Accéder au contenu principal

#Budget2026 : macronisme, erreur 404

Ceci est une image rare d'un scrutin historique ( Image de synthèse non produite par IA du vote des députés sur le budget 2026) : 

source

On peut dire que le macronisme est en train de toucher le fonds du trou.  Et si comme moi vous vous demandiez quel est le seul irréductible gaulois qui ait voté Pour, c'est lui :

source

 Harold Huwart, comme son patronyme ne l'indique pas, a été élu député de l'Assemblée nationale en juillet 2024 dans la troisième circonscription d'Eure-et-Loir. Il appartient au groupe LIOT (centre). Donc de droite. Ce n'est pourtant pas un imbécile, puisqu'il a fait l'  École normale supérieure et Sciences Po Paris... Je souris. Jaune. Car la balle est maintenant dans le camp du Sénat. Et il ne m'est pas apparu très clairement que ce soit une assemblée particulièrement progressiste. 

De toute façon, les dés sont pipés. Ce rejet n'a rien d'une victoire puisque cette soi-disant république a déjà démontré dans le passé qu'elle avait plus d'un tour dans son sac. Certes, le premier ministre a prétendu la main sur le cœur qu'il ne recourrait jamais à l'article 49.3.  Mais c'est oublier que...

1. Ces gens là n'ont pas de convictions ni d'étique et encore moins de morale

2. Le gouvernement peut promulguer une loi de finances spéciale, c'est à dire reconduire à l'identique le budget 2025 l'année prochaine. 

3. Il peut légiférer par ordonnance, sans passer par le parlement (Assemblée Nationale et Sénat) 

Autrement dit, 3 manières supplémentaires de contourner la démocratie. 

Le macronisme touche le fonds de ce qu'il est possible d'atteindre, décidément.  

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Pourquoi les #républicanistes franchouillards s'en prennent à #Wikipédia ?

 La clique du Printemps Républicain a encore frappé. Elle a cru bon de s'en prendre à Wikipédia, encyclopédie collaborative à laquelle je suis personnellement très attaché.    Les (premiers, vraiment ?) signataires de ce texte sont consignés ici :    Premiers signataires (par ordre alphabétique) : Bernard Accoyer (ancien président de l'Assemblée nationale), Éric Anceau (professeur d'histoire contemporaine à l'université de Lorraine), Sophia Aram (humoriste), Thierry Ardisson (producteur de télévision), Muriel Attal (directrice de la communication chez France Télévisions), Olivier Babeau (président de l'Institut Sapiens), Élisabeth Badinter (philosophe, essayiste), Tristane Banon (romancière), Eugénie Bastié (journaliste du Figaro ), Pierre Bentata (essayiste, professeur d'économie), Muriel Beyer (éditrice), Jean-Michel Blanquer (président du Laboratoire de la République, ancien ministre de l'Éducation), Nicolas Bouzou (économiste, éditoria...

#Bayrou, complice de la #pédocriminalité. Démission !

Dans n'importe quelle démocratie, un ministre, fut-il chef de gouvernement, aurait sauté pour moins que ça. Pourtant, le silence des médias et de la classe politique sur le sujet est absolument ahurissant.  source Il est à présent établi que l'actuel premier ministre, François Bayrou, ne pouvait pas ignorer cette affaire d' agressions sexuelles sur mineurs au sein du pensionnat catholique Notre-Dame de Bétharram (rebaptisé pour tenter d'échapper au scandale "Le Beau rameau")  situé près de Lourdes. En effet, il est encore maire de Pau,  et il a exercé les mandats de député des Pyrénées-Atlantiques, de président du Conseil général, et de ministre de l'Éducation nationale. De plus,  ces deux enfants sont scolarisés dans cet établissement, et son épouse y a enseigné le catéchisme.   source Celui qui était alors ministre s’est en effet rendu sur les lieux, et cet article confirme qu’il était au courant de l’une des plaintes déposée par une victime :  ...

Caroline Fourest victime du féminisme intersectionnel

 Quand je suis tombé sur cette publication de Nils Wilcke sur Blue Sky   (hé oui, twitter, c'est définitivement  fini ) j'ai voulu en savoir un peu plus que ce que permet 300 caractères, et je n'ai pas été déçu : source  Difficile après cela de croire au grand courage et à leur détermination à participer aux grandes causes humanistes de nos vedettes préférées. Je sais, ça décile.  Apprendre que des féministes d'opérette (qui viennent qui plus est de signer une tribune prétendant défendre un féminisme moins radical, dit "universaliste",  dans laquelle on s'étonne de trouver certains noms) , répugnent à répondre à visage découvert à une commission d'enquête parlementaire , voilà qui ne m'étonne guère. Il ne faudrait pas se faire trop d'ennemis chez les financeurs du spectacle vivant. Surtout quand cela vient de cette mythomane sans la moindre once de crédibilité (si ce n'est pour les médias main stream qui ne font pas leur boulot de fond) qu...