Il fallait s'en douter, et je vous avais prévenu avant : il n'y avait rien, mais alors vraiment rien du tout à attendre de ce show narcissique présidentiel là, si ce n'est le pire. (Avec Macron, il es toujours certain). L'Elysée nous avait d'ailleurs déjà mis au parfum de la teneur de cette allocution :
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Macron a donc fait du Macron, quoi. De la non information, soit juste encore un autre temps fort seulement pour lui, afin de se faire mousser personnellement, en dansant autour de son petit nombril. Il s'est pavané pendant environ quinze minutes pour dire qu'il était le meilleur, ce grand empereur au sourire si doux exempt de tout reproche et tellement au dessus de la mêlée...
La dissolution ? Il n'a pas été compris. La motion de censure qui a entraîné ipso facto la démission du premier ministre qu'il s'était choisi en se foutant éperdument du résultat des urnes ? Les français sont des cons, représentés par des irresponsables :
Il a estimé que le vote d'une motion de censure avait été permis "parce que l'extrême droite et l'extrême gauche se sont unies dans un front antirépublicain". Emmanuel Macron a insisté sur "le cynisme" et "le sens du chaos" des oppositions. (source)
Comme si dans le chaos en question, il n'y avait pas sa part, tiens. Trop facile... Pourtant, qu' y a-t-il de plus irresponsable que de ne se sentir responsable de rien, surtout quand on exerce une telle fonction que celle de Macron ?
Et puis, il y a eu cette accusation d'anti-républicanisme, qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler l'usage du terme d'anti-France de la droite et de l'extrême droite d'antan... Tout en faisant cyniquement allusion à la notion de front républicain, auquel la gauche a pourtant participé activement et loyalement, et dont son parti a si généreusement profité afin de limiter les dégâts, sans pour autant accorder au NFP la moindre contrepartie, ingrat qu'il est.
Pour ma part, je ne vois pas ce qu'il y a d'anti-démocratique dans le fait d'utiliser un outil prévu et pensé par nos textes législatifs :
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Peut-on avoir raison seul contre tous ? Ou en tous cas contre une majorité de français, représentés par leurs députés, ceux qui précisément ont voté cette motion de censure ?
Quant au principal argument de nos adversaires politiques, destiné exclusivement à nous salir en nous amalgamant avec cette extrême droite que nous combattons bien davantage que les macronistes et la droite représentée par Barnier (qui n'ont fait que leur donner des gages pendant 3 mois, tout en refusant de négocier avec la gauche), cet argument est plus que spécieux : mensonger et empli de la duplicité légendaire de ces gens là. De droite et bien de droite. Purs réacs.
Mais peut-être réussiront-ils finalement leur pari destructeur : disloquer le NFP, comme ils le souhaitent si ardemment depuis le début ? Déjà, la voie des compromissions se dessine de plus en plus clairement... Qu'y a-t-il donc à négocier avec des gens qui ont toujours ostensiblement et davantage montré leur dégoût de la gauche, plutôt que de l'extrême droite ? Et qui leur ont déjà offert tant de cadeaux, comme l'immonde loi immigration... comme si la précédente n'était pas déjà suffisamment immonde comme cela. Une surenchère xénophobe insupportable.
Alors, que vas-tu faire, Faure, dans cet immonde cloaque ? je ne comprends vraiment pas ce qu'il y a à gagner sur ce terrain là...
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