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Derrière #Quotidien, un exemple de souffrance au travail

 On apprend donc que l'apparente jovialité de l'animateur Phare (pas de la pensée en tous cas) de l'émission d'info-divertissement nommée Quotidien n'est pas le Gentil Organisateur qu'il paraît : 

source

"Pression de dingue" selon un cadre de l'émission, chasse aux syndiqués, non respect des conditions de travail, la liste est longue qui permet de caractériser l'ambiance toxique qui règne au sein de Quotidien. 

Pour illustrer ces propos, Télérama évoque la récente éviction d’un graphiste qui, décidant de participer au mouvement des intermittents de l’audiovisuel, avait débrayé « une petite heure » ; dès le lendemain, sa responsable lui avait signifié mettre fin à leur collaboration car il aurait « trahi sa confiance et mis l’émission de la veille en danger ».

 Toujours selon Télérama, au moins quatre salariés auraient porté leurs différends aux prud’hommes (source)

 « C’est marche ou crève », assurent certains à l’hebdomadaire. « J’allais bosser avec une boule au ventre jusqu’au jour où je me suis dit que ce n’était plus possible », explique une employée. (source)

Ce que j'en pense, puisqu'on ne me le demande pas, c'est qu'il est vain de croire qu'à conditions similaires, les résultats puissent être différents. Quelle que soit l'activité professionnelle considérée, lorsqu'il y a une logique de rapidité, voire d'immédiateté d'une production, qu'elle soit industrielle, dans les services ou en l’occurrence, et à fortiori dans le domaine des médias (et de la soi-disant "information", qui nécessite le temps long de l'investigation),  les effets négatifs sur les conditions de travail sont inévitables en raison de la pression du temps compté. Rajoutez à cela le pouvoir de l'argent et la rentabilité à court terme que dissimule la course à l'audimat, et le mélange sera forcément détonnant... pour les salariés. Les managers, eux, ont tout à gagner à exploiter la souffrance des autres, dans ce genre de cadre libéral prédateur. Il ne faut simplement ne pas avoir d'éthique personnelle ni de convictions humanistes, sous peine de sanctions immédiates. Et il ne m'est pas apparu que, concernant Barthès, ce soit la morale qui l'étouffe...

Toutefois, comme toutes les entreprises modernes, surfant sur l'air du temps,  Bangumi, la société de production de Yann Barthès et Laurent Bon, prétend la main sur le cœur que « le bien-être au travail est un sujet pris très au sérieux par tous ». 

Télérama cite pourtant un salarié victime d’une dépression et qui dénonce « des intimidations, critiques acerbes, gratuites, publiques, incessantes ».

 Peut-on avoir une place centrale dans l'industrie des médias sans être un pervers narcissique ? j'ai quelques doutes. A suivre.

( Pour être honnête, l'idée m'a également effleuré qu'il puisse s'agir d'une boule puante d'un média concurrent... La suite au prochain épisode, donc. Je reviens par ici si j'en apprends davantage).

 

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