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L' #Ifop condamné pour procédure abusive ? (Si seulement !)

 

Pour faire taire un chercheur un peu trop critique sur la médiocre qualité de ses sondages, l'Ifop avait déposé une plainte en diffamation  contre Alexandre Dézé. J'avais traité cette affaire ici, suite à un article du Canard Enchaîné. Ce trop critique professeur à l'Université de Montpellier, et chercheur en sciences politiques,  comparaissait hier au Tribunal Correctionnel de Paris. Mais voilà que l'IFOP a fait machine arrière au dernier moment... 

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Sauf que c'est trop tard puisque la Justice jugera cette fois-ci l'IFOP pour procédure abusive et vous m'en voyez fort aise. Car on ne peut passer sous silence l'impact d'une telle procédure sur la vie d'un homme,  soudain plongé dans l'inquiétude,  si ce n'est l'angoisse de son sort et parfois dans certains cas de ses moyens d'existence... Un procédé fort bien connu que ces procédures baillons, qui s'apparentent à un chantage,  qui s'appuie sur des moyens financiers conséquents pour faire taire ceux qui osent s'opposer à leurs intérêts idéologiques, politiques, et matériels, et qui ne sont pas toujours quant à eux suffisamment pourvus pour faire face à des frais de justice importants et des traitements judiciaires très longs qui laissent souvent des traces dans la vie réelle.

 

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  J'espère donc fortement que l'IFOP sera effectivement condamné car cette affaire a en effet toutes les caractéristiques d'une procédure bâillon, destinée à faire taire toute critique d'opposition à ce qui apparait de plus en plus à mes yeux comme un maillon de la chaîne fachosphèrique et un simple outil de manipulation des masses populaires... J'appelle cela pour ma part un vulgaire service de la grande fabrique du consentement au pire. Car l'objet des remarques méthodologiques de Monsieur Dézé ne portent pas sur n'importe quel sujet.


On peut retrouver le sondage en question ici. Il portait sur les musulmans de fRance, et avait fait les choux gras de la "presse" bolloréenne, qui s'en gargarisait.

Dans cette étude intitulée « Droit au blasphème, caricatures, liberté d’expression… Les Français sont-ils encore “Charlie” ? », on apprenait notamment qu’un quart des musulmans de moins de 25 ans ne condamnaient pas les attentats du 7 janvier 2015. 

Sauf que le chercheur avait point du doigt la méthodologie de l'IFOP en jugeant l'échantillon trop faible pour en tirer une conclusion aussi hâtive... qui sert fort bien certains idéologiques que l'on sait présents au sein même de... l'IFOP, comme je l'ai démontré lors de mon précédent billet sur le sujet. (Un simple indice ici). Voilà, c'est tout. 

Rendez-vous le 12 novembre donc. J'ai créé une alerte sur mon agenda exprès. Faudrait pas rater ça, n'est-ce pas ? ... 😉


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