Comme tous les ans, le 9 mai, les nazis peuvent donc parader en toute tranquillité, sans que cela n'émeuve davantage l'intelligentsia médiatique habituelle, bien plus prompte à s'indigner sur n'importe quoi d 'autre en cassant du gauchiste. La manifestation de ces nazis avait pourtant été dans un premier temps interdite par la Préfecture de Police de Paris, ce qui m'avait assez réjoui. Mais je n'avais aucun doute sur le fait qu'ils manifesteraient malgré tout en passant outre, comme chaque année. Mais ces gens là ont des amis bien placés dans les facs de droit, comme cela est de notoriété publique. Aussi, la "justice" a donc annulé cette décision et les susdits nazis ont donc pu défiler sans être aucunement inquiétés par qui que ce soit, ce qui est bien triste...
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On ne peut s'empêcher d'observer depuis des mois l'insupportable deux poids deux mesures vis à vis de l'extrême-droite, face à laquelle ce gouvernement qui prétendait lui faire barrage est étrangement conciliant, à bien des égards, jusqu'à lui fournir une loi, inspirée de son idéologie xénophobe, sur un plateau d'argent. On ne peut donc que déplorer la liberté de ces nazis d'afficher en toute sérénité leur idéologie fasciste d'une part, protégés par les forces de l'ordre, alors que d'une autre, on doive subir l'interdiction un peu trop systématique faite à tant de rassemblements pour la paix en Palestine, avec l'évacuation musclée des étudiants de Sciences Po Paris pour seul exemple. Les militants des droits humains deviennent donc l'ennemi de ce gouvernement, et les personnes victimes de racisme généralisé devraient raser les murs, se faire toutes petites, pendant que le fascisme s'exprime en toute impunité dans nos rues ? C'est inadmissible. Insupportable.
Et pour ceux qui, comme je l'ai observé à l'instant sur X, seraient un peu durs de la feuille et ne comprendraient pas en quoi cette parade de nazis est un problème, puisque (je cite), "eux ne cassent rien", je répondrais simplement ceci :
Nous avons une mémoire. Nous nous souvenons de tous les attentats terroristes d'extrême droite à travers le monde, et notamment en fRance. Oui, en France, au 21ème siècle, l'idéologie de ces gens là TUE. Deux seuls exemples suffiront à l'appui de mes propos : le meurtre de notre camarade Clément Méric, et celui, si lâche, dans le dos, par balles, du Rugbyman Federico Martín Aramburu (voir détails ci-dessous). Un meurtre d'extrême-droite honteusement peu médiatisé.
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Aussi aujourd'hui, comme jamais, une riposte antifasciste est éminemment nécessaire.
Et juste un petit mot en passant pour terminer ce bref billet du dimanche : Ricardo, merci pour ton travail. Tout mon soutien.
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Post- scriptum : et merci au comité antifa de Saint Etienne de révéler la supercherie du soi-disant barrage des macronistes, ici illustré par l'exemple lamentable de leur candidate aux élections européennes de cette années :
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source Réaction de l'intéressée, sur son compte X : |
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