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Quand Assad tombe, tout le spectre politique français trébuche (et se couvre de honte) #Syrie

 Pour tout vous avouer, j'ai hésité à me mettre au clavier pour rédiger ce billet de blog. je me posais simplement une question : en quoi mes propos seraient sur le sujet plus intéressants que ceux d'un.e autre ? 

Et puis, j'ai regardé ce qui se disait et se faisait à ce propos, et je me suis dit à part moi : " si seulement certains s'abstenaient d'étaler leur bêtise"... Et la réponse à ma question devenait alors " en quoi mes propos seraient plus idiots que ceux de certain.e.s que je vois s'étaler de manière aussi crasse dans les médias ? 

Je veux parler bien sûr ici de la Syrie, et de la chute de son immonde dictateur :

 

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Comment ne pas évoquer cette situation inédite sur l'échiquier international ? Ceux qui tenaient une position campiste en la matière doivent bien s'en mordre les doigts, eux qui faisaient de la Syrie un pilier de la paix dans la Région, et qui fermaient les yeux sur les crimes contre l'Humanité avérés et documentés (par "César" notamment) de Bachar El Assad au profit d'une soi-disant paix civile qui n'a jamais eu lieu,  tant toute opposition était passible d'une sanction létale immédiate, ou de tortures horribles... 

J'ai largement documenté les exactions du dictateur syrien, et ses courtisans français pour ne pas avoir à y revenir.  De tout ce travail, je retiendrai cependant une certaine tribune, sur Europe 1, offerte à ce personnage sanguinaire et sans éthique qui m'avait proprement frappé par sa banalisation de ce mal absolu. Je retiendrai aussi qu'il n'y a pas que l'extrême droite, ses Rochédy, ses Marianni,  ses Boyer ou d'Ornellas, qui partirent courtiser Bachar Al Assad en Syrie... 

 

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 ...  mais également un certain Gérard Bapt, "socialiste", ainsi que d' autres aux accointances sarkozystes.   Il convient de brocarder également bien sûr l'insupportable Mélenchon, dont la position sur la Syrie, et son refus constant de condamner les exactions du régime syrien ne datent pas d'hier. Pointons du doigt également un transfuge de LFI passé à l'extrême droite, Kotarac

Mais bien sûr, c'est tout de même l'extrême-droite qui est la plus en peine d'assumer ses responsabilités, après cette chute spectaculaire, pour des raisons notamment explicitées ici, qui tiennent essentiellement au soutien massif de l'extrême-droite au dictateur syrien : 

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Mais ne sommes nous pas tous concernés, quand on apprend que notre pays, face à cette nouvelle inespérée, qui provoque à juste titre la liesse de la population syrienne et un retour massif d'exilés syriens dans leur pays, n'a rien de plus pressé que de geler les demandes d'asile syriennes, comme si tout danger était à présent écarté ? 

 

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On ne m'ôtera pas de l'idée que s'exprime là, si cette information venait à se concrétiser, le pire fond idéologique insupportablement xénophobe de ce pays, dans le sillage d'autres pays européens...  

Mais quelle honte ! 

😡




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