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l' #ODIINuc, un outil de fichage au service de l'ennemi #écocides #antifa

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 A mon âge, je suis je l'avoue plutôt vacciné contre l'usage des fichiers. Surtout ceux de la police, qui s'empilent et se superposent de manière constante au point de constituer un gloubi-boulga à mon sens tout à fait indigeste,  y compris pour la rationalité nécessaire aux enquêtes des forces de l'ordre. Je ne sais même pas comment ils font pour s'y retrouver tellement il y en a. Il suffit de jeter un bref coup d’œil au site du gouvernement pour le constater. 

Mais il y a aussi... 

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J'avais déjà étudié la question, notamment à propos du FNAEG, dans une vie antérieure... Je m'étais alors opposé à sa création, en 2012, dans la mesure où il fichait tellement de gens qu'on l'avait dénommé alors "le fichier des gens honnêtes". Mais le fichier qui nous alerte aujourd'hui est d'une autre nature, dans la mesure où il poursuit l'entreprise de criminalisation des militants environnementaux, dont je suis. 

 

En effet,  ce fichier,  ODIINuc,  vise à « la collecte et l’analyse des informations relatives aux personnes impliquées dans des événements révélant un risque d’atteinte à la sécurité nucléaire » en France. 

Sous couvert de poursuivre un objectif de sécurité publique, le Conseil d’État reconnaît dans sa décision que ce fichage va conduire à des atteintes au droit à la vie privée, mais aussi à la liberté d’expression et à la liberté de manifester.

[...]   le fichage peut découler d’une « participation active ou passive » : se trouver passivement à une manifestation avec une simple pancarte devant une centrale nucléaire pourrait donc justifier une inscription dans ce fichier.

 Si le simple fait de contester un mode de production d'énergie aussi dangereux et criminel sur plusieurs générations constitue un délit, alors je veux bien me montrer ouvertement délinquant. A mon âge, je m'en fous. Mais je ne pense pas qu'à ma gueule, mais aussi aux jeunes générations qu'un tel fichage pourrait irrémédiablement condamner au seul motif d'une présence à une manifestation ponctuelle. Un tel fichage n'est pas nouveau. J'ai ainsi vu mon père s'étonner de ce qu'à l'occasion d'une arrestation pour un délit routier mineur, le flic qui l'a interrogé se soit donné la peine de lui montrer sa photo, cerclée de rouge dans une manifestation, simplement parce qu'il osait revendiquer ses droits et défendre ses conditions de travail. Et depuis, les moyens techniques de fichage et de recoupement des différents fichiers et sources informatisées sont si nombreux et intrusifs que l'on ne peut que craindre l'utilisation d'un tel fichier par un gouvernement encore plus anti-démocratique que ne l'est celui d'aujourd'hui. 2027 s'annonce, et nous sommes nombreux à craindre le pire. Avec un tel outil, l'ennemi peut déjà se réjouir, si vous voyez ce que je veux décrire, et contre quoi je veux alerter. 

 

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