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dimanche 8 septembre 2024

le Pacte de Macron avec l'extrême-droite #Barnier

 Il est assez paradoxal de constater de facto que celui qui a voulu l'effacement des frontières idéologiques classiques entre la droite et la gauche,  en se posant comme au dessus de ces futilités,  soit aujourd'hui l'artisan du rapprochement des droites, dans le sillage de l'ignoble Ciotti, comme je l'expliquais ici

Mais ce qui est encore plus illustrateur de l'habituelle duplicité des macronistes (dont l'intégrité n'est pas franchement la marque de fabrique), c'est le fait qu'il est établi à présent qu'il a dupé ( comme nous nous en doutions auparavant)  l'ensemble de la classe politico-médiatique en faisant sortir tout un tas de noms du chapeau et en organisant de supposées consultations dont on sait à présent quelles étaient insincères.  Et il est encore plus paradoxal que ce soit l'un des médias de Bolloré (le JDD), acquis aux mêmes idées réactionnaires, qui révèle finalement le pot-aux-roses  : 


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Peut-être qu'à présent les ténors à la voix de faussets de l'aile (ou la cuisse ?) droite du PS, qui tentaient de culpabiliser ceux qui comme moi récusaient l'appartenance à la gauche du sinistre Cazeneuve, en leur reprochant d'être à l'origine de la désignation de Barnier,  vont enfin fermer LEUR GRANDE GUEULE ? 

Car enfin, il apparait à présent que ce sont précisément, en contexte, les dindons de la farce pas drôle que vient de nous jouer le président d'une ripoublique qui n'a plus grand chose à voir avec la démocratie.

mercredi 30 octobre 2024

Histoire d'une intoxication médiatique d'extrême-droite #fakenews #SNCF #Bardella

 Bardella peut se vanter d'avoir bénéficié d'une promotion inespérée à peu de frais, c'est le moins qu'on puisse écrire. La maison d'édition de son livre probablement écrit par un autre, "Ce que je cherche",  avait en effet projeté une campagne publicitaire dans les gares qui en ferait la promotion. 

Fayard souhaitait afficher en 4 mètres sur 3 la couverture du livre – un portrait de l’homme politique d’extrême droite barré du titre de l’ouvrage, Ce que je cherche.

Sauf que : 

Appliquant à la lettre ses conditions générales de vente, la régie a rejeté cette proposition qui émanait d’une filiale du numéro un français de l’édition, désormais propriété du milliardaire Vincent Bolloré.

 « Nous avons considéré que cette campagne avait un caractère politique, dans la mesure où Jordan Bardella est député européen et président du Rassemblement national », explique-t-on chez Mediatransports. Le titre de l’ouvrage montre, selon la régie, qu’il ne s’agit pas uniquement d’un récit autobiographique. Or, l’entreprise est « tenue à veiller à un principe de neutralité politique et religieuse, en raison de ses missions de service public » (source)

Mais la vérité factuelle importe peu aux tenants de la fachosphère. Et on pouvait compter en effet sur la constellation bolloresque, du JDD à JDNews en passant par CNews, ainsi que ses idiots utiles, pour faire croire à qui voulait l'entendre que cette décision de Médiatransports (l’entreprise qui gère les panneaux d’affichage publicitaires dans les gares SNCF et le métro parisien) avait été prise sous la pression des wokes bien pensants ultra-gauchistes islamisés... De là à penser que cette campagne a été savamment orchestrée, en prévoyant d'avance ce qui allait se passer, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas, n'en ayant pas (encore) la preuve. Mais de la trumpisation effrayante de la société française, par contre, si. La vérité, dans le monde macroniste, est une valeur fortement démonétisée...

L'extrême-droite et ses animateurs de turbines à lisier éviteront soigneusement de rappeler à leurs suiveurs lobotomisés que l’humoriste Waly Dia et le chanteur Bilal Hassani ont eux aussi été interdits avant lui, de même que Greenpeace, dont on peut difficilement dire qu'elle aurait pu être la cible de la censure gauchiste. Mais cela ne cautionnerait pas leur storytelling victimaire... 

Le président du Rassemblement national estime être à la cible d’une « minorité d’activistes radicalisés » et s’insurge de « méthodes totalitaires » et pourfend la « pensée unique ». (source)

Ben tiens. Trop facile, de crier à  la censure, malgré la réalité tenace. 

On préférera quant à nous ne surtout pas se pencher sur le fond de l'histoire. Elle sent un peu fort. On en jugera en effet par la haute tenue littéraire de l'ouvrage,  dont on peut judicieusement estimer que franchement, c'est de la merde...


 


 

jeudi 23 mai 2024

Avec #Nemesis, le #féminisme devient un #racisme #violsderue #Paris


 Voilà ce qui a mis le feu aux poudres, sur X  : 

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Mais tout d'abord, avant de nous pencher sur le fond du sujet, attardons nous un instant sur le profil de celle qui parle, car il n'est pas vraiment neutre : 


Némesis, CNews... Tout est dit du niveau de dégueulasserie idéologique dont il s'agit. Sur l'un (Nemesis), comme sur l'autre (CNews, sur mon ancien blog, et l'actuel), nous avons en effet des archives. Garanti pure fachosphère. 

Pour l'anecdote, c'est elle qui a drivé Mila au travers du phénomène de cyber-harcèlement qui l'a fait connaître au grand public, et qui lui a permis d'exprimer la pleine mesure de son pouvoir de nuisance fasciste. Mais il faut dire qu'elle avait déjà, bien avant cette histoire,  de qui tenir... Je dis ça, je dis tout du continuum idéologique dont il s'agit. 

Passons maintenant au fond de l'histoire, il m'importe, comme tout.e militant.e pour les droits des femmes qui se respecte. Inspectons l'énoncé : " 77 % des viols de rue à Paris sont commis par des étrangers". Il suffit de taper cette phrase sur un moteur de recherche pour avoir d'emblée une photographie de la fachosphère française (dont on observera qu'il se délimite de plus en plus par le domaine Bolloresque), ce qui en dit déjà bien assez long : Europe 1, Infos Dijon, le JDD, Boulevard Voltaire, Breizh info, Police&Réalités, FDesouches... On dirait une cartographie de la Horde ! Petite anecdote en passant qui permet d'avoir une petite idée du désastre de la contamination par l'extrême droite : le site d'actus d'Orange renvoie... sur Cnews. Tout est dit de la désinformation très orientée en question. 

Après rapide enquête, on apprendra qu'il s'agira de 30 viols, précisément, sur les 97 connus en 2023, et élucidés, dans les rues de Paris. Ce sont donc les chiffres de la Préfecture de Police de Paris. Et la proportion est tout simplement fausse. On tord les chiffres pour leur faire dire ce qu'ils ne disent pas, le propre des fascistes. Pur tour de passe passe dont ils ont le secret venant de qui on sait...  #PropagandaStaeffel. Rappelons en passant que le nombre de viols en 2023 signalés est de 84000 victimes (sans lien familial ni conjugal avec l'agresseur) sur toute la France, ce qui est énorme, et d'une insupportable réalité. Faut-il pour autant que l'émotion paralyse la réflexion au point que celle-ci ne soit vue que par le prisme idéologique de l'extrême-droite, raciste et xénophobe ?  

Qu'on me permette d'emprunter un chemin plus rationnel  : 

Sur un site gouvernemental dédié aux violences faites aux femmes,  on trouve des informations plus dignes de crédit :

 Dans 49% des cas, ces agressions ont été perpétrées par une personne connue de la victime (femme ou homme).

Dans 21% des cas, c’est le conjoint ou l’ex-conjoint qui est l’auteur des faits.

Selon les derniers chiffres connus, ceux de l' ONDRP, supprimé fin 2020, la proportion des viols de rue, c'est à dire dans l'espace public,  n'est de toute façon pas la plus significative. De là à penser que Nemesis manipule les chiffres volontairement pour faire peur...


 Leur polémique n'est pas nouvelle, et il est regrettable que nos médias les plus regardés aient si peu de mémoire et de constance dans la durée sur les faits qu'ils observent et commentent à tout va sans travail de fond préalable, rythme de l'info en continu oblige.   Ce thème que tente de placer artificiellement au centre du débat public les militantes au front bas d'Alice Cordier et de son collectif de pseudo-féministes racistes, elles l'avaient déjà brandie sur une pancarte en avril à Besançon (je l'avais évoqué ici). Une obsession durable...


 

Pourtant, la vérité est dure pour ces gens là... 

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Rappelons le cependant,  il s'agit de chiffres à relativiser en fonction du fait que les victimes de viols portant rarement plainte, et pour cause... Hélas, trois fois hélas. On se demande vraiment pour quoi...

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Mais en écrivant cet article, je me dis qu'une fois de plus, l'extrême-droite a réussi à mettre au centre des débats leur obsession idéologique raciste et xénophobe. Aurai-je dû ne pas l'écrire pour autant, mu comme bien d'autres par la volonté de contre-carrer la désinformation dont il s'agit venant en droite ligne de mes ennemis politiques de toujours ? Au risque de davantage encore les visibiliser ? Soudain le doute m'étreint. Mais en face, de doutes, ils n'en ont pas : l'étranger, voilà l'ennemi. Ils ne vont quand même pas s'en prendre à leurs familles, leurs amis, ou leur conjoint...  L'Autre, le différent, celui ou celle qui vient d'ailleurs, la différence, voilà leurs cibles habituelles. Et différent, je le suis. Donc, au nom de toutes les femmes, je n'ai qu'un message à faire passer : ce n'est pas tant l'étranger, celui qui fait peur, qu'il faut redouter, mais votre voisin, votre ami, voire même votre conjoint, pour qui le fait de vivre avec vous ou de vous fréquenter lui donne le droit de disposer de votre corps comme bon lui semble. Car ce n'est pas le minable tweet d'Alice Cordier, qui a constitué le déclic qui m'a donné envie d'écrire cet article, pour tout vous dire, en transparence, mais simplement le fait d'avoir regardé et échangé avec ma compagne à propos d'un film sur le sujet. Car oui, j'en suis fier, depuis près de 3 ans, la fachosphère n'est définitivement plus le centre de mon monde.

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vendredi 4 octobre 2024

Tordre le cou au #wokisme


 AVERTISSEMENT : J'ai volontairement utilisé ce titre ambigu pour servir d'appeau à trolls d'extrême-droite et autres réactionnaires de tous poils,  si friands de ce terme si commode pour leur petit confort d'inculture générale.  Si ce qui suit pouvait les faire (un peu) réfléchir... 😉


 Soyons clair : ce à quoi je veux tordre le cou ici,  c'est à un faux concept, vide de sens et de substance, totalement flou et sans la moindre rigueur scientifique, qui ne sert qu'à décrédibiliser ceux et celles qu'il vise : les militants des droits humains, quelle que soit la justesse et la justice de leur combat, souvent noble et désintéressé. Le genre de combats qui ne rapportent généralement que beaucoup d'ennuis, de critiques, voire d'insultes, de menaces, voire d'agressions, bien davantage que de remerciements ou d'autres compensations de quelque nature que ce soit. Johan Faerber décrit fort bien ici et le développe dans un bouquin que je vais m'empresser de me procurer,  à quel point aujourd'hui, pour certains, militer, c'est mal, et dépassé. 

" Le mot "militant" est venu là comme un outil de déconsidération,  un outil de rabaissement et un outil de dénigrement". Militer est devenu un verbe sale" (Johan Faerber)

J'en sais quelque chose pour avoir été plusieurs fois licencié en raison de mon attitude naturellement militante (1), qui ne laisse pas passer les saloperies indiscutables, comme le racisme, le sexisme, les LGBT phobies, la grossophobie, la pauvrophobie, bref toutes les discriminations qui me sont intolérables et que je me refuse de tolérer, quel qu'en soit l'auteur et sa place dans la société, ce dont je me fiche éperdument. Et en cela, je suis anarchiste. Le fait de défendre bec et ongle par ailleurs non pas mes mais nos conditions de travail et d'existence en est un autre versant que je détaillerai ailleurs.

Pour en revenir à ce mot, woke, et à une soi-disant théorie unitaire qui en découlerait selon ses utilisateurs au front plutôt bas, je ne vais pas disserter cent sept ans pour claironner haut et fort que c'est du pur bullshit, de la merde, un terme qui ne dit rien si ce n'est de son auteur, qui sert précisément à le placer à sa juste place sur l'échiquier politique : la fachosphère, très précisément. Car ces termes ne servent qu'à disqualifier toutes celles et ceux qui refusent de se plier à une atmosphère d'essence pré-fasciste, et luttent contre toutes les discriminations. Voilà d'ailleurs comment en parle wikipédia : 

Le terme anglo-américain woke (« éveillé ») désigne initialement le fait d'être conscient des problèmes liés à la justice sociale et à l'égalité raciale (en). En raison de son adoption croissante au-delà de ses origines afro-américaines, le terme est devenu un fourre-tout utilisé pour désigner et généralement critiquer des militantismes souvent centrés sur la défense des droits de groupes minoritaires et s'appuyant sur les idées de courants universitaires comme la critical race theory (« théorie critique de la race ») qui visent à promouvoir la justice sociale. Celles-ci incluent le mouvement Black Lives Matter et des formes connexes d'antiracisme, ainsi que des campagnes sur les questions relatives à la condition féminine (comme le mouvement #MeToo) et aux droits LGBT.

Je ne vois donc pas pourquoi les cibles des fascistes et des réactionnaires que ces termes désignent devraient avoir honte de ce qu'ils/elles font et pensent.  Notre combat est noble, et c'est leur guerre idéologique méprisable qui est à condamner. Nous sommes assurément le miroir de leurs propres turpitudes, de leurs actes répréhensibles qu'ils voudraient donc briser, pour avoir la vie plus facile. Qu'ils ne comptent pas sur nous pour baisser la garde et nous coucher.   Leur inversion des valeurs devient une rhétorique un peu trop facile qui sert à nier la nécessité de toute éthique et de toute morale d'aucune sorte, afin de mieux assoir leur domination sur les groupes plus ou moins minoritaires mais néanmoins tout à fait respectables dont ils refusent les combats pour leur simple existence, et pour l'égalité réelle. Car c'est bien de cela dont il s'agit, et il est hors de question que nous ayons à en rougir. 

 Selon July Robert, en Europe et dans le monde francophone, le terme est devenu un mot-valise utilisé pour disqualifier nombre de prises de parole, surtout en sciences humaines et sociales et en particulier dans les études sur le genre et le racisme. Ces champs d’études se voient reprochés leur démarche idéologique, leur radicalisme et leur manque de rigueur. L’intersectionnalité et les études de genre, qui sont au coeur du wokisme sont devenus des concepts à combattre8.

Le terme « woke » a fait l'objet de mèmes, de détournements parodiques et de critiques de la part de ceux qui lui reprochent d'être une idéologie moralisatrice, sectaire et manichéenne pouvant porter atteinte à la liberté d'expression.

Selon le rédacteur en chef adjoint du Journal du dimanche, Vivien Vergnaud, remarquant que cette expression a été beaucoup moquée et que peu de gens s'en revendiquent9, l'expression « wokisme » ressemble à l'expression politique « gauchisme ». Elle est plutôt utilisée pour dénigrer et disqualifier des adversaires politiques en regroupant plusieurs mouvements de pensée souvent assimilés à la gauche10,11,12,13,14,15,16. (source)

Je vais clore très provisoirement le débat que j'aimerais lancer sur ce terme disqualifiant à peu de frais qu'est le mot woke, en citant cette petite anecdote qui démontrera à mon sens fort bien la duplicité des gens qui l'utilisent, et qui donc ne sert vraiment qu'à nous disqualifier quel qu'en soit le prix. Et au diable la vérité !

Gilles Kepel, un politologue français, qui se pose en spécialiste du monde arabe contemporain et de l'islamisme radical, est une personnalité très médiatisée, qui s'est surtout rendu célèbre pour avoir une fâcheuse tendance à vouloir tout islamiser, en se posant en grand contempteur des "islamo-gauchistes"... Encore un mot du même camp pour disqualifier à peu de frais l'adversaire politique. Bref. Tout est dit de son degré de gauchitude. Et donc, cet illustre "intellectuel" (chez moi, le mot est plus noble et s'embarrasse de préoccupations avec la vérité et la réalité) s'est plaint dans différents médias réactionnaires (CNews, Europe1, le JDD...) d'avoir été licencié à cause des méchants "woke" que nous sommes... 

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Sauf que, il y a comme un défaut, là 👇

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 Si cela n'est pas assez édifiant pour vous, pour moi cela veut dire beaucoup. Et je n'en ai pas fini de tordre le coup aux détracteurs de ce soi-disant wokisme, mot valise et fourre-tout utilisé à tout bout de champ pour dissimuler des traces de brun sur leur slip (et pas que). Nous n'en avons pas fini avec votre hypocrisie.


(1) L'un de mes directeurs, alors que j'étais responsable de services dans un établissement médico-social, m'avait d'ailleurs balancé comme une insulte pleine de mépris le fait que j'étais trop "militant". Comme si cela était infamant dans une structure qui se trouvait justement à vocation sociale, qui nécessite précisément des convictions. Bref, un imbécile.


mardi 18 février 2025

#Menard, COUPABLE de #Xenophobie, confond le #mariageblanc et le mariage réservé aux blancs

Ménard, le maire d'extrême-droite de Béziers, se complait une nouvelle fois dans une affaire bien glauque qu'il tente de médiatiser, avec succès comme à son habitude, à l'aide de médias bien complaisants,  hélas majoritairement acquis à sa cause bien dégueulasse. Le voilà qui tente de se victimiser, alors que le fond de l'histoire lui est pourtant quelque peu plus défavorable que son storytelling... du moins à la mesure de ma propre loupe personnelle : celle de convictions un tantinet plus humaniste. Ce n'est d'ailleurs pas bien difficile quand on connait le pédigrée bien chargé de cette 

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 Cet élu extrêmement droitier était en effet convoqué dans le bureau du procureur de Montpellier ce matin pour " avoir refusé de célébrer un mariage en 2023 entre une Française et un Algérien en situation irrégulière." Juste retour de boomerang pour un ignoble personnage dont la dénonciation avait conduit la personne algérienne en question a être expulsé dans la foulée. 

 



je n'aurai jamais de mots assez durs pour qualifier une telle ignoble idéologie, aussi inhumaniste.

Pourtant, alors que l'élu en question est à juste titre sommé de se présenter devant la justice, non pas pour sa xénophobie affirmée, mais pour avoir tout simplement enfreint la loi que lui moins que quiconque n'est sensé ignorer,  puisqu'il n'a pas à tenir compte de la situation sur le territoire pour marier ou non un couple, le voilà qui se met à crier à l'injustice, imité en cela par toute la constellation bolloréenne acquis à son ignoble cause. Des chroniqueurs d'Hanouna dans TPMP aux médias dûment estampillés acquis par le grand argentier de la fachosphère, comme CNews, Europe 1, le JDD et autres croupions de la fachosphère.

Ce qui m'a particulièrement choqué, ce sont les propos d'une certaine chroniqueuse de TPMP, qui surfe sur la vague de la Saint Valentin (qui ne peut pas et ne pourra jamais être visiblement celui de la Saint Mustapha) pour défendre Ménard, alors que ce dernier met un plaisir non dénué de sadisme pour casser une histoire personnelle qui ne colle pas du tout avec l'affichage idéologique qu'entend lui donner l'élu d'extrême droite, ainsi qu'en témoigne ce témoignage de la principale intéressée, à qui on interdit de vivre pleinement son amour : 

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Les propos de cette jeune femme n'ont pas varié dans la durée. Elle avait déjà été interviewée par France 3 en 2024 et avait tenu exactement le même discours.

L'argument de l'irrégularité du séjour en France de son compagnon brandi par la droite ne tient pourtant plus puisqu'il a été expulsé en Algérie, comme cela a été évoqué plus tôt dans ce billet.

 Pourtant, l'immonde Ménard continue de s'acharner sur ce couple, comme on le voit à la faveur des informations glanées ici et là.  Aussi, chacun.e se forgera son opinion sur le lieu et la ou les personnes sur lesquelles une réelle injustice s'abat réellement. Pour ma part, mon opinion est faite. Et vous ? 

Quand à Ménard, le procureur de Montpellier s'est également fait son opinion du comportement de l'élu d'extrême-droite, et a tranché ce matin : 

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On peut compter sur ses complices en haut lieu, Darmanin et Retailleau, qui partagent exactement les mêmes idées xénophobes et nationalistes, pour qu'il ne soit pas sanctionné trop durement... voire pas du tout. La suite au prochain épisode, je suis l'affaire de près ;)

mardi 9 avril 2024

Contrôle des médias : Là Où Macron et ses amis passent, la démocratie ne repousse plus

 Dans cet article de la semaine dernière, j'évoquais le comportement qui m'a semblé - et pas qu'à moi seul - compromis du Président de la commission d'attribution  et de contrôle des contenus des chaînes de la TNT, le député Renaissance Quentin BATAILLON, suite à sa malheureuse apparition dans l'émission de l'immonde HANOUNA. J'y pointais déjà quelques indices de ce qui pourrait fort ressembler à une connivence, ou tout au moins à une convergence d'intérêts du mouvement présidentiel avec la galaxie Bolloré. Laquelle, il est utile de le préciser, produit médiatiquement et idéologiquement ce que l'on fait de pire dans notre pays en termes d'idées, de propos et de mésinformation à combattre impérativement par tout démocrate et progressiste qui se respecte. CNEWS, le JDD, Europe 1, tous les médias passés sous son contrôle exhalent une odeur assez pestilentielle, faite de racisme, de xénophobie, et de fake news toujours orientées vers la consolidation de leur positionnement politique extrêmement droitier. 

Et voilà que j'apprends à présent, grâce à ce média alternatif auquel j'ai le grand plaisir d'être abonné,  Les Jours, qu'une fois de plus, les députés de Renaissance ont fait obstacle à un projet de loi qui risquerait un peu trop de contrarier les intérêts du grand argentier de la pensée réactionnaire de notre pays : 


On apprend en effet dans cet article cet événement troublant, qui vient ajouter une cerise sur le gâteau moisi que nous sert si volontiers chaque jour la Macronie. Souvenez vous... En juin 2023, une grande partie du monde médiatique et politique s'indignait de la nomination par Bolloré de l'ancien rédacteur en chef de Valeurs actuelles, Geoffroy Lejeune. Lequel ne s'était pas particulièrement illustré par sa franche humanité ni sa grande ouverture envers les idées progressistes sociales. Sans parler de son absence totale de déontologie journalistique. Les Unes qu'il assumait était un feu d'artifice d'images racistes et de titres appelant à la haine et à la violence, bien dégueulasses pour faire du clic sensationnaliste. Suite à cet épisode, qui risquait comme cela a été par la suite démontré,  de confier l'un des joyaux du P.A.F. à la fachosphère, un projet de loi "transpartisane" avait vu le jour. Le texte prévoyait comme le précise le texte des Jours de "donner aux rédactions le droit d'agréer leur directeur de rédaction par un vote des journalistes . Ô mais quelle horreur que voilà ! C'en était trop pour les amis de Bolloré. Le projet est passé à la trappe par un tour de passe passe auquel les macronistes nous ont tristement habitués. Au détriment le plus strict de l'esprit démocratique. Car là Où Macron et ses amis passent, la démocratie ne repousse plus...  

Post-scriptum : je comprends mieux... Le barrage, qu'ils disaient....


 

L'islamophobie, comme l'antisémitisme, tue. La preuve par la #Grand-Combe

 Un homme est mort. Assassiné dans une mosquée. On l'a massacré de coups de couteau en raison de sa religion. Ce n'est pas moi mais ...