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contrôles au faciès : encore une condamnation judiciaire de l'Etat français #RacismedEtat


 Où il est démontré que le racisme d'état n'est pas qu'un concept fallacieux de bobos gauchistes extrêmisés,  influencés par l'islamisme radical... ;) 

 

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Oui, je sais, c'est déjà un vieil article, me rétorqueront les mauvaises langues,  puisqu'il a déjà... deux semaines.  Mais je me demandais justement quelle information importante j'avais oublié de traiter, alors que j'en avais déjà pris connaissance. En rentrant du travail, en marchant, je me disais justement à part moi que cela aurait pourtant fait l'objet d'un billet de blog du jour plus intéressant que celui de ce matin. Ma mémoire me joue en effet parfois des tours.... Mais fort heureusement, je ne sais pas comment,  cette information m'est revenue dans mon fil d'actus. Le hasard fait parfois bien les choses. Car j'avais suivi autrefois l'affaire de près, dans mon ancien blog, sur cette thématique là, et cela depuis son commencement. Il y avait donc là matière à un devoir de suivi. C'est chose faite. 

 

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 On peut donc parler d'un racisme d'Etat en toute légitimité, dans la mesure où la France a toujours soutenu le droit de sa police de discriminer les français en fonction de leur origine, et de les interpeller sur la voie publique pour procéder à des contrôles sans même qu'il y ait nécessité en raison d'une infraction ou d'une autre, ce qui caractérise précisément un contrôle au faciès. L'Etat français, condamné une première fois dans ce dossier, était même allé, comble du cynisme, jusqu'à faire appel alors qu'il justifiait par ailleurs cette pratique, par la voix de certains de ses cadres.  Le droit du racisme en toute impunité, somme toute. Certains ont même tenté de le justifier (attention, cascade périlleuse à ne pas reproduire chez vous) de justifier cette pratique ancrée parmi les forces de l'ordre par des statistiques. Pure bêtise, sans la moindre base sérieuse. Et lorsque l'Etat, dont la Police est le bras armé, se donne le droit d'interpeller un individu en raison de sa seule apparence, et cela de manière répétée, comme c'est le cas dans cette affaire sur laquelle a statué la CEDH, il faut appeler un chat un chat. Et le racisme, ce qu'il est. 

On comprend bien dans ce contexte pourquoi l'extrême droite, dont on sait que de nombreux policier/ère/s sont électeurs/trices, voudrait supprimer la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Quand on n'a honte de rien, on casse le thermomètre, comme cela personne n'aura rien vu et personne ne sera sérieusement inquiété pour ce que je persiste à considérer comme un délit insupportable et inadmissible dans toute société qui se respecte.  

Et il est de notoriété publique que celle qui se donne à voir et à lire sous nos yeux ne se respecte vraiment plus. D'où le garde-fous de la justice.  

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