Accéder au contenu principal

Les "influenceurs" sont des escrocs (une fois sur deux).

 Mon métier, c'est Conseiller en Insertion Professionnelle. Alors, autant vous dire d'emblée que des projets pro, j'en ai vu de toutes les couleurs, jusqu'aux plus farfelus et alambiqués. Le domaine de l'orientation professionnelle a ses modes, ses tendances. Autrefois, quand j'ai commencé, on rêvait d'être toiletteuse pour chien ou policier. Ces dernières années, lorsque je demande à un groupe lors d'un tour de table quel est le projet professionnel de chacun.e, on me répond régulièrement "you tubeur" ou "influenceur... Ne me demandez pas ce que je pense de ce genre de projets, je risquerais d'être grossier, ironique jusqu'à l'humour noir, très cinglant et direct, ou tout cela à la fois, selon mon humeur. 

Ett puis, je tombe aujourd'hui sur cet article concernant une opération de la répression des fraudes, la DGCCRF, et voilà un biais informationnel qui vient concrètement confirmer ce que je pensais déjà de cette (NON)Profession... 

source

 Ces irrégularités concernent "l'affichage de l'intention commerciale de leurs publications, des allégations trompeuses sur certains produits ou la promotion de produits ou services interdits".

Au total, 310 streamers, candidats de téléréalités et autres créateurs de contenu en ligne ont été contrôlés par la DGCCRF. Elle fait état de 35 avertissements, "adressés aux influenceurs pour lesquels les manquements étaient ponctuels", 81 injonctions de mise en conformité adressées "pour les pratiques les plus graves et délibérées", et 35 affaires qui ont eu des suites pénales.

 


 

Le compte-rendu de la Répression des Fraudes est ici.  Extraits : 

Ainsi, plus de 300 influenceurs ont été contrôlés sur les réseaux sociaux (98 en 2022 et 212 en 2023) tels que Snapchat, TikTok, Facebook et Instagram, les réseaux de communication Twitter, Telegram et la plateforme vidéo YouTube. Près de la moitié d’entre eux étaient en anomalie.

Certains passages sont tour à tour terrifiants, consternants de bêtise, ou révélateurs de la crédulité de certains de leurs followers...  En voici des exemples :

 

  • ... Des formations financées par le CPF avec reversement partiel en espèce
  • injections d’acide hyaluronique par une esthéticienne ne disposant pas de la qualité de médecin
  • vente de produits contrefaits ou de produits dangereux interdits à la vente…
  • affirmer faussement qu'un produit est de nature à guérir des maladies (ex : compléments alimentaires qui soigneraient certains cancers) 
  • affirmer d'un produit ou d'un service qu'il augmente les chances de gagner aux jeux d'argent et de hasard (ex : promotion d'un abonnement pour des conseils en paris sportifs, en alléguant des gains importants et faciles). 

Ce rapport précise utilement qu'il existe un  Guide de bonne conduite sur l' influence commerciale. Voilà qui m'apparait très opportun, et judicieux en guise de conclusion. Car mon bon Monsieur, et ma bonne dame, quand on entend ce qu'on entend et qu'on voit ce que l'on voit, on a bien raison de penser ce qu'on pense... ;) ( ce n'est pas de moi mais d'un certain... Pierre DAC.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Pourquoi les #républicanistes franchouillards s'en prennent à #Wikipédia ?

 La clique du Printemps Républicain a encore frappé. Elle a cru bon de s'en prendre à Wikipédia, encyclopédie collaborative à laquelle je suis personnellement très attaché.    Les (premiers, vraiment ?) signataires de ce texte sont consignés ici :    Premiers signataires (par ordre alphabétique) : Bernard Accoyer (ancien président de l'Assemblée nationale), Éric Anceau (professeur d'histoire contemporaine à l'université de Lorraine), Sophia Aram (humoriste), Thierry Ardisson (producteur de télévision), Muriel Attal (directrice de la communication chez France Télévisions), Olivier Babeau (président de l'Institut Sapiens), Élisabeth Badinter (philosophe, essayiste), Tristane Banon (romancière), Eugénie Bastié (journaliste du Figaro ), Pierre Bentata (essayiste, professeur d'économie), Muriel Beyer (éditrice), Jean-Michel Blanquer (président du Laboratoire de la République, ancien ministre de l'Éducation), Nicolas Bouzou (économiste, éditoria...

#Stanislas : l'école du séparatisme d'Etat #homophobie #identitaires #laïcité #pedophilie

  Oui, j'avoue, j'ai regardé hier soir Complément d'enquête sur le sujet. Et je suis plutôt sidéré par l'aveuglement de nos dirigeants politiques, qui ne peut s'expliquer que par le fait que ce lieu de ségrégation sociale (et raciale ?) défend âprement les intérêts de leur classe dominante. Autoritarisme, violence, sexisme, homophobie patente...    source   source Pédophilie...    source   Intrusion du directeur dans la vie sexuelle des élèves....  source Incitation à manifester contre le Mariage pour tous, ce qui permet de donner par ailleurs une indication tangible de l'accusation récurrente d'homophobie...  source source Sélection sociale hallucinante, qui permet ensuite de se goberger sur des résultats " d"excellence"... Alors que les élèves sont triés en fonction de critères qui n'ont rien de pédagogique ni d'éducatif !  source Obligation de suivre les cours de catéchisme et d'aller à la messe, ce qui va à l'encontre de la...

#Bayrou, complice de la #pédocriminalité. Démission !

Dans n'importe quelle démocratie, un ministre, fut-il chef de gouvernement, aurait sauté pour moins que ça. Pourtant, le silence des médias et de la classe politique sur le sujet est absolument ahurissant.  source Il est à présent établi que l'actuel premier ministre, François Bayrou, ne pouvait pas ignorer cette affaire d' agressions sexuelles sur mineurs au sein du pensionnat catholique Notre-Dame de Bétharram (rebaptisé pour tenter d'échapper au scandale "Le Beau rameau")  situé près de Lourdes. En effet, il est encore maire de Pau,  et il a exercé les mandats de député des Pyrénées-Atlantiques, de président du Conseil général, et de ministre de l'Éducation nationale. De plus,  ces deux enfants sont scolarisés dans cet établissement, et son épouse y a enseigné le catéchisme.   source Celui qui était alors ministre s’est en effet rendu sur les lieux, et cet article confirme qu’il était au courant de l’une des plaintes déposée par une victime :  ...