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Macron, le "Maître composteur"... (de vieilles charognes) #Cazeneuve

Cette formule n'est pas de moi, mais de Marine Tondelier, Secrétaire Nationale des Ecologistes-EELV :


 

Mais pourquoi et dans quel contexte disait-elle ceci ? Le voilà :

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C'est en effet ce que plusieurs commentateurs plus ou moins qualifiés et compétents ont décrit comme une stratégie de pourrissement. J'ai d'ailleurs lu quelque part que l'entourage du Président constatait chaque jour à quel point Macron jouissait de cette situation et de son pouvoir, que d'autres ont qualifié de bonapartiste. L'intéressé ne s'en démarque d'ailleurs pas.  Mais en l'espèce, pour  un certain site appelliste que je n'apprécie guère (depuis leur glorification d'un certain forain extrêmement droitier),   son sabre serait de bois... En attendant, il nous fait bien chier, grave.

Pour ma part, quitte à reprendre la formule de Madame Tondelier, ce serait plutôt avec dans l'esprit l'énorme essoreuse à salades pas fraiches qui consiste à nous ressortir périodiquement, depuis cette étonnante et si durable vacance du pouvoir (qui visiblement ne sert à rien mais dont la gauche se sent si douloureusement privée) des noms de personnalités aussi significatives de l'ancien monde que ; 

  •  Xavier Bertrand (président de la région Hauts-de-France  - LR)
  •  Karim Bouamrane (maire de Saint-Ouen, Seine-Saint-Denis - PS)
  • Valérie Pécresse (présidente de la région Île-de-France - LR)
  • Dominique de Villepin (Premier ministre sous Jacques Chirac)
  •  Charles de Courson (Député centriste). 

... Des noms tellement représentatifs de la liste arrivée en tête, et tellement de gauche ! Bref. On a déjà tout dit et tout écrit de ce holdup démocratique qui consiste à voter pour que cela ne serve plus à rien.  Et dans cette perspective si peu enthousiasmante,  quel que soit le nom évoqué, on ne peut s'empêcher de penser qu'en ce sens, en effet, ces vieilles salades méritent amplement le chemin du (maître) composteur de la formule. Et au risque de parodier une célèbre formule anarchiste, je dirais bien au maître qui n'est pas le mien ; "ni Dieu non plus" : va bien te faire cuire le cul ailleurs !

source

 

Un nom résiste cependant à toutes les vagues de propositions, et à toutes les critiques hélas, même bien fondées : celui de l'ancien ministre de l'intérieur de Hollande,  Bernard Cazeneuve, qui selon une autre expression médiatique  "tiendrait la corde"... Celle pour se pendre ? On connait en effet l'action si détestable -  on ne peut davantage - de ce Monsieur qui a permis aux membres des forces de l'ordre d'emporter leur arme de service en dehors de leur temps de travail.  Leurs épouses et leurs enfants n'en demandaient pas tant.... Une loi qui porte son nom a ouvert la possibilité de tirs mortels lors de refus d'obtempérer, avec le succès que l'on sait... Cazeneuve, c'est aussi l'homme des interdictions de manifester pendant la Loi travail. Cazeneuve, c'est aussi celui qui a tenté d'officialiser le TES, un  monstrueux fichier sur les données biométriques. En un mot comme en cent, Cazeneuve est donc bien  cet ancien ministre de l'intérieur si profondément acquis au délire d'une politique exclusivement sécuritaireImmonde "gauche" que voilà. Il parait que l'individu en question en serait. je lui dénie ce droit, en vertu de son action. C'est exactement pour ce genre de personnages problématiques que j'ai forgé autrefois le terme de "fauxcialistes", aux côtés de gens comme Valls, Hollande ou Cambadélis. 



 Et bien sûr, comme bien d'autres l'ont écrit avant moi, le premier souvenir qui m'a pris aux tripes en apprenant ce qui n'est pour l'instant qu'une rumeur se portant sur un nom, c'est le sort injuste fait à Rémi Fraisse, qui m'avait fait écrire à l'époque que Cazeneuve avait du sang sur les mains. J'ai suivi pendant longtemps le cheminement judiciaire de la plainte déposée par les parents de Rémi, et j'ai été effaré de constater à quel point dans cette histoire l'Etat s'est continuellement défaussé de ses propres responsabilités dans la mort de Rémi Fraisse, un militant environnemental pacifique. 

Alors, pour moi, la cause est entendue : on ne veut pas de Cazeneuve comme ministre, ni premier, ni un autre. Ce type est tellement de gauche qu'il est déjà adoubé (avant même d'avoir été nommé à ce poste) par l'extrême-droite, c'est dire assez de son degré de gauchisme ou de socialisme  :  

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Alors  pour Cazeneuve, oui, une seule destination : le bac à compost ! 



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