mardi 30 janvier 2024

Loi Immigration : "l'une des plus répressives depuis 1945"

 

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Quand j'écrivais dans mon précédent article qu'une crise peut en cacher une autre, je ne pensais pas si bien dire... ou écrire. En effet, bien que j'étudie depuis maintenant de nombreuses années le traitement de l'information et comment elle est restituée sur les journaux télévisés aux heures de grande écoute, je suis toujours sidéré par ce phénomène assez édifiant qui consiste à se concentrer sur une information qui,  bien que capitale,  en chasse une autre qui était quelques heures auparavant tout aussi fondamentale que la précédente... Un cercle vicieux de l'immédiateté,  relevant d'une logique de consommation d'information près mâchée et pré-digérée,  duquel le journalisme ne parvient que trop rarement à s'extraire. 

Avant ce billet sur la crise agricole, un antépénultième soubresaut n'en doutons pas (j'en ai connu tant, à mon âge, sans que le problème de fond, la prédation capitalistique, ne soit traité), je voulais parler cela va de soi,  tant c'est un sujet crucial à mes yeux, de l'immonde loi dont l'inspiration est si clairement d'extrême-droite, et qui lui donne tristement raison, sur l'immigration. Le Pen peut exulter, on y reprend tous ses totems, brandis par elle et par son père comme par sa famille. Une caste. 

Mais l'amnésie du monde de l'information n'a pas entamé ma mémoire (pourtant qualifiée comme celle d'un poisson rouge par mes proches dans la vie quotidienne). Je n'oublie pas les vilenies portées à nos valeurs communes, humanistes, et à l'esprit démocratique qui devrait pourtant prévaloir en toute décision publique. Nous en sommes bien loin. A propos de cette loi, aussitôt mal votée, aussitôt promulguée, jamais débattue en assemblée comme l'histoire l'a démontré, beaucoup se sont félicité de la décision du Conseil Constitutionnel qui rejette près de 40 % des articles.

L'examen du projet décrié est chaotique : il est repoussé une première fois en août 2022, après que le gouvernement a été privé de majorité absolue au parlement, puis ajourné en , au lendemain du vote de la loi sur les retraites, faute de majorité pour voter un tel texte. Il devient ensuite l'objet de négociations entre le gouvernement et Les Républicains, qui tentent de durcir le texte, et d'une surenchère de la droite unie au Rassemblement national, tandis que la NUPES est en retrait. Le projet de loi est relancé, dans une logique de surenchère sécuritaire, après l'attentat d'Arras en octobre 2023. Le texte proposé par le gouvernement est durci par les sénateurs, mais son examen est ensuite interrompu à l'Assemblée nationale par l'adoption d'une motion de rejet préalable. La commission mixte paritaire qui prend le relai valide l'essentiel du texte durci par le Sénat, essentiellement répressif. La droite et l'extrême droite sont victorieuses et la majorité se fracture après l'adoption du texte le . Le camp présidentiel défend le texte tout en espérant une censure partielle par le Conseil constitutionnel. Celui-ci remise en effet plus d'un tiers des articles, considérés comme des cavaliers législatifs: les dispositions concernant les prestations sociales, le regroupement familial, les titres étudiants, la délivrance du titre pour des motifs de santé, la remise en question du droit du sol, le rétablissement du délit de séjour irrégulieretc.

Le texte final, promulgué le , est plus fourni que celui proposé par le gouvernement mais conserve sa structure initiale, avec un large volet sur les procédures d'expulsion, une réforme de la procédure de demande d'asile, et, jusqu'à fin 2026, un nouveau titre de séjour pour les travailleurs des métiers en tension.

Pour ma part, bien qu'en partie satisfait de ce que les dispositions les plus ignobles de ce texte aient été invalidées - d'ailleurs non pas pour des questions de fond, mais de forme -, je ne peux pas me joindre au concert qui a accompagné la publication de la décision du Conseil dit "des Sages". 

 

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Je ne suis pas du côté de ceux qui s'en félicitent, et considèrent que la page tournée (elle ne l'est pas, il y a maintenant dans ce pays une blessure, une cassure encore plus forte sur le sujet). Et encore moins du côté de ceux qui crient à l'imposture, au scandale, et pourquoi pas tant qu'on y est dans ce festival de n'importe quoi et de surenchère vindicative, au "Hold Up démocratique", alors que précisément, il me semble plutôt sain qu'il y ait au moins dans ce pays un minimum de vraisemblance de préservation de l'esprit si ce n'est démocratique, au moins de respect législatif et constitutionnel. Les gens qui ont répondu avec autant de virulence à cette décision (au point que même dans leur famille politique ils sont vilipendés) sont ceux qui précisément, arrivés au pouvoir, supprimerait le Conseil Constitutionnel pour faire passer les lois les plus anti-démocratiques qui soient. Des fascistes au sens strict du terme, qui ne s'embarrassent pas de considérations juridiques ou éthiques... 

Cette loi, à présent, a été promulguée par un Président dont il est choquant de préciser qu'il s'est permis de le faire en toute désinvolture à plus de 7000  kilomètres de la France, préférant parader aux côtés d'un premier ministre indien nationaliste et raciste, impliqué dans plusieurs massacres de minorités ethniques ou religieuses. 

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J'ai été très choqué d'observer à quel point la majorité gouvernementale s’enorgueillissait, à l'issue des décisions du Conseil Constitutionnel, de ce que leur texte ait été selon eux conservé, à l'abri des rejets de ladite institution. Je ne sais même pas comment, à moins de partager le point de vue de l'extrême droite, on peut être fier d'un texte qui représente à mes yeux une régression sociale, un repli sur soi nationaliste, et qu'il est motivé par la xénophobie et l'idée que les "étrangers" seraient tous des dangers potentiels, ce qui ne saurait représenter la réalité objective. 

 Voici les dispositions retoquées par le Conseil Constitutionnel ; 

 

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Si j'en juge par l'analyse des associations bien mieux placées que moi pour juger le fonds de cette loi sur le registre juridique, et celles pour lesquelles j'ai le plus de respect en la matière, la décision du Conseil Constitutionnel est bien loin de favoriser une loi soi-disant équilibrée et porteuse d'une évolution positive, comme aimerait le faire croire les soutiens de Macron et sa bande :

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 Voilà un extrait de que la Cimade exprime : 

la loi composée des articles restant demeure malgré tout l’une des plus répressives depuis 1945. La suppression des catégories protégées contre les expulsions, l’extension sans précédent de la double peine, la fin de la stabilité des titres de séjour, le creusement des inégalités dans les territoires ultramarins, pour ne citer qu’elles, sont autant de mesures profondément attentatoires aux droits fondamentaux des personnes, qui stigmatisent, répriment, excluent et mettent en danger.

Cette séquence politique autour de la loi immigration aura ainsi de graves conséquences. Pour obtenir un accord avec la droite, sous les applaudissements continus de l’extrême-droite, il apparaît que le président de la République et le Gouvernement ont bien laissé sciemment adopter des dispositions contraires à la Constitution, au droit européen et international.  Cela a donné à l’extrême-droite le champ libre pour tour à tour revendiquer une « victoire idéologique » sur les mesures adoptées ; avant de s’en prendre, après la décision du Conseil Constitutionnel, aux garant·e·s de l’Etat de droit et aux contre-pouvoirs que sont les syndicats, les associations et les magistrat·e·s.

Les principales circonvolutions de cette loi, les apports et retraits d'articles entre les passages par l'Assemblée Nationale et le Sénat sont observables ici.  

 Voilà les dispositions contenues dans cette loi : 

 

1/ Expulsion des délinquants étrangers

Le texte permet d’expulser les étrangers en situation régulière en France condamnés pour des crimes ou délits punis d’au moins trois ou cinq ans d’emprisonnement, et qui constituent une "menace grave pour l’ordre public".

Sont concernés : les étrangers arrivés sur le territoire français avant 13 ans, ou résidant en France depuis plus de 20 ans, ou mariés à une personne française, ou parent d’un enfant français. Auparavant, ils ne pouvaient pas être expulsés sauf en cas "d’atteintes aux intérêts fondamentaux de l’État" ou pour des "activités à caractère terroriste".

Cette catégorie de personnes pourra désormais se voir notifier d’une Obligation de quitter le territoire français.

Cette disposition est la mesure phrase du ministre de l’Intérieur. Depuis des mois, il égraine quotidiennement sur sa page X (ex-Twitter) la liste des étrangers délinquants expulsés du territoire français. Jeudi soir, il a demandé aux préfets de se réunir au plus vite afin de "retrouver les délinquants étrangers qui ne pouvaient pas être expulsés auparavant, pour le faire immédiatement".

Gérald Darmanin veut ainsi dépasser le chiffre de 4 600 expulsions de délinquants effectuées en 2023 – une hausse de 30% par rapport à 2022.

2/ Régularisation des travailleurs sans-papiers

Avec la nouvelle loi, les préfets peuvent régulariser "à titre exceptionnel" les travailleurs sans-papiers employés dans les métiers en tension (bâtiment, restauration, aide à la personne…). En clair, un travailleur sans-papiers pourra demander ce titre de séjour sans l'aval de son employeur, comme c’était le cas jusque-là.

Cette régularisation prendra la forme d'un titre de séjour d'un an, délivré au cas par cas, à condition d'avoir résidé en France pendant au moins trois ans, exercé une activité salariée durant au moins 12 mois sur les 24 derniers, et présenter un casier judiciaire vierge. Les emplois étudiants ou saisonniers sont exclus.

Cette "expérimentation" ne s'appliquera que jusqu'à fin 2026.

3/ Un juge contre trois à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA)

L’organisation de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) est aussi réformée, dans le but de traiter au plus vite les demandes d'asile qui ont été déboutés devant l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).

La loi entérine la généralisation du juge unique - contre trois actuellement, dont un juge assesseur nommé par le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR). Ainsi, la formation collégiale ne sera saisie que "pour les affaires complexes".

Cette mesure faisait partie des revendications d'agents de la Cour, en grève en novembre dernier. La mise en place d'un juge unique aura pour effet "d’impacter la qualité des débats, des délibérés et des décisions", et portera "une atteinte grave au droit des requérants", avait déploré à InfoMigrants Sébastien Tüller, du syndicat Sipce.

La nouvelle loi déconcentre par ailleurs la CNDA en créant des chambres territoriales, c'est à dire des bureaux de la Cour en régions. Et des agents de l’Ofpra seront déployés dans toute la France dans le cadre d’"espaces France Asile".

4/ Refus d’un titre de séjour en cas de non-respect des "principes de la République"

Un étranger peut dorénavant se voir refuser un titre de séjour s'il n’accepte pas de signer "un contrat d’engagement au respect des principes de la République", dans lequel il s’engage à respecter "la liberté personnelle, la liberté d’expression et de conscience, l’égalité entre les femmes et les hommes, la dignité de la personne humaine, la devise et les symboles de la République".

Un demandeur qui refuse de signer ce contrat "ou dont le comportement manifeste qu’il n’en respecte pas les obligations" ne pourra obtenir aucun document de séjour.

5/ Maîtrise obligatoire de la langue française

Les personnes qui demandent une première carte de séjour pluriannuelle doivent désormais avoir une connaissance minimale de la langue française (niveau A2). Avant la loi, ces étrangers devaient avoir suivi un apprentissage du français dans le cadre du contrat d’intégration républicain, sans obligation de résultat. Ce n’est plus le cas.

Pour les étrangers demandant une carte de résident ou la naturalisation, le niveau minimal de français est relevé (niveaux B1 et B2). 

6/ Mineurs

  • Les personnes de moins de 18 ans ne peuvent plus être placées en centre de rétention administrative (CRA). Une mesure qui va dans le sens du droit international. Ces dernières années la France a été condamnée une dizaine de fois par la Cour européenne des droits de l’Homme pour avoir enfermer des mineurs en CRA. Les adultes accompagnés de mineurs pourront être assignés à résidence.
  • Les mineurs isolés étrangers placés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) et qui se voient délivrer une OQTF à leur majorité sont désormais exclus du dispositif de protection de l’enfance qui les protégeait jusqu'à 21 ans.
  • Le texte permet aussi la création d’un fichier des mineurs étrangers isolés suspectés d’être des délinquants : il prévoit le recueil des empreintes digitales ainsi qu’une photo des mineurs étrangers isolés sans que leur consentement soit nécessaire.

7/ Délivrance des visas

La nouvelle loi conditionne la remise de visas à la bonne délivrance des laissez-passer consulaires par les États étrangers.

Ces documents, peu voire pas du tout délivrés par certains pays ( notamment le Maghreb), permettent aux autorités françaises de renvoyer un migrant en situation irrégulière dans son pays d’origine. Sans ce document, la mesure d’expulsion ne peut être appliquée.

8/ Protection des victimes des marchands de sommeil

Les sans-papiers victimes des marchands de sommeil qui portent plainte peuvent bénéficier d’un titre de séjour d’un an renouvelable pendant toute la durée de la procédure judiciaire.

source : Info migrants ici

 

 Il y aurait de quoi écrire un roman pour chacune de ses dispositions scélérates si je m'y appliquais. Si pour seul exemple on demandait aux français de maîtriser au niveau A2 (contre B2 et B1 auparavant, voir ici pour les détails) j'en connais plus d'un parmi certains militants nationalistes au front bas qui se verraient déchoir de leur nationalité...

 

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samedi 27 janvier 2024

Une crise des agriculteurs peut en cacher une autre... #AgriculteurEnColere




 

Auteur :  Fred Sochard (source)

Quitte à choquer le bien-pensant, dont la réflexion (ou plutôt son manque) est si bien formatée par le prêt à penser que sont les informations des principaux médias, je refuse de céder à l’injonction collective actuelle de la solidarité avec les agriculteurs, assortie qui plus est d'un appel au grand élan patriotique. Très peu pour moi : je suis athée, de cette religion de la Nation là aussi. A titre personnel, je ne défendrai certainement pas indistinctement un mouvement de révolte aux fondements certes respectables (le droit de vivre dignement de son travail), mais dont les acteurs sont aussi hétérogènes, pour ne pas dire hétéroclites. 

 

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Qu'y a t-il en effet de commun entre un agriculteur d'une petite exploitation laitière ou céréalière qui se voit contraint pour survivre de demander en baissant les yeux le RSA parce qu'il a tenté une autre céréale prometteuse et que depuis trois ans il ne dégage pas assez de revenus pour en vivre, et un agro-industriel qui représente la FNSEA, ce syndicat capitaliste de droite qui a accompagné tous les gouvernements dans leur logique purement productiviste et prédatrice jusqu'à la situation catastrophique dans laquelle se retrouve les petits agriculteurs aujourd'hui ? Qu'y a t-il de commun entre les petits paysans qui tentent de concilier rentabilité de leur production pour en retirer un revenu décent et respect des préoccupations environnementales, et agro-industriel productiviste à tout prix,  quel qu'en soit le coût pour la terre qui le fait plus ou moins bien vivre, à coût de fertilisants et d'insecticides tellement toxiques que certains de ces travailleurs de la terre se suicident eux mêmes à petit feu en les utilisant, avec un coût certain pour leur santé personnelle ? Autant je pourrais me sentir proche et tout à fait solidaire d'un membre de la Confédération paysanne, autant je ne le serai jamais d'un autre de la Coordination Rurale.  Je vous laisse chercher ce qui les oppose...Et puis, quelle considération pourrais-je avoir par ailleurs  pour certains esclavagistes qui ne répugnent pas à exploiter de manière indigne des travailleurs étrangers en les hébergeant dans des conditions inacceptables et en les payant plus bas que terre ? Il y a paysan et paysan, agriculteur et agriculteur, ne vous en déplaise, Frustration mag. Je suis encore antifasciste, et ne me mélangerai JAMAIS avec un militant d'extrême-droite, qu'il soit agriculteur ou pas. 

(On peut d'ailleurs signaler utilement à ce sujet ici que des militants fascistes ont profité de la mobilisation des agriculteurs pour s'immiscer dans leurs rangs afin de répandre leur habituelle soupe malodorante, en tentant d'intimider les journalistes qui s'y aventuraient...).

Ensuite, je voudrais évoquer la manière dont est gérée ce conflit par le gouvernement. Le dessin qui illustre ce billet est tout à fait évocateur de ce que je veux exprimer à présent. Nous sommes donc dans un pays où le sentiment démocratique est aujourd'hui réduit à sa plus basse, à sa plus médiocre expression. Cette crise des agriculteurs aura eu le mérite de démontrer factuellement, à l'aide de nombreux exemples irréfutables, que Darmanin a inauguré l'ère de l'arbitraire judiciaire absolu, inédit depuis la révolution française, caractéristique des régimes autoritaires pouvant aller potentiellement jusqu'au fascisme.

 

 Selon son seul droit de regard, voilà quelqu'un dont il ne dépend que de lui et de lui seul (ou du positionnement idéologique qu'il incarne, fait de sympathies politiques ou de calculs électoralistes) qu'on condamne à de la prison ferme quelqu’un qui vole pour se nourrir, que l'on arrête arbitrairement tel ou tel militant écologiste (contre les nombreux projets écocides existants comme les méga-bassines pour seul exemple insupportable),  ou humaniste (contre la réforme inique des retraites ou contre la Loi d'extrême droite sur l'immigration par exemple) pour la seule raison qu'il participe à une manifestation, sans même prendre la peine du prétexte facile de la violence,   mais que l'on ferme outrageusement les yeux sur l'explosion,  dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 janvier, qui a soufflé le bâtiment de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) de l'Aude, à Carcassonne. Aucune condamnation publique non plus des incendies volontaires d'une MSA à Narbonne ou d'un centre des douanes à Nîmes hier. 

 


Un deux poids deux mesures particulièrement choquant pour tous ceux qui ont subi ces dernières années des actes insensés de violences policières pour moins que cela... On ne peut pas prétendre que le mouvement agricole  n'exerce aucune violence et évoquer comme le fait de manière aussi désinvolte le Ministre de l'Intérieur un soi-disant éco-terrorisme en désignant des militant.e.s qui ne font que tenter de préserver ce qui peut encore l'être par des moyens essentiellement pacifiques et symboliques. Jamais je ne tracerai un signe égal entre une explosion dans un centre administratif et la projection de peinture lavable à l'eau sur les vitres d'un bâtiment quel qu'il soit.  Les notions de "justice de classe" et de "justice aux ordres" sont en train de prendre actuellement leur pleine dimension. Et l'équilibre démocratique commence sérieusement à être particulièrement déséquilibré. Faut que ça cesse. Le malaise est palpable.

Gabriel Attal promet un "sursaut" pour l'agriculture et revient sur la  hausse du gazole non routier
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J'en terminerai par le (non) discours d'Attal hier, dont tous les médias aux ordres ont prétendu un peu hâtivement qu'il était à la hauteur, et de nature à désamorcer le conflit. Je m'interroge fortement sur les motivations d'un certain petit agriculteur coqueluche des médias  qui a baissé un peu vite son pantalon, trop vite pour que je ne puisse pas le suspecter de sympathie avec l'ennemi... Que représente-t-il  à part lui-même, celui qui à peine après avoir écouté religieusement ledit premier ministre - un peu pathétique avec ses souliers vernis et son petit costume cravaté dans une cour de ferme devant une botte de paille - a sans même avoir consulté sa base déclaré aussitôt qu'il levait le camp ? ça sent un peu la collaboration... Car Rien dans ce qui est annoncé n'est de nature à garantir dans les mois qui viennent un revenu décent pour chaque agriculteur, hormis ceux considérés à tort comme tels qui tireront toujours leurs marrons du feu. Car le fonds du problème n'est toujours pas traité. Rien ne cible frontalement les responsables de cette situation : l'industrie agroalimentaire et la grande distribution qui se gavent sur le dos des véritables producteurs de notre alimentation.  

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 Toujours est-il que le discours du Premier ministre n'a visiblement convaincu que Monsieur Bayle... et lui seul ? A suivre.

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lundi 22 janvier 2024

Avec @AOC1978, tous les jours un bruit nouveau !


Je suis hilare, au point de n'avoir pas résisté moins d'une demi-seconde à en faire un billet de blog à graver dans l'espace des internets libres et non faussés. Nous sommes de plus en plus nombreux à suivre les épisodes au contenu assez hallucinant, dignes de l'imagination d'un grand scénariste, de la nouvelle ministre de l'Education Nationale ET des jeux olympiques. Visiblement, elle a décidé en toute détermination de faire le tour du monde des conneries enfilées à la chaîne dans un marathon parcouru à la vitesse du son... Surtout, suivez bien cette série Netflex en simultané sur La forge de l'opinion 😄

Après l'Episode 1, qui  l'a vue déclarer en toute décontraction que l'Ecole Publique c'est nul et qu'elle préférait envoyer ses gamins dans une école privée confessionnelle qui se retrouve sous les feux des projecteurs pour ses pratiques séparatistes...

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... Après l'épisode 2 qui nous a informés des mœurs élitistes de la caste à laquelle elle appartient, qui s'affranchit en toute décontraction des règles imposées au commun des étudiants, en fraudant allègrement Parcours Sup... 

source et détails

 

Voilà maintenant l'épisode 3 qui nous régale encore d'une énième enquête la concernant, qui vient de faire l'objet d'un rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les défaillances des fédérations sportives :  

source et suite...

 On y apprend notamment que l'intéressée a été pointée du doigt par les parlementaires à propos de son salaire  : 500 000 euros annuels brut ( dont une modeste  prime annuelle sur l’objectif de 100 000 euros), lorsqu’elle était directrice générale de la Fédération française de tennis (FFT), entre mars 2021 et mai 2022. 

Pourtant, voilà des conditions bien généreuses qui n'empêchent nullement la susdite de se plaindre haut et fort,  de manière totalement indécente comme on peut l'observer ici :

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La suite au prochain épisode... On n'aura en tous cas pas besoin d'en savoir plus pour se dire au fond de soi qu'en Macronie, les ministres sont des personnages fort perchés, et totalement hors sol, déconnectés de nos réalités toutes personnelles...

Post scriptum : et maintenant, ça : 

source de l'article 

Un entre soi politico-médiatique particulièrement toxique pour une parole livre et non faussée, et pour la recherche de  cette vérité qui devrait animer tout journaliste digne de ce nom. 


dimanche 21 janvier 2024

Plongée en Macronie ordinaire : une revue de presse hebdomadaire très personnelle #Bardella #uniforme #carcassonne #AOC

 

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Si j'en juge par le fait que TV Bolloré ait jugé tellement indispensable de lui consacrer toute une émission (avec son fatal bazooka qu'est l'ignoble Hanouna),  Complément d'enquête a dû taper vraiment juste, Jeudi dernier... Si vous saviez avec quelle délectation j'ai pu observer la hargne des trolls au front bas de l'habituelle fachosphère... Un plaisir de fin gourmet. Je n'ai pas pu regarder en direct, car j'étais en réunion avec mes camarades de Solidarités Nouvelles Face au Chômage, question de priorité. C'était la première réunion de l'année et je ne pouvais pas rater ça. Mais le peu qui m'en est parvenu, de cette émission visiblement mémorable, c'est qu'elle faisait le portrait d'un être inculte et sans scrupule, pure bulle de com créée de toute pièce par un communiquant d'ailleurs interviewé dans l'émission qui en parlait comme d'une (je cite) "coquille vide", juste bonne à réciter des éléments de langage modulés par d'autres. On y apprend aussi qu'il a tenu un compte twitter particulièrement ignoble où, pour seul exemple  -  que je me suis empressé de signaler (en vain puisque Musk a supprimé quasiment toute modération, et qu'il partage les mêmes idées détestables)  - on peut y voir une vignette sur le mode "je suis Charlie" intitulée "je suis Théo" avec un Tonfa enfoncé dans l'anus. C'est dire assez le genre d'ordures qui flotte dans cette tête vide là. A retenir également dans cette émission, le fait que l'intéressé nie formellement connaitre un ami proche de Marine Le Pen, Frédéric Châtillon, antisémite notoire et affairiste peu scrupuleux de la fameuse société Riwal. 

 

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C'est ballot, mais il se trouve que l'une des ex  du petit Jordan n'est autre que la fille du susdit... On t'a repéré, Pinocchio ;).

La semaine a également été rythmée par cette histoire d'uniforme à l'école, qui occupe bien,  encore aujourd'hui,  les réseaux sociaux. je regrette fortement qu'une telle ineptie rétrograde, issue de la volonté d'un seul, prenne tant de place dans l'actualité. C'est faire là une place belle aux habituels totems d'extrême droite alors que des sujets bien plus fondamentaux ne sont qu'à peine effleurés, comme l'état de nos établissements scolaires où il n'est pas rare d'être privé de chauffage pour seul exemple critique. Il y en a bien d'autres, comme les morts de la rue, le mal logement, l'inflation galopante entraînant des gens à sauter des repas...  Mais ce gouvernement a visiblement une priorité bien plus importante à ses yeux : satisfaire à tout prix, coûte que coûte (et ça va coûter cher, très cher...) l'électorat d'extrême-droite. Cette simple citation du si jeune (et déjà si vieux) premier ministre l'illustre amplement : 

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L'attentat qui n'est jamais qualifié par aucun média de terroriste de Carcassonne, m'a également interpellé fortement. Comment peut-on à ce point minorer un tel événement terroriste, alors qu'on tente de criminaliser pour moins que ça des militants écologistes, comme par exemple ceux qui militent à juste titre contre les méga-bassines ? Cela me laisse sans voix. 

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Je soulignerai également cette semaine l'étrange parallèle judiciaire que je m'autorise à faire entre d'une part les peines si étonnement clémentes qui ont été infligées aux policiers renégats qui ont violentés et violé Théo,  qui s'en tirent si aisément avec - comme dab pour chaque "bavure policière - du sursis, alors qu'un jeune homme de 28 ans, sans domicile fixe, qui avait commis le grave délit d'avoir volé un vêtement car il avait froid est condamné quant à lui à 8 mois de prison ferme... Et après, certains nantis font mine de s'étonner de la haine anti-flics... Ce deux poids deux mesures illustre assez à mon sens la notion marxiste de justice de classe. Elle est en effet bien réelle, au point qu'on puisse assez aisément l'observer tous les jours...

Pour terminer, j'indiquerai au passage cette croustillante information selon laquelle la Ministre plénipotentiaire des jeux olympiques et de l'éducation nationale s'est encore rendue célèbre en faisant bénéficier son fils d'un passe droit sur Parcours Sup... 

 

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Encore une illustration d'un entre-soi qui n'a pas fini de faire des vagues à l'heure où on demande aux citoyens lambadas, quant à eux, d'être un peu plus exemplaires. Il faudrait bien qu'une certaine élite politique montre un peu plus l'exemple si elle ne veut pas suivre le destin de Marie Antoinette.



mercredi 17 janvier 2024

#macron20H : l'extrême droite est DÉJÀ au pouvoir !

 

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Le moins qu'on puisse écrire, c'est que la feuille de route étalée hier soir par Emmanuel Macron au 20H00 de la plupart des chaînes TV les plus mainstream était particulièrement réactionnaire, pour ne pas dire extrêmement droitière. Un grand nombre d'éléments de langage et de totems d'extrême droite ont en effet été brandis par le Président, à ma grande indignation. Passons les en revue ensemble. Tout d'abord, certains slogans qu'il a tenu à marteler si cyniquement ont une histoire qui sent un peu fort...

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Ces propos proviennent en effet de LR, en 2018, et figuraient sur un tract qui a scandalisé jusque dans les rangs du parti de droite dure :

C'est un petit bout de papier qui déclenche une véritable guerre des clans. Les 9 et 10 juin, un tract tiré à 1,5 million d'exemplaires doit être distribué aux militants Les Républicains, à l'occasion d'une vaste opération de mobilisation intitulée « Le printemps des Républicains ». Le slogan choisi pour l'occasion ? « Pour que la France reste la France ». Une formulation qui rappelle à quelques cadres du parti de Laurent Wauquiez le langage du Front national.

« Il n'y a jamais eu autant d'immigrés, il n'y a jamais eu autant d'impôts, il n'y a jamais eu une telle pression communautariste… ». Dans une anaphore déclinée au dos du tract, le document dresse un bilan inquiétant ce qu'il estime être « la réalité de notre pays ». Reprenant des thèmes chers à Laurent Wauquiez, il propose des mesures chocs comme l'expulsion de 300 000 délinquants étrangers. (source)


Lorsque LR, en la personne de Wauquiez, les proférait, les macronistes en disaient pourtant pourtant beaucoup de mal... Voilà comment réagissait alors Aurore Bergé, Ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations : 

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Il faut croire que les convictions ont basculé avec le temps vers une droite moins modérée... ;).

D'autres éléments de langage, sur un registre étonnamment  militariste (dans un domaine qui devrait pourtant de par sa nature y échapper), sont carrément révoltants : 

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Les propositions avancées par Macron, toutes plus énormes les unes que les autres (en réalité de fausses solutions populistes qui ont une histoire pas franchement empreinte de modernité et destinées à caresser un certain électorat lepéniste dans le sens du poil), comme l'uniforme à l'école (qui ne sert à rien sinon à faire plaisir aux réacs), l'apprentissage de la marseillaise dès la maternelle, ou la réduction du congé parental de trois ans à 6 mois, font frémir... Comment peut-on,  pour ce qui concerne le congé parental,  faire passer une régression aussi  insupportable pour un progrès social ? Le fameux "en même temps", sûrement... 

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L'une des expressions employées par le Président a fait bondir un grand nombre de féministes de ce pays, à juste titre. Certaines ont beau jeu de rappeler que l'injonction à la fécondité n'est pas un concept qu'on puisse qualifier de gauchiste, ni même de modéré. Il a une histoire peu reluisante lui aussi.... : 
 
 La solution de Viktor Orbán passe par le « réarmement démographique » de la Hongrie. Un thème brassé en France par le Rassemblement national et en Italie par Matteo Salvini avec lequel, sur ce point, Orbán est en phase. Lundi 11 février, lors de son discours sur l'état de la nation, le Premier ministre hongrois a annoncé des « aides à la naissance » sans précédent  ! Un mouvement qu'il a amorcé depuis neuf ans...(source)

Plusieurs propos sont apparus comme particulièrement méprisants. Tout d'abord envers les jeunes qui ont légitimement protesté contre la mort de Nahel, tué à bout portant par des policiers lors d'un contrôle routier. La crise de défiance envers la police qui s'en est suivie n'a jamais été ni comprise ni traitée dans le fonds...
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... Le mépris encore, face aux millions de français qui peinent à joindre les deux bouts en période d'inflation galopante, pour qui un euro de franchise médicale, ce ne serait pas grand chose... : 

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Autre totem des nationalistes, la marseillaise :

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Une mesure... qui existe déjà !!! (Depuis 2016 ). 

Et je ne parle même pas de cette rengaine de vieux con qui consiste à limiter l'usage des réseaux sociaux par les jeunes. Une mesure totalement inapplicable à moins d'utiliser le même type de censure technologique que des pays aussi peu démocratiques que la Chine ou le Brésil... 


Aussi, avec Patrick Cohen, je m'interroge : 

"Est-ce qu’il fallait kidnapper l’ensemble du paysage audiovisuel pour cette soirée présidentielle en mode ORTF ? s'interroge le journaliste Patrick Cohen qui décrit une mise en scène "monarchique, jupitérienne avec un chef suprême et omniscient". (source)

Nb. Je suis frappé par les similitudes de plus en plus flagrantes entre le trumpisme et le macronisme. Un exemple : 


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dimanche 14 janvier 2024

Amélie #OudeaCasterademission choisit l'école du séparatisme social

 

Pour sa première sortie, on ne peut pas dire qu'elle soit passée inaperçue.  Premiers mots, première bourde, qui a aussitôt mis le feux aux poudres. Un coup de maître…sse. 

 

 

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On a du mal à s'imaginer que cette séquence puisse tout devoir à la spontanéité et à la bêtise de celle qui vient à peine d'être nommée à la tête de deux ministères, et qui démarre ainsi celui qui lui a été sur-ajouté dans un tel feu d'artifice. 


Ce qui choque, dans cette déclaration, par delà le fait de confier ses enfants à une école privée quand on est ministre de l'éducation nationale, ce sont les justifications, qui jettent le discrédit sur l’École Publique.  Mais c'est aussi qu'il s'agisse précisément du lycée Stanislas. Car le choix de l'établissement n'est pas anodin :

 

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 L'établissement privé catholique est visé depuis février 2023 par une enquête administrative à propos d'accusations d'homophobie et de sexisme, qui avaient été évoquées par plusieurs médias, dont Mediapart et L'Express. (source)

Or,  le ministère de l'Education Nationale refuse de délivrer les conclusions de cette enquête... On ne peut s'empêcher de penser à un conflit d'intérêt à propos de l'attitude de la nouvelle ministre, d'autant plus quand on sait qu'elle fait tout pour protéger ladite école. On se demande bien pourquoi...

 Et puis, l'état de délabrement de l'école publique n'est-il pas dû aux décisions et orientations politiques de son propre camp politique, qui visiblement peut s'enorgueillir de favoriser les mieux nantis, comme l'information ci-dessous le démontre assez  ? 

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 Voilà qui va, assurément,  nourrir la colère sociale qui couve... 

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Post-scriptum : et en plus, elle ment ! 
Source : https://www.liberation.fr/societe/education/la-defense-damelie-oudea-castera-sur-la-scolarisation-de-ses-enfants-fragilisee-par-lancienne-institutrice-de-son-fils-20240114_N6FZBCOSOBCNPPS3J5EYLYE7WM/

Mise à jour au 16 janvier 2024 : 
Mediapart a enfin réussi à se procurer le rapport d'enquête sur le fameux lycée Stanislas. c'est par ici 👇 https://www.mediapart.fr/journal/france/160124/affaire-oudea-castera-mediapart-publie-le-rapport-sur-stanislas-cache-par-les-ministres?at_medium=custom3&at_campaign=67&s=03

Extraits : 

vendredi 12 janvier 2024

Avec Attal, un gouvernement garanti 100% purs conservateurs

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Voilà un gouvernement dont la composition ne constitue pas un réel changement ni ne révèle une franche modernité, c'est le moins qu'on puisse écrire... Tout d'abord,  seules 4 "nouvelles personnalités" font leur entrée dans ce gouvernement.  Ce qui est donc présenté médiatiquement comme un grand "chamboule tout" n'est qu'une illusion d'optique.

 

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 Ensuite, sa structure, composée des ministères régaliens (celui des armées, de l'Intérieur, de la Justice, de l’Économie et des finances), reste contrôlée par les mêmes dinosaures au comportement personnel éminemment discutable... 

 

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Cela me désole car,  personnellement, si vous saviez comme j'aurais voulu voir sauter Darmanin, cet immonde petit personnage éminemment toxique qui n'a rien à envier aux caciques de l'extrême-droite...

 Ensuite, sa couleur politique générale a été qualifiée par beaucoup de droitisation, et il est en effet à signaler que la tendance conservatrice de nombre de ses membres tranche singulièrement avec l'effet de changement et la teinte de modernisme qu'on entendait en haut lieu lui donner. 

Par ailleurs, ceux qui attendaient naïvement qu'en raison de l'homosexualité du premier ministre, affichée  (et instrumentalisée par le pouvoir, en gage d'une soi-disant modernité), les droits des LGBT allaient être mieux pris en compte en seront pour leurs frais :  6 ministres se sont opposés au mariage pour tous : Rachida Dati, Catherine Vautrin, Gérald Darmanin, Christophe Béchu, Aurore Bergé, Sébastien Lecornu.  Comme exemple de modernité, on peut faire mieux. De là à dire que 50% du gouvernement est homophobe, sous la houlette d'un premier ministre gay, cela serait audacieux.

Enfin, cerise sur ce gros gâteau au caca, entendre dire par un certain Président qu'on allait s'atteler à un "réarmement civique" et nommer quelqu'un d'aussi corrompu et sous l'effet de plusieurs procédures judiciaire comme Rachida Dati, fallait oser... Ce gouvernement reflète également une totale absence d'éthique.

 

 Ses liens troubles avec la dictature gazière – qui vient d’arrêter un ressortissant français pour «espionnage» – sont notoirement connus et documentés.... (source)

 

Sur le fond, je terminerai par deux ou trois éléments critiques complémentaires, que j'ai pu observer sur les réseaux sociaux dès l'annonce de la composition de ce "nouveau" gouvernement :

- l'étendue du ministère d'Amélie Oudéa-Castéra, déjà ministre des Sports, qui se voit adjoindre celui de l'Éducation nationale, ce qui mène plusieurs à dire que c'est là faire bien peu de cas de l'ancien ministère du premier ministre, abandonné si rapidement. Sans parler du fait qu'en pleine année des Jeux olympiques, cela constitue une charge bien importante pour une si petite personne. 

 "Macron méprise tellement l’Éducation nationale qu'après y avoir placé un pur produit du privé, il y nomme... La ministre des Sports, qui n'a rien de moins que les JO 2024 à organiser, fustige sur X Mathilde Panot (source)

- le fait de rassembler deux ministères aussi importants, celui de la Santé et celui du Travail et des Solidarités, et de les confier qui plus à Catherine Vautrin, aux positions particulièrement conservatrices ne passe pas. Les acteurs de ces deux secteurs sont d'ailleurs très inquiets : elle s'est notamment opposée à l'inscription dans la loi de la protection de l'IVG, en plus de s'être également opposée au droit au mariage pour tous comme je l'ai déjà mentionné plus haut. Voilà qui ne présage rien de bon quant à l'avenir du projet de loi sur la fin de vie, qui devait être présenté en février au parlement...

Post-scriptum : il est également notable de signaler l'absence de ministère du logement, ce qui constitue à mes yeux un scandale insupportable. 

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NON à l'embrigadement militaro-civil des macronards.

 Voilà un "éclaireur du débat public " (rires) qui a le don d'apporter la pénombre... C'est en effet ainsi qu'il voyai...