Il y a près de 6 mois, j'épinglais ici notre pays en matière de corruption, et sa gestion par des "élites" de plus en plus insensibles aux questions de conflits d'intérêts, ce qui les dérange de moins en moins, visiblement. Et cela me dérange, car c'est un véritable indicateur de l'état de santé démocratique d'un pays. Or, il y a vraiment de quoi s'alarmer, en ce moment.
j'en veux pour preuve le cas d'une certaine ministre de l' (in)culture qui non seulement réfute tout problème en ce qui la concerne, mais va jusqu'à menacer publiquement les journalistes qui osent encore évoquer le sujet.
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Pourtant, ne lui en déplaise, la justice fait son travail... Et elle ne la fera pas taire (enfin, j'espère...).
Mais sur ce même registre, la corruption semble battre des records en ce moment, au point que je me sente obligé d’attraper mon clavier pour en faire un billet de blog. Car la liste commence à devenir un peu (trop) longue...
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On peut compléter ce portrait d'une fRance peu ragoûtante en enfilant ces dernières perles, plus récentes, afin de bien s’écœurer jusqu'à la lie de l'état de probité de nos "dirigeants" politiques.
Tout d'abord, le cas de cet ex premier ministre :
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"La raison" de cet ajournement de prise de fonction à la tête de la SNCF ?
"La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) risque de barrer la voie à Castex pour cause de conflit d’intérêts. Président en 2022 de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France, un machin destiné à répartir des fonds budgétaires, il avait signé des chèques à la SNCF pour financer des investissements. Passé le délai de novembre".... il y aura prescription.
Ni vu ni connu j't'embrouille, ça s'appelle.
Autre cliché instantané représentant un indice sur le spectromètre de la corruption du pays, le fait que 3 députés aient été obligés de démissionner en raison de leur manque de transparence dans la gestion de leurs petits intérêts tout personnels...
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Toujours sur le même axe de la corruption et des conflits intérêts en tous genre qui semble être une règle en macronie, comme je le soulignais hier, on apprend avec stupéfaction, comme un pied de nez aux signataires de la pétition contre l'insupportable loi Duplomb, qu'un Lobbyiste de la FNSEA est nommé conseiller du gouvernement.
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Mais puisque n'y voit aucune entorse au code de bonne conduite de ce gouvernement... Passons au sujet suivant, sur un registre auquel l'extrême-droite nous a tristement habitué, de manière récurrente (à passer la wassingue généreusement imprégnée d'ajax WC) :
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... Mais j'ai presque failli oublier ce qui m'a donné l'impulsion d'écrire ce billet sur la corruption et les conflits d'intérêts. Je veux parler de cette histoire que je suis depuis longtemps, concernant la gestion opaque des affaires publiques confiées au petit marquis qu'est Laurent Wauquiez. Ce doit être cela, sans doute, "la France des honnêtes gens" que vante tant #LR... Son "propre" parti ! Dire qu'il a fallu une décision du conseil d'Etat pour l' obliger à dévoiler ce qu'il fait de l'argent des contribuables....
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Pourtant, comme le mentionne judicieusement cette tribune publiée dans Libé... et c'est fort à propos :
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Le fait de moraliser la vie publique, à mon sens, est également un excellent moyen de lutter contre l'extrême-droite, laquelle prospère dans ce climat délétère, en dépit de ses propres exactions, auxquelles ses sympathisant.e.s sont malheureusement totalement vacciné.e.s. Il en va pourtant de la préservation de la démocratie... ou ce qu'il en reste.
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