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De la vision biaisée (et donc criminelle) de l'extrême-droite sur les journalistes #Madleen

Dans le sillage de ma série de billets de blogs sur la flottille de la liberté, je viens de prendre connaissance de ce qui suit.  La Société des Journalistes de Blast Info a fait paraître ce communiqué qui campe précisément le décor, la question, les enjeux et les conséquences d'un certain vocabulaire (à défaut d' argumentaire) de certains interlocuteurs orientés, qui utilisent le terme de "journalistes militants" pour disqualifier à peu de frais ceux dont le travail leur déplait... 


C'est précisément le cas en l'espèce, au vu du contexte dans le territoire occupé par l'armée israélienne de Gaza. Le gouvernement d'extrême-droite dirigé par Netanyahu a tout intérêt à répandre ce genre d'insinuations grotesques, qui ne résistent pas une seconde à l'analyse. Mais nos médias français ? S'ils ne sont pas acquis à la cause de Bolloré, qui rejoint l'idéologie extrêmement droitière du gouvernement israélien, puisqu'ils ont visiblement les mêmes ennemis,  quel est leur intérêt à discréditer ainsi des journalistes qui ne font que leur travail ? 

je n'avais jusqu'à présent rencontré ce stratagème, de par mon expérience antifasciste d'autrefois, que dans les milieux que j'étudiais alors. Les fachos sont en effet coutumiers du fait, que de prétendre décrédibiliser un individu en le privant de son métier pour le faire apparaître plus favorablement à leur yeux comme un bon petit soldat politiquement engagé. Normal, ça sert leur cause... qui est de salir par tous les moyens possibles leur ennemi politique, c'est à dire la terre entière.  Par contre, quand il s'agit de prétendre qu'un individu systématiquement présenté comme un quidam innocent  aurait été agressé uniquement en raison de sa fonction (alors que pour le coup il s'agit réellement cette fois d'un militant de la cause antisémite), comme par exemple un certain - au hasard - Vincent Lapierre, là, pour le coup, les mêmes ont tout intérêt à le présenter comme un journaliste.... Ben tiens, trop facile ! La ficelle est grosse... 

On comprendra cependant, comme nous en avertit la société des journalistes de Blast, que les mots ont un impact. Et ici, en l'occurrence, compte-tenu du contexte, celui d'une balle, et pas au sens figuré. Et non, envers et contre toute propagande de guerre, cela n'est pas antisémite de le dire et de le crier haut et fort : 


source

Et en effet, comme je le comprends, qualifier un journaliste de militant, c'est l'envoyer directement au peloton d'exécution, quand on sait ce qui se passe quotidiennement dans cette partie là du monde. Et c'est donc criminel. 


Pas de justice ? Pas de paix. 
 



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