Je ne sais pas comment vous dire tout le mal que je pense de l'annonce de la militarisation outrancière de la journée de défense. Vous me direz, nos jeunes l'ont échappé belle, ce gouvernement de va-t-en-guerre aurait fort bien pu aller plus loin - et ne leur donnons pas de mauvaises idées dont ils sont assez friands - vouloir réhabiliter le service militaire et ses joyeusetés, dont les bizutages et la férule sous des ordres idiots d'un soiffard sadique. Mais même cela, c'est encore de trop pour moi :
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je ne vois franchement pas l'intérêt de cette nouvelle orientation, si ce n'est une arrière pensée purement idéologique. Viriliser davantage cette journée pour endurcir des jeunes jugés trop fragiles ? Tenter d'appâter de potentielles jeunes recrues attirées par ce genre de manœuvres, ce qui leur donnerait un avant goût de la vie militaire, afin de les inciter à s'engager ?
En tous les cas, pour une fois, Madame Forgeron est d'accord avec moi : ça sent mauvais. Le contexte guerrier n'est en effet pas là pour la rassurer, et comme je la comprends. La régression sociale que nous constatons chaque jour un peu plus passe aussi par ce biais là. Car oui, à mes yeux, la fin du service militaire a sonné comme une avancée majeure. A Bas la guerre ! On n'y meurt pas pour la patrie mais pour des industriels !
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