

Qui m'aime nous suive ;)



 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Pourquoi les #républicanistes franchouillards s'en prennent à #Wikipédia ?

 La clique du Printemps Républicain a encore frappé. Elle a cru bon de s'en prendre à Wikipédia, encyclopédie collaborative à laquelle je suis personnellement très attaché.    Les (premiers, vraiment ?) signataires de ce texte sont consignés ici :    Premiers signataires (par ordre alphabétique) : Bernard Accoyer (ancien président de l'Assemblée nationale), Éric Anceau (professeur d'histoire contemporaine à l'université de Lorraine), Sophia Aram (humoriste), Thierry Ardisson (producteur de télévision), Muriel Attal (directrice de la communication chez France Télévisions), Olivier Babeau (président de l'Institut Sapiens), Élisabeth Badinter (philosophe, essayiste), Tristane Banon (romancière), Eugénie Bastié (journaliste du Figaro ), Pierre Bentata (essayiste, professeur d'économie), Muriel Beyer (éditrice), Jean-Michel Blanquer (président du Laboratoire de la République, ancien ministre de l'Éducation), Nicolas Bouzou (économiste, éditoria...

#Kanaky : #NotInMyName (Le temps des colonies est révolu !).

  source Je suis d'une génération qui a connu la tragédie de la grotte d'Ouvéa , laquelle a marqué les mémoires de beaucoup d'entre nous dès qu'on parle de la Nouvelle Calédonie. Depuis, comme beaucoup j'imagine (1),  je pensais et j'espérais qu'elle se dégagerait progressivement de la férule de la France. Mais je constate simplement aujourd'hui que du côté du pouvoir, il n'en est rien, et qu'il est en train de rompre avec tous les accords précédents devant mener à plus ou moins long terme à la décolonisation de ce territoire. Car tous les historiens et connaisseurs/ses de ce sujet s'accordent à confirmer que la manière forte n'est pas la bonne et ne le sera jamais sur ce territoire colonial,  marqué par tant de révoltes populaires. Cette façon de faire a systématiquement mené dans le passé à des situations insurrectionnelles aux conséquences humaines désastreuses. L'actuelle rébellion n'échappe pas à la règle, et je suis intimem...

Bonne chance, @KamalaHarris

  source   Une petite aparté pour commencer :  à l'occasion de ce billet d'humeur, je découvre que le Président américain se nomme en réalité pour l'Etat Civil de son pays Joseph Robinette Biden. C'est vraiment ridicule, et je comprends qu'il n'ait pas choisi de l'ébruiter. Sans quoi cela entacherait sérieusement sa crédibilité, et entamerait ses chances de concourir... à sa "propre" succession. Un peu plus sérieusement,  ce n'est pas son deuxième prénom qui explique son retrait de la campagne présidentielle américaine.  En fait, une partie de son propre camp le pressait déjà instamment de retirer sa candidature avant la convention nationale, en août, pendant laquelle il devait être formellement investi . L a candidature de l'octogénaire n'a en effet cessé d'être critiquée en raison de son âge avancé . Les premiers à faire ce reproche au démocrate ont été ses adversaires républicains, qui dans le sillage de Trump, cet immonde pe...