On a beau régulièrement asséner des évidences, comme celle ci-dessus, afin de donner un coup fatal derrière la tête aux abrutis qui prétendraient pour assoir leur idéologie de sinistre mémoire qu'il y aurait une invasion migratoire, il n'y a rien à faire, ils en redemandent...
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Lors de la primaire des Républicains à laquelle il s'était porté candidat en 2021, voilà ce qu'il avançait :
« On ne répare rien, on ne construit rien sans sécurité et si ce sont les passeurs et les juges qui décident qui peut entrer en France et qui peut y rester », affirmait-il au Figaro en novembre 2021
Il proposait donc un « moratoire » sur l’immigration de trois à cinq ans : cette « pause » serait un « préalable à la reprise en main de notre politique migratoire »
Le candidat voulait « cesser les régularisations inconditionnelles des sans-papiers », « accélérer le parcours du demandeur d’asile », durcir les critères du regroupement familial, et réduire la délivrance des visas long séjour.
Le même est allé, ce qui a choqué jusque dans son propre camp, " que la France devrait s’affranchir des règles garanties par les instances juridiques de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe."
En effet, surenchérissait Barnier dans cette même chronique du Figaro en Juillet 2021, « Nous ne pouvons pas faire tout cela sans avoir retrouvé notre souveraineté juridique, en étant menacés en permanence d’un arrêt ou d’une condamnation de la Cour de Justice européenne ou de la Convention des droits de l’homme, ou d’une interprétation de notre propre institution judiciaire. » (source)
Se débarrasser de toute contrainte légale pour jeter au rebut les droits humains et la justice internationale, quel beau projet de société que voilà. Il y a tellement d'humanisme, dans ce Monsieur si propre sur lui, si policé, si calme, si posé... Voilà donc un premier ministre qui voudrait réaliser le rêve de la fachosphère hexagonale... Nous voilà bien. On vote pour que l'extrême drotie ne passe pas, et elle se trouve un premier ministre tellement raccord !!!
Quand j'écrivais hier qu'en choisissant Barnier, Macron avait scellé un pacte avec l'extrême-droite, ce n'était pas que des mots en l'air, preuve à l’appui. Le pire reste à venir. Et comble de l'histoire, le voir pousser la bêtise jusqu'à projeter de re-créer un ministère de l'immigration (administré autrefois par un certain Brice Hortefeux de sinistre mémoire), que Sarkozy avait pourtant supprimé non sans raisons, tant les "dérapages" (synonyme de propos racistes décomplexés) étaient légion à l'époque. Mais visiblement, le "nouveau" premier ministre que Macron nous a imposé malgré notre vote ne répugnerait pas, selon son principe qu'il ne faut pas être sectaire, à confier ce Ministère du racisme d'Etat à un représentant du Rassemblement National que cela ne m'étonnerait nullement, au train où vont les choses... Il est clair en tout cas que voilà une proposition bien droitière que le RN ne censurera pas, pour sûr ;)
Ne pas tenir compte des leçons du passé, voilà qui s'appelle avoir toute sa tête...
Ou pas. #AntifaForEver
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