vendredi 28 février 2025

la Marionnette de Bolloré bouge encore

 (Ecrasez le avec le pied gauche, ça porte bonheur ;). 


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 Voila quelqu'un qui a profondément avili le paysage audiovisuel français. Qui a nourri une génération entière de haine raciste, sexiste et homophobe. Qui a véritablement abîmé le niveau de la politique française, en entraînant des meutes de "fanzouzes" imbéciles à s'en prendre à tous ceux qui contrariaient son idéologie extrêmement droitière en des opérations de harcèlement insensées sur les réseaux sociaux. Qui a gravement porté atteinte à la dignité humaine à de nombreuses occasions. Qui a propulsé des fakenews à la pelle à l'occasion de multiples épisodes de désinformation malveillante, jusqu'à la dernière minute.  Qui a fait perdre des millions d'euros à sa chaîne, laquelle a fait l'objet, de son fait, de 36 mises en garde et amendes par l'Arcom. L'animateur a même été condamné personnellement pour ses propos orduriers insensés envers un député LFI. 

En raison de son comportement ivre de toute puissance, sans la moindre limite d'aucune sorte, la Chaîne dont il servait si mal les intérêts a été condamnée à la fermeture par l'Arcom, décision confirmée par le Conseil d'Etat.  Rappelons qu'il est inutile et absurde d'incriminer l'Arcom, puisque c'est la responsabilité, ou plutôt l' irresponsabilité même d'Hanouna qui a conduit à cette extrémité, puisqu'il a persisté à ignorer les mises en garde de la manière la plus ignoble qui soit. 

 

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De plus, J'ai rappelé dans un dernier billet sur le sujet qu'il était mensonger d'accuser l'Arcom ou les gauchistes dont je suis de porter atteinte à la liberté d'expression et de vouloir censurer C8 et cet ignoble personnage. C'est faux : si Bolloré voulait que C8 continue à émettre, il pouvait très bien le faire sur un autre canal, non public, et avec son argent. Et visiblement, il ne l'a pas souhaité. L'argument du chantage à l'emploi des salariés de la chaîne ne marche donc pas. Si Bolloré s'en souciait vraiment, il aurait fait le nécessaire. Mais visiblement, il s'en contrefout. Par contre, l'immonde Hanouna, contrairement aux salariés de C8, peut quant à lui toujours compter sur le grand argentier de l'extrême-droite,  si j'en juge par les dernières informations... Chassez le par la porte, il rentre par les fenêtres : 

Selon moi, très cyniquement, le groupe M6 compte sur les outrances d' Hanouna pour remontrer l'audimat de chaînes plus que minoritaires à la médiocrité déjà éprouvée. Une sentence populaire prétend que l'argent n'a pas d'odeur, mais celui-ci sent vraiment la merde, avec quelqu’un d'aussi ordurier qu'Hanouna. Avec lui,  la radio dans laquelle il se produira risque de ne plus être aussi fun que cela...

Les SDJ de M6 et W9, qui ne s'y sont pas trompé,  avaient à juste titre de solides appréhensions bien compréhensibles quant à l'arrivée de l'immonde guignol (et encore, c'est insulter Guignol). Voici le contenu de leur réaction en apprenant cette décision :

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 Pour ma part, je ne les regardais déjà pas, ces chaînes. Mais avec un tel arrivage prévisible d'immondices et de médiocrité, j'appelle très clairement au boycott, après avoir prématurément annoncé la mort médiatique tant espérée de ce sinistre personnage qui a tant pourri le débat démocratique. Et j'en suis fort attristé. Car cela ne va ni dans le sens de la qualité des programmes télévisuels, ni dans le sens de la sauvegarde de l'esprit démocratique. Mon peuple à moi, il mérite mieux que cette dégueulasserie là.

jeudi 27 février 2025

l'Etat français se rendra-t-il encore coupable d'autres Rémi Fraisse ? #GP2i


 Enfin. La responsabilité de l'Etat français dans la mort de Rémi Fraisse à Sivens est enfin reconnue. Non par ceux qui étaient au pouvoir et précisément en responsabilité à cette époque là, mais par la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH)

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 10 ans. Il aura donc fallu 10 longues années pour qu'une responsabilité soit enfin reconnue dans la mort de ce jeune manifestant écologiste.  J'ai suivi cette histoire de près pendant de longues années, et j'ai toujours été stupéfait de constater,  à l’occasion des différents épisodes judiciaires notamment, à quel point  les protagonistes de ce drame se sont durablement défaussés de quelque responsabilité que ce soit dans la mort de ce jeune homme.  Et en premier lieu, Bernard Cazeneuve, le ministre de l'intérieur de l'époque, un soi-disant socialiste, coupable de rien qui n'a assumé aucune responsabilité. Comme si la mort de Rémi Fraisse, c'était la faute à pas de chance, et non aux moyens disproportionnés employés et aux ordres qui avaient été donnés alors.  Et de cela, cet ancien ministre irresponsable sera éternellement redevable. 

Rémi Fraisse était pourtant un jeune (21 ans !) opposant écologiste pacifique, qui avait eu pour seul tort de se trouver là au mauvais moment : celui où l'Etat français a jugé bon de traiter les défenseurs de l'environnement comme de véritables criminels, des "ennemis intérieurs" qu'il fallait combattre quel qu'en soit le prix, et pourquoi pas tant qu'on y est avec le recours d'une véritable armée de robocops sur-entraînés et sur-armés. Tout le monde peut convenir de la démesure de moyens employés en pareilles circonstances.  De Notre Dame des Landes à Sainte Soline en passant par Sivens, l'histoire se répète, sans que nos "décideurs" n'en tirent de leçon. Cela n'a en effet pas beaucoup changé depuis,  quand on sait ce que l'on sait à propos, par exemple, des bassines.  Elles ont pourtant été déclarées illégales depuis, mais ce sont les opposants à ces projets d'accaparement de notre bien commun, l'eau, qui sont montrés du doigt. De la même manière, les opposants à l'A69 sont montrés du doigt, alors que ce projet inutile imposé à été déclaré comme n'étant pas d'utilité publique. Mais un peu trop systématiquement, l'Etat français passe outre, et ne se résigne à les abandonner que lorsqu'il était trop tard. Aussi, je ne peux que me ranger à l'avis du père de ce jeune militant écologiste, à qui je me dois de laisser le dernier mot concernant cette décision historique en matière de défense des droits environnementaux, actuellement tant décriés par ceux qui foncent dans le mur en klaxonnant comme les irresponsables qu'ils sont  : 

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Post-scriptum : apprendre le même jour que cette décision de la CEDH que le chantier de l'A69 est stoppé net par une décision de justice, que de bonheur ce serait ! Si l'Etat français ne se distinguait une fois de plus par son obstination lamentable... 



mercredi 26 février 2025

Liberté de la presse : la poutre dans l'oeil de Trump et la paille dans celui de Bayrou

 Il me semble plutôt intéressant mais aussi édifiant de comparer la réalité des symptômes du tournant autoritariste et anti-démocratique de notre société de part et d'autre de l'Atlantique, pour reprendre une expression journalistique un peu bateau ;)

Ainsi, je voudrais m'adresser aux bonnes âmes bien nées et aux chroniqueurs patentés qui s'indignent de ce qui se passe aux USA en termes de violation des droits humains, et de non-respect des règles démocratiques les plus élémentaires. Comme ils ont raison de s'indigner, je ne dirai pas le contraire. Mais ils seraient fort avisés de constater qu'il se passe très exactement la même chose dans notre pays, n'en déplaise aux macronistes et consorts qui ne manqueront pas de s'offusquer d'une telle affirmation.

J'exagérerais ? Un "simple" exemple : celui de la liberté de la presse, ce soi-disant  contre-pouvoir si affaibli aujourd'hui tant il est en proie,  ici comme là-bas,  à la pression des politiques qui ne supportent plus la  moindre vérité factuelle. Il est vrai qu'elle les dessert tellement... (On en a d'ailleurs, entre parenthèses,  un petit aperçu avec tous ces gens autour du Point qui sont partis en guerre contre Wikipédia. La couleur de leur nombril ne leur plait visiblement pas). Qui plus est,  contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'y a pas que le RN qui soit dérangé par cette fameuse "liberté de la presse" de plus en plus contestée par des gens que les scrupules et l'éthique comme la morale n'étouffent guère.

 Aux USA, l'équipe de Trump restreint de plus en plus les droits des journalistes, et vient de limiter très significativement les titres de presse et les personnes qui seront autorisés à entrer dans la Maison blanche. Cela crée la polémique aux states car depuis 1914, rien que ça, c'était la corporation des journalistes eux-mêmes  (l’Association des correspondants à la Maison Blanche, la WHCA),  qui désignait les journalistes accrédités. Mais Trump a décidé unilatéralement, sans concertation avec ladite organisation bien sûr, d'éjecter les journalistes désignés par la WHCA pour les remplacer par de plus dociles, à sa botte, cela va sans dire :


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Ce n'est pas très étonnant, vu la personnalité de Trump, me direz-vous. Il fallait s'y attendre. Sauf que, un léger détail cependant : ne soyez pas victimes de votre indignation sélective. Nous avons les mêmes, ici, en France. Ainsi, pour seul exemple, un journaliste qui faisait pourtant partie du pool de presse accrédité a été exclu du salon de l'agriculture à l'occasion de la déambulation du premier ministre car il avait osé poser la question qui fâche : celle de son silence complice dans l'histoire de Notre Dame de Bétharam (voir ici).

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On se souviendra en outre, sur le même registre, que Macron n'a pas attendu Trump pour appliquer ses méthodes en matière de restriction des droits du journalisme libre et non faussé :

source et suite ici

  ... Mais peut-être qu'un pays qui peut se flatter de figurer au 23 ème rang de la liberté de la presse dans le monde n'a pas de compte à rendre à quiconque ? Et sûrement pas au tribunal populaire auto-proclamé dont je suis l'unique membre accrédité ;) 

 Aux Etats-Unis, les journalistes résistent et tentent de défendre leur droit : celui d'appeler un chat un chat et le golfe du Mexique ce qu'il est. Ils ont décidé de porter l'affaire en justice. Ils estiment en effet que cette décision contraire à toute une tradition en matière de droit de la presse constitue qui plus est une violation du premier amendement de la Constitution américaine, laquelle garantit la liberté de la presse et d’expression.

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 Quid de la France ? L'AFP fera-t-elle de même ? Je suis comme une truie qui doute. Car pour le moment, seul le SNJ et l'association de la Presse Ministérielle protestent sur les réseaux sociaux :


 Il serait fort opportun que l'ensemble de la profession réagisse un peu plus efficacement et frontalement, avant qu'un gouvernement trumpiste à la sauce franchouillarde s'empare des manettes, comme cela nous pend au nez,  au vu et au su de tous. Des Retailleau et autres Darmanin n'ont-ils pas déjà tracé le chemin ?

 

 



mardi 25 février 2025

Brève du Grand Désordre Mondial : #Doge #Trump #Musk (boycott #airBNB ! #Tesla #HelloQuitX)

Tout comme je l'ai fait pour twitter X, je vais donc pour garantir ma cohérence interne devoir me passer à présent de louer des appartements de vacance, tout comme je le faisais autrefois (quand j'avais encore de l'argent) pour ne pas avoir à financer l'extrême-droite américaine : 

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Mais comme dit l'autre...


Joan Stavo-Debauge
‪@jostavodebauge.bsky.social‬
On peut vivre sans Airbnb, sans Tesla, sans Amazon et sans Twitter/X, si si, je vous l’assure 🤷‍♂️


 Je confirme.

Macron roulé dans la farine par Trump (une fois de plus).

 Mais qu'est-ce qu'il espérait, cet arrogant petit m'as-t-u-vu, en allant se faire une fois de plus humilier par le mafiosi suprême ? Comment espérait-il le convaincre alors qu'il ne représente rien de plus qu'un pet de mouche sur une toile cirée à l'échelle du monde ? 

 Même ma compagne, pourtant peu politisée, se demande ce que ce si petit président qui nous gouverne (si mal)  "est allé faire avec cette saloperie de Trump". Il n'y avait pourtant rien à attendre d'une telle rencontre, que personnellement je désapprouve totalement, même pour des raisons diplomatiques. Voilà un bien mauvais signal sur le registre des droits humains, que le président américain foule si brutalement du pied.  Trump doit comprendre à mon sens qu'il n'est pas le bienvenu, nulle part. Qu'aurait-on dit du Président d'alors s'il s'était rendu à Berlin pour rencontrer Hitler 😉 ? J'exagérerais ? Faut voir.... (et lire). C'est pourtant bien ce qui s'est passé, et avec tous les stigmates d'une complicité détestable,  qui plus est...

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Déjà, la prétention de Macron m'insupportait au plus haut point avant même qu'il ne rencontre ce Président américain, le pire de tous...  Vous savez, avec son petit air de faux prof imbu de lui-même qui sait mieux que tout le monde ce qu'il convient de penser sur des sujets qu'il ne maîtrise pourtant pas, comme lorsqu'il prétendait expliquer mieux que les professionnels du secteur eux mêmes les enjeux de l'IA... Bref.

"Tu ne peux pas être faible face au Président Poutine. Ce n'est pas toi. Ce n'est pas ta marque de fabrique. Ce n'est pas ton intérêt". 

Visiblement, si :

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Toute la réalité te contredit, Emmanuel. Rentre chez-toi et va faire ton cartable. Le temps est venu de retourner à l'école. Celle de la vraie vie. 

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lundi 24 février 2025

Bolloré jette sa marionnette aux orties #C8 #Hanouna

 Sur la saga C8, et l'immonde Hanouna, j'ai déjà beaucoup trop écrit, ici et ailleurs. Mais je voulais simplement rétablir une petite inexactitude, du même genre que celle de ces trumpistes hypocrites qui prétendent défendre la liberté d'expression tout en interdisant tout un tas de livres qui contrarient leur idéologie. Je veux parler de cette niaiserie qui consiste à laisser penser au grand public que la fermeture de C8 serait une forme de censure...

 


 C'est pourtant factuellement FAUX. Car si Bolloré voulait continuer à  émettre, il le pourrait fort bien. Mais pas sur des ondes attribuées par le service public, tout simplement. Bolloré devrait dans ce cas mettre la main au portefeuilles pour permettre à C8 de perdurer. Mais visiblement il préfère par médias et obligés interposés propager des éléments de langage permettant de défendre sa ligne idéologique discutable.   La preuve indéniable que le sort des salariés de cette chaîne, il s'en contrefout comme de sa première paire de chaussettes. 

Cette fausse croyance d'une liberté d'expression bafouée par l'Arcom ne serait pas si grave si la réalité factuelle suffisait à l'enrayer. Mais là où les choses sont plus graves, c'est lorsque nos "propres" (rires) dirigeants se mettent à relayer ce genre de bêtises qui ne servent les intérêts que d'un seul camp que, vous l'aurez compris, nous combattons ici frontalement, bien que nous ayons arrêté notre activité antifasciste. 

 l

lire l'article

Aussi, lorsque je vois ce genre de non-information relayée par un site à la crédibilité plus que discutable, comment dire... 


 

Je m'en abstiendrai : je l'ai déjà fait sur Blue Sky. Qui m'aime nous suive ;)

De toute façon, le sort de cette marionnette de Bolloré m'indiffère totalement, et je souhaite ardemment que ce sale type retourne dans le néant qu'il n'aurait jamais dû quitter. 

Post-scriptum : on me fait savoir dans l'oreillette que Plantu n'a (encore) toujours rien compris... La vieillesse est un naufrage, et Plantu l'illustre merveilleusement (comme nous l'explique ici Sandra sur Twog)

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vendredi 21 février 2025

Pourquoi les #républicanistes franchouillards s'en prennent à #Wikipédia ?

 La clique du Printemps Républicain a encore frappé. Elle a cru bon de s'en prendre à Wikipédia, encyclopédie collaborative à laquelle je suis personnellement très attaché. 

 


Les (premiers, vraiment ?) signataires de ce texte sont consignés ici : 

 

Premiers signataires (par ordre alphabétique) :

Bernard Accoyer (ancien président de l'Assemblée nationale),
Éric Anceau (professeur d'histoire contemporaine à l'université de Lorraine),
Sophia Aram (humoriste),
Thierry Ardisson (producteur de télévision),
Muriel Attal (directrice de la communication chez France Télévisions),
Olivier Babeau (président de l'Institut Sapiens),
Élisabeth Badinter (philosophe, essayiste),
Tristane Banon (romancière),
Eugénie Bastié (journaliste du Figaro),
Pierre Bentata (essayiste, professeur d'économie),
Muriel Beyer (éditrice),
Jean-Michel Blanquer (président du Laboratoire de la République, ancien ministre de l'Éducation),
Nicolas Bouzou (économiste, éditorialiste),
Yves Bréchet (membre de l'Académie des Sciences, ancien haut-commissaire à l'Énergie atomique),
Alexis Brézet (directeur des rédactions du Figaro),
Pascal Bruckner (philosophe),
Sylvie Brunel (géographe et universitaire),
Agnès Buzyn (médecin, ancienne ministre de la Santé),
Éric Chol (directeur de la rédaction de L'Express),
Daniel Cohn-Bendit (ancien député européen),
Jean-François Colosimo (directeur général des éditions du Cerf),
Julien Damon (sociologue),
Sophie de Closets (éditrice),
Kamel Daoud (écrivain),
François de Rugy (ancien président de l'Assemblée nationale),
Emmanuel Debono (rédacteur en chef du Droit de Vivre),
Michaël Delafosse (maire de Montpellier),
Julien Dray (ancien député),
Éric Dupond-Moretti (ancien garde des Sceaux),
Amine El Khatmi (essayiste),
Ruth Elkrief (journaliste),
Raphaël Enthoven (philosophe),
Fabrice Epelboin (spécialiste des médias sociaux, enseignant à Sciences Po),
Jonas Follonier, (rédacteur en chef de la revue, Le Regard Libre)
Jacques-Henri Eyraud (ancien président de l'Olympique de Marseille),
Marc-Olivier Fogiel (animateur, journaliste et producteur, ancien directeur général de BFMTV),
Caroline Fourest (réalisatrice et directrice de Franc-Tireur),
Philippe Foussier (essayiste, ancien grand maître du Grand Orient),
Émilie Frèche (écrivaine),
Marcel Gauchet (philosophe, essayiste),
François Gemenne (membre du Giec),
Xavier Gorce (dessinateur),
Jérôme Guedj (député),
Patrice Gueniffey (historien, directeur d'études à l'EHESS),
Nathalie Heinich (sociologue),
Bernard-Henri Lévy (philosophe, essayiste),
Philippe Juvin (médecin, député),
Rémi Kauffer (historien, journaliste),
Rachel Khan (écrivaine, juriste),
Klaus Kinzler (essayiste),
Étienne Klein (physicien, essayiste)
Gaspard Koenig (essayiste), 
Michel Lauzzana (député de Lot-et-Garonne),
Luc Le Vaillant (journaliste, responsable de la page Portraits et chroniqueur à Libération),
Noëlle Lenoir (juriste et ancienne ministre),
Thierry Lentz (historien et directeur de la Fondation Napoléon),
Nathalie Loiseau (députée européenne, ancienne directrice de l'ENA),
Alain Minc (essayiste et chef d'entreprise),
Benjamin Morel (constitutionnaliste),
Éric Neuhoff (journaliste et écrivain),
Pascal Perrineau (professeur associé au Centre de recherches politiques de Sciences Po),
Denis Olivennes (président d'Editis et du conseil de surveillance de CMI France),
Natacha Polony (journaliste),
Michaël Prazan (écrivain et réalisateur français), 
Jean Quatremer (journaliste à Libération),
Rudy Reichstadt (fondateur de Conspiracy Watch),
Dominique Reynié (politologue et directeur général de la Fondapol),
Iannis Roder (professeur d'histoire, membre du Conseil des sages de la laïcité),
Stéphane Rozès (politologue),
Éric Servat (hydrologue, directeur du Centre International Unesco sur l'Eau),
Eve Szeftel (directrice de la rédaction de Marianne),
Jean-Pierre Sakoun (président d'Unité Laïque),
Joann Sfar (dessinateur),
Abnousse Shalmani (écrivaine et réalisatrice), 
Guy Sorman (essayiste, président de la Maison Française, New York University),
Mario Stasi (avocat, président de la Licra),
Pierre-Henri Tavoillot (philosophe, essayiste),
Pascal Thomas (producteur et réalisateur de cinéma),
Vincent Trémolet de Villers (directeur délégué de la rédaction du Figaro),
Philippe Val (ancien directeur de publication de France Inter et Charlie Hebdo),
Mathias Wargon (médecin urgentiste),
Jean-Pierre Winter (psychanalyste),
Bernard Zekri (ancien directeur général des Inrockuptibles et de Radio Nova).

Sur la quasi totalité de ces noms, il y a matière à développer le fonds de ma pensée. Mais je dois me concentrer. Cette liste de personnalités plus ou moins "intellectuelles" (et à mon sens plus que confuses idéologiquement) s'est donc illustrée dans une tribune d'appelistes, dont une partie non négligeable est  bien connue pour son appartenance idéologique à ce que je nomme personnellement, non sans arrière pensée, les républicanistes.  

Mais clarifions les choses. Je les nomme ainsi  pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la plus évidente :  non seulement par rapport à leur adhésion pour une grande partie d'entre eux à la doxa du Printemps Républicain et de ses habituelles polémiques racistes,  toujours à la remorque de l'extrême-droite, généralement autour du thème de l'islam, que ces gens là ont assez visiblement en haine et pour obsession, comme l'incarne régulièrement l'une de leurs figures de proue qui ne fait plus rire grand monde, Sophia Aram, abondamment reprise par la facho/bollosphère. Doit-on y voir un signe ? ;)

 

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  Mais après tout, cela me permet en fin de compte de les classer assez invariablement  (et par commodité je l'avoue, ce qui satisfait mon petit confort personnel, en bon gauchiste qui s'assume) dans cette case là : complices de la fachosphère. 

Mais je les nomme également ainsi par ruse toute personnelle :  par confusion volontaire et cynique, afin de les disqualifier bien sûr, mais également parce qu'ils ne sont pas sans me rappeler par leurs positions politiques toutes personnelles le parti dit républicain en fRance, ainsi que leurs cousins américains du Parti dit lui aussi Républicain... 

Voilà qui nous conduit à devoir nous poser la question : au fait, qu'est-ce qu'un parti "républicain" ? J'ai autrefois (il y a maintenant 14 ans, un bail !) creusé un peu la question ici.  Mais force m'est de constater que depuis, ce républicanisme que je conchie allégrement pour des raisons historiquement et politiquement bien ancrées a produit un avatar bien monstrueux, connu sous le nom peu réjouissant pour notre avenir et celui de la démocratie de... Donald Trump. Un hasard, sans doute... Beau résultat. Il y a franchement de quoi être fier. Moi je dis bravo, les républicanistes !

 Mais quel rapport me direz-vous entre cette liste d'intellectuels de troisième zone signataires de cette tribune grotesque et malvenue avec Donald Trump ? Pour vous mettre un peu sur la voie de mon cheminement personnel parfois je l'avoue quelque peu tortueux, je vais vous donner un petit indice.  Quelqu'un que l'on ne peut qualifier de dangereux gauchiste le couteau entre les dents, ni même de partisan de LFI (rires, voir note (1), le respectable Nicolas Hénin, a eu la bonne idée de poser cette question pertinente, la seule qui vaille à mes yeux à propos de cette initiative malsaine et idéologiquement éminemment discutable :


cher Nicolas Hénin,

Je plussoie (2)

Je me questionne moi aussi à propos de l'origine de cette tribune (assortie d'une pétition sur change.org, il est utile de le préciser ;) que l'on ne connait pas puisque le texte ne fait aucune mention de quelque exemple que ce soit qui puisse étayer leur accusation un peu trop facile.  Sauf à propos, précisément, du support de cette tribune : Le Point.  Encore un hasard, sans doute. Aurait-elle un rapport avec ce qu'écrit Wikipédia à propos de cet hebdomadaire en effet malodorant pour les gens de ma famille politique ? Il faut y voir en tous cas le fil conducteur de mon billet d'opinion :


Alors, vous le voyez, maintenant, le rapport ? 

Le moment est venu de choisir son camp. Les signataires de cette tribune ont visiblement choisi le leur.  Et il ne va pas vraiment dans le sens de l'Histoire. Du moins si l'on ne considère pas le cours du fleuve international qui s'écoule sous nos yeux ébahis et notre pensée sidérée comme allant nécessairement dans le sens de celle de Trump et autres Musk... #jdçjdr

 (1) Nous qualifier de militant de LFi ou de mélenchoniste, ce serait un peu trop facile pour délégitimer notre propos à peu de frais comme le font si facilement ces gens là, à grands coups d'accusations d'antisémétisme un peu trop rapides et systématiques, sans autre forme de procès, pour mériter notre attention. 

(2) .... Comme le dirait un certain blogueur de ma (mé)connaissance,  dont je ne supporte pourtant pas la médiocrité générale et l'absence d'éthique personnelle même en peinture, d'autant plus que son positionnement confus m'indispose. 


Post-scriptum : on appréciera à leur juste valeur les méthodes de ces gens là... Moi qui les connait, je ne suis pas surpris puisqu'ils tentent régulièrement de faire perdre leur boulot aux gens qui les contrarie.

 

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 Post-scriptum 2 (désolé, je n'écris plus PS depuis longtemps, vous comprendrez aisément pourquoi !;)

On lira avec profit le billet que l'estimé Jean-Noël Lafargue consacre également à cette affaire, intitulé  Le Point Contre Wikipédia.  

source et suite ici


 [mise à jour de l’après-midi] 

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Cette lettre est visible ici.

Mise à jour [ au 25.o2.25] Jules qui suit l’affaire de près à publié un thread sur Blue Sky qui recense les derniers rebondissements de la guerre déclarée par Le Point à Wikipedia. Nous en sommes déjà à 5 papiers de ce torchon complotiste contre l’encyclopédie collaborative en ligne... Voir ici: 
On pourra également en prolongement de ce billet lire une autre analyse ici, chez Affordance, et une autre  là, chez Contre-Attaque.

mercredi 19 février 2025

Quand Retailleau couine, gauchiste toujours faire ça :)

Apprendre que l'on va enfin nous débarrasser de la lie médiatique déversée par C8, mais quel bonheur !

 

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On va donc enfin ne plus avoir à supporter, même quand on ne regarde surtout pas (1) le contenu ordurier et si indubitablement acquis à la cause de l'extrême-droite que nous inflige l'immonde Hanouna. Et de cela, vous m'en voyez ravi. 

Et quand qui plus est je prends connaissance de ceci... 


 ... si vous saviez comme j'en suis heureux. Tout ce qui contrarie Retailleau (et consorts) illumine mon petit déjeuner.

Comme dit l'autre 

" Le type a décidé de cocher toutes les cases du parfait guignol d'extrême droite."

Cette décision définitive du Conseil d'Etat permet en tout cas de constater que l'argent de Bolloré ne peut pas tout acheter. Et de cela, je me réjouis. C'est tellement salutaire pour la préservation de ce qu'il nous reste d'esprit démocratique !

(1)  La merde finit toujours par nous éclabousser qu'on le veuille ou non, dans cette société où tout est hyper-médiatisé.



Il nous reste le sabotage

 


 Un guide gouvernemental de l’époque de la Seconde Guerre mondiale sur le « sabotage simple » est devenu depuis le 1er février le livre le plus populaire sur le site du Projet Gutenberg, la principale plateforme mondiale de téléchargement d’ebooks gratuits et de livres de référence. Depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, il y a eu aux États-Unis aux alentours de 200 000 téléchargements. (source)

En prenant connaissance de cette information, en bon libertaire gauchiste qui se respecte, je n'ai pu m'empêcher de céder à ma curiosité.  Tout ce qui peut contrarier les pouvoirs en place me passionne forcément à plus d'un titre. Ne serait-ce que par intérêt sociologique. Et puis, après tout, si nous pouvons infliger sans trop de risques un coup de Tarnac aux imbéciles qui nous gouvernent en prenant des décisions aussi absurdes et inhumanistes que celles de Trump,  pourquoi s'en priver ? 

Et des USA à la France, il n'y a qu'un pas, pour certains vite franchi, n'est-ce pas ? ;)

Pour commencer, j'ai trouvé intéressant de rappeler ici la définition du terme de Sabotage

 Le sabotage est l'action de détériorer, mettre hors d’usage volontairement et le plus souvent clandestinement, du matériel, des machines, des installations militaires ou civiles, ou de désorganiser et de compromettre le succès d'un projet, d'une puissance politique ou d'une entreprise. 

J'ai cru bon de faire apparaitre en gras cette dernière partie car  c'est sur ce deuxième sens en effet que je souhaite orienter mon propos. Et c'est justement la vocation de ce manuel que téléchargent si allègrement une partie non négligeable de nos cousins d'Amérique... 

Que contient ce manuel pour lequel on se passionne si soudainement outre-Atlantique ? Voilà ce que j'ai trouvé sur Wikipédia

Sabotage des équipes

Parmi les techniques enseignées par le manuel, on peut citer dans les techniques de sabotage des équipes1, proche de ce que dit Charlie Munger, « Il est souvent plus facile de résoudre un problème après coup qu'avant »3 :
  • Miner le moral en offrant des promotions au personnel incompétent ;
  • Inciter à toujours suivre les canaux décisionnels, ne jamais les éviter pour accélérer les décisions ;
  • Parler fréquemment et longtemps en illustrant les différents points par des anecdotes ou des expériences personnelles, et mettre en avant, aussi souvent que possible des problèmes sans conséquences ;
  • Chipoter sur les mots précis de toutes les communications, comptes-rendus et résolutions ;
  • Tout renvoyer à des comités pour une étude approfondie avec des comités les plus larges possible, et tenter à chaque fois de rééxaminer les décisions prises dans les réunions précédentes ;
  • Interroger constamment la légitimité du groupe à réaliser des actions, en demandant si elles n'entrent pas en conflit avec les directives d'un échelon supérieur.
  • Prôner la prudence, agir en personne "raisonnable" et encourager chacun à faire de même, afin d'éviter toute décision hâtive qui pourrait s'avérer source de problèmes par la suite.
  • Encourager la « terreur de l'erreur », en minant l'autorité, la bravoure ou les personnes dirigeantes, en remettant en question la véracité de ce qu'elles font, même si c'est très clair.

Sabotage des actions

Parmi les techniques de sabotage des actions3 :
  • Ne pas réparer les moteurs à temps ;
  • Placer des outils à un mauvais endroit, les rendant durs à trouver, les oublier ou les faire se casser plus fréquemment ;
  • Pour les chauffeurs de bus, rater un arrêt par inadvertance, où un officier pourrait se trouver, ou devrait descendre ;
  • Les opérateurs de train peuvent donner des mauvais tickets au voyageurs, afin de les faire arriver à la mauvaise destination, ou bien donner deux tickets pour le même siège, afin de provoquer des retards.
  • Les concierges peuvent s'assurer que l'environnement du lieu de travail soit désordonné, en laissant les éléments sales ou en plaçant du riz dans le système de refroidissement de l'eau.
  • Ceux n'ayant pas d'emploi peuvent également être impliqués, en donnant des mauvaises directions lorsqu'on leur demande, en changeant les panneaux de direction pour orienter dans la mauvaise direction, ou bien prétendre ne pas parler la langue qu'utilise la personne.

 Ainsi, boucher les toilettes du ministère de l'Intérieur en y laissant tomber par mégarde un (ou plusieurs) rouleaux de papier sera toujours plus efficace que n'importe quelle diatribe contre l'immonde Retailleau.

Alors, si vous souhaitez sortir de votre sentiment d'impuissance actuel face au fascisme qui vient, vous savez à présent quelles actions peuvent encore se révéler à votre portée.

 #jdçjdr... et tout à la fois. 

L'avenir vous appartient.

mardi 18 février 2025

#A69 : mes félicitations publiques aux manifestants #Toulouse

 J'avais déjà évoqué ce sujet lors d'un précédent article, à l'occasion de la décision du rapporteur public qui concluait en l'absence d"intérêt public majeur.  Une simple illustration vaut mieux qu'un long discours pour démontrer en effet le peu d'utilité de ce projet, dont on sait bien ici quels intérêts si particuliers il sert... Et ce ne sont sûrement pas les nôtres ni ceux de l'environnement !

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Je reviens sur ce sujet car une audience judiciaire déterminante avait lieu ce matin au Tribunal de Toulouse... Une occasion pour les opposants de ce projet écocide ridicule de se faire entendre... et voir :

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On peut suivre le cours de l'audience en question ici. La décision a été mise en délibéré au 27 février 2025. A suivre donc. 

Pour ma part, je tiens à saluer publiquement les opposants de ce projet à qui je destine mon plus vif soutien. Bravo à vous, les écureuils ! ;) (et vive les hiboux.... aussi ;)

#Menard, COUPABLE de #Xenophobie, confond le #mariageblanc et le mariage réservé aux blancs

Ménard, le maire d'extrême-droite de Béziers, se complait une nouvelle fois dans une affaire bien glauque qu'il tente de médiatiser, avec succès comme à son habitude, à l'aide de médias bien complaisants,  hélas majoritairement acquis à sa cause bien dégueulasse. Le voilà qui tente de se victimiser, alors que le fond de l'histoire lui est pourtant quelque peu plus défavorable que son storytelling... du moins à la mesure de ma propre loupe personnelle : celle de convictions un tantinet plus humaniste. Ce n'est d'ailleurs pas bien difficile quand on connait le pédigrée bien chargé de cette 

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 Cet élu extrêmement droitier était en effet convoqué dans le bureau du procureur de Montpellier ce matin pour " avoir refusé de célébrer un mariage en 2023 entre une Française et un Algérien en situation irrégulière." Juste retour de boomerang pour un ignoble personnage dont la dénonciation avait conduit la personne algérienne en question a être expulsé dans la foulée. 

 



je n'aurai jamais de mots assez durs pour qualifier une telle ignoble idéologie, aussi inhumaniste.

Pourtant, alors que l'élu en question est à juste titre sommé de se présenter devant la justice, non pas pour sa xénophobie affirmée, mais pour avoir tout simplement enfreint la loi que lui moins que quiconque n'est sensé ignorer,  puisqu'il n'a pas à tenir compte de la situation sur le territoire pour marier ou non un couple, le voilà qui se met à crier à l'injustice, imité en cela par toute la constellation bolloréenne acquis à son ignoble cause. Des chroniqueurs d'Hanouna dans TPMP aux médias dûment estampillés acquis par le grand argentier de la fachosphère, comme CNews, Europe 1, le JDD et autres croupions de la fachosphère.

Ce qui m'a particulièrement choqué, ce sont les propos d'une certaine chroniqueuse de TPMP, qui surfe sur la vague de la Saint Valentin (qui ne peut pas et ne pourra jamais être visiblement celui de la Saint Mustapha) pour défendre Ménard, alors que ce dernier met un plaisir non dénué de sadisme pour casser une histoire personnelle qui ne colle pas du tout avec l'affichage idéologique qu'entend lui donner l'élu d'extrême droite, ainsi qu'en témoigne ce témoignage de la principale intéressée, à qui on interdit de vivre pleinement son amour : 

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Les propos de cette jeune femme n'ont pas varié dans la durée. Elle avait déjà été interviewée par France 3 en 2024 et avait tenu exactement le même discours.

L'argument de l'irrégularité du séjour en France de son compagnon brandi par la droite ne tient pourtant plus puisqu'il a été expulsé en Algérie, comme cela a été évoqué plus tôt dans ce billet.

 Pourtant, l'immonde Ménard continue de s'acharner sur ce couple, comme on le voit à la faveur des informations glanées ici et là.  Aussi, chacun.e se forgera son opinion sur le lieu et la ou les personnes sur lesquelles une réelle injustice s'abat réellement. Pour ma part, mon opinion est faite. Et vous ? 

Quand à Ménard, le procureur de Montpellier s'est également fait son opinion du comportement de l'élu d'extrême-droite, et a tranché ce matin : 

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On peut compter sur ses complices en haut lieu, Darmanin et Retailleau, qui partagent exactement les mêmes idées xénophobes et nationalistes, pour qu'il ne soit pas sanctionné trop durement... voire pas du tout. La suite au prochain épisode, je suis l'affaire de près ;)

lundi 17 février 2025

No Futur

 Nous sommes le Lundi 17 février 2025 et l'antépénultième motion de censure  (la 6ème en un mois !) ne sera toujours pas votée. Le premier ministre, malgré son silence complice sur une immonde affaire de pédocriminalité et ses mensonges répétés et avérés, n'est toujours pas démis de ses fonctions,  en dépit de son absence totale de probité. Aux USA, la bande à Trump peut continuer impunément de détricoter tous les droits sociaux des américains en toute impunité, jusqu'à se permettre de venir provoquer les européens eux-mêmes sur leurs valeurs fondamentales en se posant en donneurs de leçons... de fascisme international

Ce monde court à sa perte. Et je regarde, imperturbable, en grignotant des cacahuètes. Un tel monde ne mérite pas de survivre, lui qui roule à vive allure en klaxonnant si près du mur. 

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(lundi matin, chagrin...).

mercredi 12 février 2025

Après #HelloQuitX, #BoycottTesla ! #STOPMusk

 

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 Pour tout bon démocrate, défenseur des droits humains, et qui plus est gauchiste, il est forcément réjouissant d'apprendre que les ventes de Tesla sont en chute libre... 

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Quand on sait en effet que son propriétaire apporte son soutien public à la pègre internationale d'extrême-droite, raciste, xénophobe et LGBTphobe (que ce soit l'immonde Trump aux USA, un parti néo-nazi comme l'Afd en Allemagne,  ou  Meloni en Italie),  forcément, il doit impérativement y avoir des conséquences directes.  Et quoi de mieux que de le frapper au porte-monnaie ?

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 Cependant, passée l'émotion primaire de la satisfaction vengeresse, il vaut mieux éviter tout raccourci, même s'il nous convient bien. Car l'explication de la chute de Tesla pourrait bien se situer ailleurs... Tout d'abord, dans le vieillissement des modèles de Tesla, concurrencé par d'autres véhicules moins chers et plus récents ( BYD par exemple). Mais aussi par le fait que ceux qui projettent d'acheter une Tesla attendent peut être tout simplement la sortie du prochain modèle, courant 2025).

Cependant, il y a bien des raisons, autres, que l'attitude détestable de l'ignoble Musk, qui a déjà détruit Twitter, pour boycotter Tesla. Je viens d'ailleurs de découvrir un site , ici, qui liste méthodiquement les arguments en faveur d'une telle action,  que j'encourage bien évidemment. A la réserve près qu'un tel boycott ne concernera qu'une minorité de personnes qui a les moyens de s'offrir ce genre de véhicules, ce qui n'est clairement pas mon cas, pas plus que d'une majorité d'entre nous.  Mais mises bout à bout, entre le boycott de Tesla et le mouvement #HelloQuitX (auquel j'ai participé), toute initiative est bonne à prendre. 

 


Reste à muscler l'opposition politique à l'extrême-droite. Mais ça, c'est une autre affaire...

Nicolas Bedos, ou le triomphe médiatique de l'immoralisme anti-woke

 En dépit des multiples agressions sexuelles pour lesquelles il a été condamné à un an de prison dont 6 mois sous bracelet électronique (fa...