Accéder au contenu principal

#Violencespolicieres et Xénophobie d'Etat : la preuve par @Utopia_56 via @franceinfo #Immigration

 

ENFIN. Enfin un média national qui réalise un vrai travail, avec un minium d'investigation sérieuse,  sur ce que les plus engagés aux côtés des exilés, comme Utopia 56 ainsi qu'un photographe aussi talentueux et impliqué que Louis Witter sur le sujet dénoncent depuis de nombreuses années, preuves à l'appui, en prêchant dans le désert... 

 

source et suite...

 Quand j'ai entendu cela dans ma voiture en me rendant dans l'une des villes de Lorraine où j'effectue l'une de mes activités professionnelles,  j'avoue n'en avoir pas cru mes oreilles. Car si les techniques utilisées par les "forces de l'ordre" pour dissuader les réfugiés d'entrer ou de sortir du pays sont connues des défenseurs des droits humains, et que cela ne les étonne hélas plus du tout tant ce genre d'événements est courant, elles le sont beaucoup moins du grand public. Lacération de tentes, intimidation des bénévoles qui leur viennent en aide,  tracasseries volontaires pour les dissuader d'exercer leur pourtant noble mission, confiscation des effets personnels (quand ce n'est pas de leur argent ou de leurs biens de valeurs pour les policiers les plus ripoux) des personnes qui migrent en passant par notre pays et,  comme le révèle l'enquête ci-dessus de France Info, percer des canots pneumatiques ou y jeter des grenades lacrymogènes, même quand il y a des enfants ou des femmes enceintes, tous les moyens semblent bons pour des gens qui ont visiblement perdu toute trace d'humanité, agissent en toute impunité, et pire, violent allègrement la loi (1) qu'ils sont sensés faire appliquer.  On ne me fera pas croire  qu'une certaine forme d'idéologie que je combats, et qui me pousse à rejoindre malgré moi un slogan face auquel je me tenais autrefois plus circonspect, n'est pas à l’œuvre dans ces faits, à cet endroit précis de l'histoire... Car ACAB en effet, quand on lit ce que l'on lit, qu'on entend ce qu'on entend, et qu'on voit ce qu'on voit : 
 
Les preuves sont là, il n'y a plus qu'à se baisser pour s'en saisir. Mais je doute fort que l' "homme" à la manœuvre s'en offusque davantage que cela... Lui dont il est de notoriété publique qu'il partage la même idéologie xénophobe et extrêmement droitière. 
 
Face à cette violence d'Etat, heureusement qu'il y a de courageux bénévoles comme ceux d'Utopia 56 et bien d'autres pour agir, et sauver ce qu’il peut encore nous rester de commune humanité, face aux discours de haine qui aujourd'hui ont pignon sur rue, et sont si effroyablement banalisés.  Urgent, agir. Chacun.e selon les moyens à sa portée. Et puisqu'il faut porter la plume dans la plaie, je ne saurais trop vous conseiller ceci:



 
 Faudra-t-il qu'on en arrive à la situation de la Tunisie, pour que l'Etat français se ressaisisse, et montre un visage un peu plus humaniste ? Il serait temps... Je n'ose y croire : les vents semblent contraires, vraiment. Et je me prépare déjà intérieurement au pire.

(1) Il faut préciser que le droit de la mer est clair à ce sujet. Les policiers ont interdiction d'intercepter, et encore plus de crever un bateau une fois qu'il est à l'eau. Et pourtant, d'après ces témoignages, et d'après d'autres récits que France Info a pu recueillir de migrants vivant dans un camp près de Dunkerque, cette pratique des forces de l'ordre est loin d'être exceptionnelle.(source)

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Pourquoi les #républicanistes franchouillards s'en prennent à #Wikipédia ?

 La clique du Printemps Républicain a encore frappé. Elle a cru bon de s'en prendre à Wikipédia, encyclopédie collaborative à laquelle je suis personnellement très attaché.    Les (premiers, vraiment ?) signataires de ce texte sont consignés ici :    Premiers signataires (par ordre alphabétique) : Bernard Accoyer (ancien président de l'Assemblée nationale), Éric Anceau (professeur d'histoire contemporaine à l'université de Lorraine), Sophia Aram (humoriste), Thierry Ardisson (producteur de télévision), Muriel Attal (directrice de la communication chez France Télévisions), Olivier Babeau (président de l'Institut Sapiens), Élisabeth Badinter (philosophe, essayiste), Tristane Banon (romancière), Eugénie Bastié (journaliste du Figaro ), Pierre Bentata (essayiste, professeur d'économie), Muriel Beyer (éditrice), Jean-Michel Blanquer (président du Laboratoire de la République, ancien ministre de l'Éducation), Nicolas Bouzou (économiste, éditoria...

#Bayrou, complice de la #pédocriminalité. Démission !

Dans n'importe quelle démocratie, un ministre, fut-il chef de gouvernement, aurait sauté pour moins que ça. Pourtant, le silence des médias et de la classe politique sur le sujet est absolument ahurissant.  source Il est à présent établi que l'actuel premier ministre, François Bayrou, ne pouvait pas ignorer cette affaire d' agressions sexuelles sur mineurs au sein du pensionnat catholique Notre-Dame de Bétharram (rebaptisé pour tenter d'échapper au scandale "Le Beau rameau")  situé près de Lourdes. En effet, il est encore maire de Pau,  et il a exercé les mandats de député des Pyrénées-Atlantiques, de président du Conseil général, et de ministre de l'Éducation nationale. De plus,  ces deux enfants sont scolarisés dans cet établissement, et son épouse y a enseigné le catéchisme.   source Celui qui était alors ministre s’est en effet rendu sur les lieux, et cet article confirme qu’il était au courant de l’une des plaintes déposée par une victime :  ...

Caroline Fourest victime du féminisme intersectionnel

 Quand je suis tombé sur cette publication de Nils Wilcke sur Blue Sky   (hé oui, twitter, c'est définitivement  fini ) j'ai voulu en savoir un peu plus que ce que permet 300 caractères, et je n'ai pas été déçu : source  Difficile après cela de croire au grand courage et à leur détermination à participer aux grandes causes humanistes de nos vedettes préférées. Je sais, ça décile.  Apprendre que des féministes d'opérette (qui viennent qui plus est de signer une tribune prétendant défendre un féminisme moins radical, dit "universaliste",  dans laquelle on s'étonne de trouver certains noms) , répugnent à répondre à visage découvert à une commission d'enquête parlementaire , voilà qui ne m'étonne guère. Il ne faudrait pas se faire trop d'ennemis chez les financeurs du spectacle vivant. Surtout quand cela vient de cette mythomane sans la moindre once de crédibilité (si ce n'est pour les médias main stream qui ne font pas leur boulot de fond) qu...