Ce que nous sommes nombreux à dénoncer depuis des années, cette lente mais progressive érosion de nos droits de manifester, de revendiquer, et de nous opposer aux forces antisociales de ce pays par une expression populaire légitime autrefois plus libre, est en train de prendre actuellement une tournure vertigineuse.
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Jamais pouvoir en place n'aura violé à ce point nos droits les plus fondamentaux. On ne compte plus les entraves à la liberté d'expression, à celle de manifestation, aux droits des journalistes et à la protection de leurs sources. Les bavures policières n'en sont plus tant elles deviennent systémiques. Alors que le racisme et l'homophobie au sein des forces de l'ordre est une évidence, dénoncée y compris en interne par des agents qui l'ont payé de leur carrière, le bras droit armé de Macron va jusqu'à faire tenter de faire taire par la force de l'intimidation judiciaire un syndicaliste qui n'a eu pour seul tort que de s'en offusquer par écrit. Il devient interdit à présent de manifester le moindre signe de compassion pour les palestiniens sans se faire accuser aussitôt d'antisémitisme ou d'apologie du terrorisme, jusqu'à l'absurde.
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Alors, quand je vois passer en effet ce rapport d'Amnesty International, décliné en plusieurs versions sur les réseaux sociaux, puis un communiqué de la LDH, oui, j'avoue, cela me fait du bien, de voir enfin montré du doigt ce qui doit impérativement l'être :
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Et il faut que cela cesse. D'une manière ou d'une autre.
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