Accéder au contenu principal

Silence, la Chine efface les mots... #བོད་རང་བཙན (#TibetLibre)

 Non contents d'avoir effacé toute tentative de contestation de l'occupation génocidaire chinoise du Tibet depuis 1950, le gouvernement chinois tente maintenant d'effacer toute trace de culture qui s'y rattache. Et cela se passe non seulement en Chine, mais également dans le monde entier, y compris en France, à qui ce pays si peu démocratique tente d'imposer sa loi. Et le phénomène est proprement hallucinant, au point de m'obliger à retourner non pas à ma plume, mais au clavier, tant il me scandalise profondément. 

On apprend ainsi, dans la longue ligne d'événements qui caractérisent cette dictature chinoise imposée à tous, ce dernier épisode en date, qui signe cette volonté d'effacement de la culture tibétaine. 

 Au musée Guimet, la section "Népal-Tibet" a été rebaptisée "Monde Himalayen" au début de l'année. Avant cela, le Quai Branly, autre musée national parisien, avait commencé à inscrire le mot "Xizang" dans ses salles. "Xizang" est le terme que la Chine, qui a conquis par la force le Tibet en 1950, cherche à imposer au reste du monde. 
 
[...]  le musée Guimet a perdu un donateur. Pas un grand. Pas un majeur. En tout cas, pas de ceux qui versent des sommes colossales ou permettent de monter des expositions prestigieuses. Mais ce donateur-là est une référence sur le Tibet. [...] Katia Buffetrille, ethnologue et tibétologue, avait prévu, comme d'autres grands amoureux du Tibet avant elle, de léguer ses 100 000 photos à l'établissement public. "J'ai fait modifier mon testament : c'est toujours ça que Guimet n'aura pas",

Cela m'apparait d'autant plus préoccupant que ce n'est pas la première fois que des établissements culturels cèdent à la pression chinoise : 

Marie Bouchez, historienne, rappelle que ce type de contrôle ne date pas d'hier et qu'il y a déjà eu des précédents, citant un épisode au musée Guimet où le nom Taïwan avait été supprimé d'une carte lors d'une exposition parrainée par la Chine. Pour elle, ce contrôle accru est symptomatique des minorités opprimées comme les Tibétains ou les Ouïghours. (source)

 Cela ne relèverait-il pas de la grandeur et de l'honneur de notre pays que de refuser jusque dans les moindres "détails" de l'histoire que de refuser coûte que coûte un tel diktat ? 

Pour ma part, à mon bien trop modeste niveau, si horriblement impuissant,  j'ai simplement envie de crier, dans une tentative de protestation dérisoire à l'échelle du monde...

台湾 - 成吉思汗和自由西藏!
Táiwān - chéngjísīhán hé zìyóu xīzàng!

Taïwan - Gengis Khan et Tibet Libre !

simplement pour faire chier cette ordure de  Xi Jinping et toutes ces pourritures qui collaborent à son ignoble entreprise d' extermination d'un peuple et de son histoire. Ce scandale n'a que trop duré.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Pourquoi les #républicanistes franchouillards s'en prennent à #Wikipédia ?

 La clique du Printemps Républicain a encore frappé. Elle a cru bon de s'en prendre à Wikipédia, encyclopédie collaborative à laquelle je suis personnellement très attaché.    Les (premiers, vraiment ?) signataires de ce texte sont consignés ici :    Premiers signataires (par ordre alphabétique) : Bernard Accoyer (ancien président de l'Assemblée nationale), Éric Anceau (professeur d'histoire contemporaine à l'université de Lorraine), Sophia Aram (humoriste), Thierry Ardisson (producteur de télévision), Muriel Attal (directrice de la communication chez France Télévisions), Olivier Babeau (président de l'Institut Sapiens), Élisabeth Badinter (philosophe, essayiste), Tristane Banon (romancière), Eugénie Bastié (journaliste du Figaro ), Pierre Bentata (essayiste, professeur d'économie), Muriel Beyer (éditrice), Jean-Michel Blanquer (président du Laboratoire de la République, ancien ministre de l'Éducation), Nicolas Bouzou (économiste, éditoria...

#Kanaky : #NotInMyName (Le temps des colonies est révolu !).

  source Je suis d'une génération qui a connu la tragédie de la grotte d'Ouvéa , laquelle a marqué les mémoires de beaucoup d'entre nous dès qu'on parle de la Nouvelle Calédonie. Depuis, comme beaucoup j'imagine (1),  je pensais et j'espérais qu'elle se dégagerait progressivement de la férule de la France. Mais je constate simplement aujourd'hui que du côté du pouvoir, il n'en est rien, et qu'il est en train de rompre avec tous les accords précédents devant mener à plus ou moins long terme à la décolonisation de ce territoire. Car tous les historiens et connaisseurs/ses de ce sujet s'accordent à confirmer que la manière forte n'est pas la bonne et ne le sera jamais sur ce territoire colonial,  marqué par tant de révoltes populaires. Cette façon de faire a systématiquement mené dans le passé à des situations insurrectionnelles aux conséquences humaines désastreuses. L'actuelle rébellion n'échappe pas à la règle, et je suis intimem...

Bonne chance, @KamalaHarris

  source   Une petite aparté pour commencer :  à l'occasion de ce billet d'humeur, je découvre que le Président américain se nomme en réalité pour l'Etat Civil de son pays Joseph Robinette Biden. C'est vraiment ridicule, et je comprends qu'il n'ait pas choisi de l'ébruiter. Sans quoi cela entacherait sérieusement sa crédibilité, et entamerait ses chances de concourir... à sa "propre" succession. Un peu plus sérieusement,  ce n'est pas son deuxième prénom qui explique son retrait de la campagne présidentielle américaine.  En fait, une partie de son propre camp le pressait déjà instamment de retirer sa candidature avant la convention nationale, en août, pendant laquelle il devait être formellement investi . L a candidature de l'octogénaire n'a en effet cessé d'être critiquée en raison de son âge avancé . Les premiers à faire ce reproche au démocrate ont été ses adversaires républicains, qui dans le sillage de Trump, cet immonde pe...