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#islamophobie : Devecchio se ridiculise

 

 

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 C'est dans l'air du temps.  Ce relais bien connu de la fachosphère a visiblement choisi la facilité pour décrédibiliser à  bien peu de frais son adversaire politique. Un vieux dicton nous  dit ceci : "Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage". On pourrait facilement le transformer aujourd'hui vu l'ambiance délétère en "qui veut faire taire son contradicteur l'accuse d'islamo quelque chose. Les internautes ne s'y sont pas trompés, qui ont préféré le tourner en ridicule plutôt que, comme moi, choisir de prendre au sérieux ce guignol :  

 

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L'un d'entre eux a même proposé de mettre le nom du dernier aliment qu'ils ont mangé après le terme islam, et l'on a eu droit à une séquence allant de l'islamo-bretzelisme à l'islamo-crevettisme. 

 

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Vous trouver ça drôle ? Moi, cela ne m'a pas fait rire du tout. J'en ai marre. Marre qu'on stigmatise à ce point nos amis musulmans, et qu'on ramène tout et n'importe quoi à leur religion. Dans ce pays, dès qu'il y a un problème, qu'on manque d’œufs ou d'huile, c'est la faute aux musulmans. Avouez que cela relève d'une imbécillité rare. On peut bien se moquer des américains et des dernières lubies de Trump, on n'a pas mieux ici. Et ça pue très très fort. 

Mais qu'est-ce qui justifie la volonté de cet Alex là (qui se distingue décidément par son adhésion aveugle aux concepts pourris) de salir si grossièrement de Villepin ? On a déjà une petite explication par ici, dans la suite de son papier gras : 

"Il fait la couverture de MarianneEdwy Plenel l’interroge de manière complaisante dans Mediapart. Les journalistes de «Quotidien» se pâment devant lui. Les étudiants de la Sorbonne l’acclament. « Une voix trop rare et courageuse », s’enthousiasme Aymeric Caron. Lors de la dernière Fête de L’Humanité, il a même volé la vedette à Jean-Luc Mélenchon. "

Nous y voilà. Le Monsieur plait à gauche, il n'en fallait pas davantage. Il faut dire que de Villepin a su conserver une posture qui, bien qu'à droite, ne s'est pas fourvoyée dans la complaisance avec l'extrême-droite raciste, islamophobe et xénophobe, contrairement à notre ligne de mire du jour. Le niveau est quelque peu plus élevé que l'eau du caniveau dans lequel l'obligé du marchand de canons barbote. Et dans un réflexe pavlovien d'anti-gauchisme primaire dont Devecchio a le secret, nous voilà plongé manu militari dans l'horreur de la complicité avec le terrorisme qui jette des avions sur les twin towers et massacre des innocents dans une salle de spectacle parisienne un vendredi 13.

Je ne voyais pas le journalisme comme cela, moi qui reste encore très attaché, en dépit du trumpisme ambiant, à sa mission, selon une règle déontologique minimale qui devrait être " de chercher la vérité et de la dire". 

Force m'est de constater que ce n'est pas vraiment ce que fait ce monsieur. Sans M majuscule, car chez moi, ça se mérite. Mais j'ai déjà consacré bien trop de temps à quelqu'un qui n'en vaut guère la peine. Sujet suivant.

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