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En Lorraine, on connait bien la façon d'opérer de ce groupe sidérurgiste mondialisé, dont le grand patron et son père, le fondateur, sont hindous. Nous en avons fait les frais, de leurs promesses de sauvegarde des emplois qui se sont soldés par une cinglante défaite, qu' Hollande n'a même pas su assumer en responsabilité.
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Depuis, le petit manège est toujours le même. Sur un marché en crise depuis bien longtemps, le groupe rachète des sites à bas coût, promettant monts et merveilles quant à une hypothétique sauvegarde des emplois, et une fois les élus comme les subventions nationales dans la poche, au bout de quelques années d'activité seulement, on ferme tout ou partie, gardant les seules activités les plus rentables, et on va voir ailleurs, pour reproduire le même scénario sur le dos des contribuables comme des travailleurs/ses qui suent sang et eau pour se voir jeter comme de vulgaires ordures malgré leur investissement. Demandez donc aux anciens sidérurgistes lorrains de Gandrange et Florange, tiens...
Pourtant, le scénario bien connu se répète encore, cette fois à Dunkerque notamment, où 295 emplois sont menacés. La CGT du site a voulu en faire un symbole, et il semble bien qu'ils aient réussi, puisque toutes les têtes d'affiche de la gauche y étaient présents (réunis, une fois n'est pas coutume ;) )
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Mais c'était sans compter sur la duplicité de ce gouvernement, et de ses alliés médiatiques, qui n'ont pas résisté longtemps à monter en épingle le micro-événement d'une attaque de stand PS par de soi-disant "Black blocs" à qui ont peut tout coller sur le dos puisqu'ils ne sont pas identifiés. Comme cela tombait bien pour détourner le regard de l'inaction patente de ce gouvernement sur la manière dont les Mittal ont empoché des millions de subventions publiques pour ensuite renvoyer leurs salariés à coups de pompe dans el cul chez France Travaille...
Mais il n'y a pas que les détournements de fonds publics qui sont au cœur du scandale Mittal. Il faut en effet savoir que partout où Mittal s'implante, les règles environnementales comme celles de la concurrence libre et non faussée sont indéniablement bafouées. Ainsi, preuve à l'appui, il faut savoir que Mittal a écopé d'amendes bien salées, tant en matière de pollution, d'irrégularités dans le traitement des déchets, ainsi que pour entente illicite. Le sidérurgistes, dont Mittal, se sont ainsi vu infliger une amende de 518 Millions d'euros en 2010.
Aussi, bravo aux camarades de Mittal en lutte, en fRance comme ailleurs.
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