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... Mais son avocat, Jérémy Assous, dont je rappelais ici la conduite et les propos inqualifiables, l'a été également. Et c'est bien fait pour sa gueule. Le tribunal a en effet voulu sanctionner des "propos outrageants et dégradants". Et c'est tant mieux : Mort au patriarcat et vive la fin de la toute puissance de ces mâles qui profitent de leur notoriété pour assouvir leurs plus plus bas instincts en toute impunité. Inutile de vous dire que je m'en réjouis très sincèrement, bien que je ne m'y attendais pas vraiment, tant cela me semblait peu probable.
De quoi rendre justice aux nombreuses femmes qui ont été l'objet de la convoitise de ce lourdaud sans gêne qui, ivre de toute puissance, a si gravement importuné ces femmes ? Et de cet avocat qui les a si ouvertement méprisées ? Ce n'est pas moi qui peut le dire... Mais par contre, ce que je peux affirmer, c'est qu'une telle conduite de prédateur sans scrupules ne date pas d'hier, et que d'autres victimes, dans l'ombre, souffrent en silence. Et je pense également à elles.
Il est toujours intéressant, face à des événements d'une telle ampleur, de regarder au delà de nos frontières si terriblement nationales, et d'observer comment l'événement est perçu à l'extérieur du petit nombril médiatique de notre (petit) pays. Et en matière de respects des droits des femmes et de lutte contre les VSS, selon l'Express, la presse étrangère déplore les progrès "dérisoires" du cinéma français.
Ouest France estime quant à lui qu' «Il faut maintenant que le milieu du cinéma prenne ses responsabilités» ( source).
France 24 titre quant à lui sur cette affaire : "les monstres du cinéma ne sont plus intouchables". Le jeu de mot est assez indécent, je trouve. Mal inspiré, assurément. Le ver est dans le fruit. Et en dit long sur le masculinisme encore si terriblement présent dans les esprits, et qui salit tout ce qu'il touche...
NB. Je me demande si Macron soutient toujours le monstre (dé) sacré en question... Nous avons une mémoire.
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