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Livreurs de repas à domicile : salariés... ou esclaves "modernes" ? #UberEat #Deliveroo #JustEat

 Depuis que je vois le phénomène se développer, je ne cesse de m'interroger. Puis de conclure assez rapidement, la colère et l'indignation me montant vite au nez, qu'il s'agit là d'une forme d'esclavage "moderne". Et de condamner sans appel ceux qui contribuent à son essor, comme ces feignasses de collègues de travail qui ne répugnent même pas à commander leur déjeuner sur une application, sans le moindre remord ni la moindre pensée pour celui qui le leur livre, pour ces quelques euros qui sont sans commune mesure avec l'effort et la peine accomplie, ni les dangers encourus. Car ils s'en foutent bien, ces consommateurs, de ces cyclistes motorisés ou non, de leur petite vie, et de leurs conditions de travail, du moment qu'ils mangent leur sandwich ou leur boite de pâtes au saumon dans les plus brefs délais. Quant au fait qu'il s'agisse là pour ces plateformes en question, les Deliveroo, les Uber eats et autres Foodora ou  Alloresto de se dédouaner honteusement de leur responsabilité sociale, et d'obliger leurs subordonnés à prendre le statut, contraints et forcés par leur misère économique, de travailleurs indépendants en micro-entreprise pour contourner leurs obligations d'employeurs,  je constate assez amer que cela ne dérange visiblement franchement pas grand monde,  à part des gens comme moi et les principaux concernés. 

Alors, quand j'ai assisté à la bataille juridique de ces salariés via leurs représentants, observé leurs premiers mouvements de revendication, de grève, et leurs manifestations, j'avoue avoir ressenti une certaine jubilation que les macronistes de base ne peuvent ni connaître ni comprendre...

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J'avoue également avoir espéré que la décision judiciaire concernant leurs homologues en esclavage sur 4 roues motorisés, les chauffeurs Uber, les concerne également, par ricochet.

 


 J'ai même éprouvé un certain plaisir à observer que cette décision était suivie d'effets palpables et mesurables :

 

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Étonnamment, ce n'est malheureusement pas encore le cas. Et je trouve cela particulièrement injuste pour les vélotaffeurs pour qui ce n'est franchement pas un choix...  Pourquoi une telle incohérence juridique ? Cela m'échappe... Sans parler du fait que l'exploitation insupportable de cette immigration là, voilà qui n'émeut que bien peu, hélas.

En attendant, j'ai beaucoup apprécié que le site auquel je suis abonné, féru que je suis d'information alternative et de qualité, leur ai consacré ce reportage circonstancié et bien documenté, qui s'intéresse de très près à eux.  Merci Les Jours. Bon boulot.

Voici le début de ce travail salutaire : 

Hiver comme été, sous la pluie ou en pleine canicule, ils patientent devant les restaurants en attendant une commande qu’il faudra livrer toujours plus vite à un client affamé. Ces coursiers à vélo travaillent pour les grandes plateformes comme Uber Eats ou Deliveroo dans des conditions précaires ne leur garantissant que peu ou pas de protection sociale. Parmi eux, de nombreux immigrés sans-papier essaient tant bien que mal de gagner de quoi vivre en France, pays où ils ont choisi de démarrer leur nouvelle vie, parfois même en travaillant illégalement avec un compte sous-loué à un autre autoentrepreneur.En 2021, missionné par le Forum vies mobiles, le photographe Philémon Barbier a suivi dans son quotidien Azedine, 30 ans, livreur à vélo parisien venu de Tunisie. Puis, pour mettre en image son parcours migratoire fait de violences et de doutes, le photographe décide d’entreprendre le même trajet de Tunis à Paris, en suivant les traces et souvenirs d’Azedine. Philémon Barbier livre un récit photographique précieux,[...]

La suite est ici. Mais pour la lire, il faudra vous abonner. Tout travail mérite salaire, n'est-ce pas ? ;) 

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