Affichage des articles triés par pertinence pour la requête républicanistes. Trier par date Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par pertinence pour la requête républicanistes. Trier par date Afficher tous les articles

vendredi 21 février 2025

Pourquoi les #républicanistes franchouillards s'en prennent à #Wikipédia ?

 La clique du Printemps Républicain a encore frappé. Elle a cru bon de s'en prendre à Wikipédia, encyclopédie collaborative à laquelle je suis personnellement très attaché. 

 


Les (premiers, vraiment ?) signataires de ce texte sont consignés ici : 

 

Premiers signataires (par ordre alphabétique) :

Bernard Accoyer (ancien président de l'Assemblée nationale),
Éric Anceau (professeur d'histoire contemporaine à l'université de Lorraine),
Sophia Aram (humoriste),
Thierry Ardisson (producteur de télévision),
Muriel Attal (directrice de la communication chez France Télévisions),
Olivier Babeau (président de l'Institut Sapiens),
Élisabeth Badinter (philosophe, essayiste),
Tristane Banon (romancière),
Eugénie Bastié (journaliste du Figaro),
Pierre Bentata (essayiste, professeur d'économie),
Muriel Beyer (éditrice),
Jean-Michel Blanquer (président du Laboratoire de la République, ancien ministre de l'Éducation),
Nicolas Bouzou (économiste, éditorialiste),
Yves Bréchet (membre de l'Académie des Sciences, ancien haut-commissaire à l'Énergie atomique),
Alexis Brézet (directeur des rédactions du Figaro),
Pascal Bruckner (philosophe),
Sylvie Brunel (géographe et universitaire),
Agnès Buzyn (médecin, ancienne ministre de la Santé),
Éric Chol (directeur de la rédaction de L'Express),
Daniel Cohn-Bendit (ancien député européen),
Jean-François Colosimo (directeur général des éditions du Cerf),
Julien Damon (sociologue),
Sophie de Closets (éditrice),
Kamel Daoud (écrivain),
François de Rugy (ancien président de l'Assemblée nationale),
Emmanuel Debono (rédacteur en chef du Droit de Vivre),
Michaël Delafosse (maire de Montpellier),
Julien Dray (ancien député),
Éric Dupond-Moretti (ancien garde des Sceaux),
Amine El Khatmi (essayiste),
Ruth Elkrief (journaliste),
Raphaël Enthoven (philosophe),
Fabrice Epelboin (spécialiste des médias sociaux, enseignant à Sciences Po),
Jonas Follonier, (rédacteur en chef de la revue, Le Regard Libre)
Jacques-Henri Eyraud (ancien président de l'Olympique de Marseille),
Marc-Olivier Fogiel (animateur, journaliste et producteur, ancien directeur général de BFMTV),
Caroline Fourest (réalisatrice et directrice de Franc-Tireur),
Philippe Foussier (essayiste, ancien grand maître du Grand Orient),
Émilie Frèche (écrivaine),
Marcel Gauchet (philosophe, essayiste),
François Gemenne (membre du Giec),
Xavier Gorce (dessinateur),
Jérôme Guedj (député),
Patrice Gueniffey (historien, directeur d'études à l'EHESS),
Nathalie Heinich (sociologue),
Bernard-Henri Lévy (philosophe, essayiste),
Philippe Juvin (médecin, député),
Rémi Kauffer (historien, journaliste),
Rachel Khan (écrivaine, juriste),
Klaus Kinzler (essayiste),
Étienne Klein (physicien, essayiste)
Gaspard Koenig (essayiste), 
Michel Lauzzana (député de Lot-et-Garonne),
Luc Le Vaillant (journaliste, responsable de la page Portraits et chroniqueur à Libération),
Noëlle Lenoir (juriste et ancienne ministre),
Thierry Lentz (historien et directeur de la Fondation Napoléon),
Nathalie Loiseau (députée européenne, ancienne directrice de l'ENA),
Alain Minc (essayiste et chef d'entreprise),
Benjamin Morel (constitutionnaliste),
Éric Neuhoff (journaliste et écrivain),
Pascal Perrineau (professeur associé au Centre de recherches politiques de Sciences Po),
Denis Olivennes (président d'Editis et du conseil de surveillance de CMI France),
Natacha Polony (journaliste),
Michaël Prazan (écrivain et réalisateur français), 
Jean Quatremer (journaliste à Libération),
Rudy Reichstadt (fondateur de Conspiracy Watch),
Dominique Reynié (politologue et directeur général de la Fondapol),
Iannis Roder (professeur d'histoire, membre du Conseil des sages de la laïcité),
Stéphane Rozès (politologue),
Éric Servat (hydrologue, directeur du Centre International Unesco sur l'Eau),
Eve Szeftel (directrice de la rédaction de Marianne),
Jean-Pierre Sakoun (président d'Unité Laïque),
Joann Sfar (dessinateur),
Abnousse Shalmani (écrivaine et réalisatrice), 
Guy Sorman (essayiste, président de la Maison Française, New York University),
Mario Stasi (avocat, président de la Licra),
Pierre-Henri Tavoillot (philosophe, essayiste),
Pascal Thomas (producteur et réalisateur de cinéma),
Vincent Trémolet de Villers (directeur délégué de la rédaction du Figaro),
Philippe Val (ancien directeur de publication de France Inter et Charlie Hebdo),
Mathias Wargon (médecin urgentiste),
Jean-Pierre Winter (psychanalyste),
Bernard Zekri (ancien directeur général des Inrockuptibles et de Radio Nova).

Sur la quasi totalité de ces noms, il y a matière à développer le fonds de ma pensée. Mais je dois me concentrer. Cette liste de personnalités plus ou moins "intellectuelles" (et à mon sens plus que confuses idéologiquement) s'est donc illustrée dans une tribune d'appelistes, dont une partie non négligeable est  bien connue pour son appartenance idéologique à ce que je nomme personnellement, non sans arrière pensée, les républicanistes.  

Mais clarifions les choses. Je les nomme ainsi  pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la plus évidente :  non seulement par rapport à leur adhésion pour une grande partie d'entre eux à la doxa du Printemps Républicain et de ses habituelles polémiques racistes,  toujours à la remorque de l'extrême-droite, généralement autour du thème de l'islam, que ces gens là ont assez visiblement en haine et pour obsession, comme l'incarne régulièrement l'une de leurs figures de proue qui ne fait plus rire grand monde, Sophia Aram, abondamment reprise par la facho/bollosphère. Doit-on y voir un signe ? ;)

 

source

  Mais après tout, cela me permet en fin de compte de les classer assez invariablement  (et par commodité je l'avoue, ce qui satisfait mon petit confort personnel, en bon gauchiste qui s'assume) dans cette case là : complices de la fachosphère. 

Mais je les nomme également ainsi par ruse toute personnelle :  par confusion volontaire et cynique, afin de les disqualifier bien sûr, mais également parce qu'ils ne sont pas sans me rappeler par leurs positions politiques toutes personnelles le parti dit républicain en fRance, ainsi que leurs cousins américains du Parti dit lui aussi Républicain... 

Voilà qui nous conduit à devoir nous poser la question : au fait, qu'est-ce qu'un parti "républicain" ? J'ai autrefois (il y a maintenant 14 ans, un bail !) creusé un peu la question ici.  Mais force m'est de constater que depuis, ce républicanisme que je conchie allégrement pour des raisons historiquement et politiquement bien ancrées a produit un avatar bien monstrueux, connu sous le nom peu réjouissant pour notre avenir et celui de la démocratie de... Donald Trump. Un hasard, sans doute... Beau résultat. Il y a franchement de quoi être fier. Moi je dis bravo, les républicanistes !

 Mais quel rapport me direz-vous entre cette liste d'intellectuels de troisième zone signataires de cette tribune grotesque et malvenue avec Donald Trump ? Pour vous mettre un peu sur la voie de mon cheminement personnel parfois je l'avoue quelque peu tortueux, je vais vous donner un petit indice.  Quelqu'un que l'on ne peut qualifier de dangereux gauchiste le couteau entre les dents, ni même de partisan de LFI (rires, voir note (1), le respectable Nicolas Hénin, a eu la bonne idée de poser cette question pertinente, la seule qui vaille à mes yeux à propos de cette initiative malsaine et idéologiquement éminemment discutable :


cher Nicolas Hénin,

Je plussoie (2)

Je me questionne moi aussi à propos de l'origine de cette tribune (assortie d'une pétition sur change.org, il est utile de le préciser ;) que l'on ne connait pas puisque le texte ne fait aucune mention de quelque exemple que ce soit qui puisse étayer leur accusation un peu trop facile.  Sauf à propos, précisément, du support de cette tribune : Le Point.  Encore un hasard, sans doute. Aurait-elle un rapport avec ce qu'écrit Wikipédia à propos de cet hebdomadaire en effet malodorant pour les gens de ma famille politique ? Il faut y voir en tous cas le fil conducteur de mon billet d'opinion :


Alors, vous le voyez, maintenant, le rapport ? 

Le moment est venu de choisir son camp. Les signataires de cette tribune ont visiblement choisi le leur.  Et il ne va pas vraiment dans le sens de l'Histoire. Du moins si l'on ne considère pas le cours du fleuve international qui s'écoule sous nos yeux ébahis et notre pensée sidérée comme allant nécessairement dans le sens de celle de Trump et autres Musk... #jdçjdr

 (1) Nous qualifier de militant de LFi ou de mélenchoniste, ce serait un peu trop facile pour délégitimer notre propos à peu de frais comme le font si facilement ces gens là, à grands coups d'accusations d'antisémétisme un peu trop rapides et systématiques, sans autre forme de procès, pour mériter notre attention. 

(2) .... Comme le dirait un certain blogueur de ma (mé)connaissance,  dont je ne supporte pourtant pas la médiocrité générale et l'absence d'éthique personnelle même en peinture, d'autant plus que son positionnement confus m'indispose. 


Post-scriptum : on appréciera à leur juste valeur les méthodes de ces gens là... Moi qui les connait, je ne suis pas surpris puisqu'ils tentent régulièrement de faire perdre leur boulot aux gens qui les contrarie.

 

source

 Post-scriptum 2 (désolé, je n'écris plus PS depuis longtemps, vous comprendrez aisément pourquoi !;)

On lira avec profit le billet que l'estimé Jean-Noël Lafargue consacre également à cette affaire, intitulé  Le Point Contre Wikipédia.  

source et suite ici


 [mise à jour de l’après-midi] 

source

Cette lettre est visible ici.

Mise à jour [ au 25.o2.25] Jules qui suit l’affaire de près à publié un thread sur Blue Sky qui recense les derniers rebondissements de la guerre déclarée par Le Point à Wikipedia. Nous en sommes déjà à 5 papiers de ce torchon complotiste contre l’encyclopédie collaborative en ligne... Voir ici: 
On pourra également en prolongement de ce billet lire une autre analyse ici, chez Affordance, et une autre  là, chez Contre-Attaque.

lundi 24 juin 2024

Entartons joyeusement les imbéciles gougnaffiers de #BloquonsLes ! #Republicanistes

 Décidément, cette campagne pour les législatives anticipées de 2024 ne grandit vraiment pas le niveau du paysage politique franchouillard... J'ai pris connaissance pour seul exemple de ce bouzin là par une publication d'Anne Sinclair sur X. Je suis donc allé voir de quoi il s'agit : 

 


... et pour tout bagage intellectuel, pour toute charte de rédaction, je n'ai trouvé qu'une longue liste de noms, des personnalités plus ou moins connues, toutes candidates aux prochaines élections législatives. Et seulement des noms du RN et de LFI, et aucun de Reconquête ou du Parti de la France, de vrais nazis ceux là. Ce genre de listes rappelle vraiment les heures les plus sombres de notre histoire... 

source

 Qu'on y trouve celles de l'extrême droite, comme de plus naturel en somme, étant donné ce que je pense de leur idéologie détestable. Le Monde, Libération, Médiapart notamment avaient déjà révélé les propos des personnages, non pas hauts en couleur comme le suggère l'expression populaire mais plutôt forts en odeur (racistes, homophobes, sexistes, xénophobes, islamophobes, nostalgiques de Vichy, antisémites, voir carrément d'inspiration nazie et négationnistes...) au point d'en donner l'envie de vomir. 


 



Mais que l'on trouve sur le site Bloquons les des noms de personnalités plus estimables, sous le seul motif qu'ils sont sur des listes aux idées opposées à celles de ses fondateurs/trices, voilà qui est autrement plus problématiques... On y trouve ainsi plusieurs noms de candidat.e.s de LFI, sous le seul prétexte, pour reprendre la propagande grossière du gouvernement et de ses suivistes que LFI serait un parti extrémiste, qu'il est de bon ton selon ces gens là de renvoyer dos à dos avec l'extrême-droite, et qui serait antisémite, et même pire que le RN... Malgré tout le mal que je pense de LFI, je ne peux laisser dire et écrire cela sans protester. Tout simplement parce que c'est faux. Qu'il y ait des cas isolés qui se montrent coupables d'antisémitisme, je l'ai déjà dénoncé et démontré dans le passé. Mais faire de ce parti, et par contagion tout le Nouveau Front Populaire tant qu'on y est un mouvement extrémiste et indistinctement antisémite, voilà qui devient franchement insupportable de bêtise, de toxicité, de volonté de nuire, et qui plus est, de mensonge, destiné uniquement à salir et calomnier, sans le moindre souci d’honnêteté et de vérité factuelle. Ces gens ne démontrent jamais ce qu'ils avancent. Ce n'est  pas parce que l'on conteste les idées d'adversaires politiques que l'on doit se livrer ainsi à toutes les bassesses. Et celle constituée par l'accusation gravissime à mes yeux d'antisémitisme est proprement honteuse et inadmissible quand elle n'est pas justifiée et démontrée, ce qui est le cas ici, si ce n'est pas des interprétations éhontées, tirées par les cheveux comme c'est par exemple le cas du distingué Nicolas Cadène, personnage respectable s'il en est. Je l'ai surtout observé lorsqu'il était encore Rapporteur général de l'Observatoire de la laïcité rattaché au Premier ministre d' à . Et c'est à mon humble avis probablement la manière dont il a occupé cette fonction qui a déplu aux gardiens du temple d'une certaine laïcité dépravée, strictement perçue et défendue comme une laïcité punitive, et terriblement orientée vers la haine des musulmans, quand elle laissait par contre totalement impunies les graves entorses à la laïcité qui ne concernaient pas cette religion. 

 A la lecture du dossier d'accusation de Bloquons Les contre Monsieur Cadène, on demeure stupéfait de tant d'inanité : 

source

Avec cette secte là, je veux parler du Printemps Républicain  - ces exécuteurs des basses œuvres de la fachosphère - les catholiques intégristes peuvent bien dormir tranquilles. Si j'évoque ces gens aux discours qui ressemblent si étrangement à ceux de l'extrême droite au point de s'y méprendre, et qui se cachent sous une étiquette républicaine si fallacieuse, c'est qu'en observant sur les réseaux sociaux qui partagent le contenu de Bloquons les, il est patent de constater qu'il s'agit de sympathisants ou d'activistes notoires du Printemps républicain (ceux que je surnomme les républicanistes, qui ne sont à mes yeux que de vulgaires réactionnaires qui avancent toujours masqués), les Fourest, les Enthoven et autres Tristane Banon...


source

Nicolas Cadène a décidé de porter plainte contre ce site et ses malfaiteurs. Qu'il le fasse et je donnerai volontiers tout ce que je sais de ces gens comme dossier à charge. Ces gens sont tellement toxiques pour notre bien vivre ensemble que je m'en ferai une joie plus qu'un devoir.

vendredi 28 mars 2025

Après Le Juif... "Le Musulman, voilà l'ennemi ! " (sur la déclaration de guerre des républicanistes aux musulmans de France) #islamophobie

 

source : site des "Nations Unies" 

Certains en ergotant sur des pointes d'aiguilles récusent le terme d'islamophobie, sous le prétexte fallacieux et particulièrement hypocrite à mon sens du droit de critique des religions. Certes. Il est légitime, concevable et j'en partage la nécessité impérieuse, puisque je suis athée, et que pour moi l'appartenance à une religion n'est pas vraiment un signe d'intelligence. Je ne suis plus un enfant, et je crois pas aux légendes. Mais l'argument du droit à la critique, franchement, voilà qui s'appelle se cacher derrière son petit doigt. Car si tel était vraiment le cas,  je ne m'en priverais pas et les renverrais toutes dos à dos, chacune selon ses mérites et surtout ses abominables oppressions diverses et variées qui se sont toutes illustrées dans l’histoire de manière spécifique. Mais force m'est de constater qu'il y a un sacré grand écart, en matière de liberté de critique, de même qu'en liberté d'action, entre les juifs, les catholiques et les musulmans. Et l'égalité théoriquement consubstantielle des principes républicains que ces gens là, les républicanistes, convoquent pourtant à tour de bras, est loin d'être garantie selon qu'on porte une kippa, une croix ou un voile... (Et je ne parle même pas d'un keffieh.)

Ce à quoi je veux en venir ? A ce grand festival de la haine de nos concitoyens sobrement intitulé « Pour la République… La France contre l’islamisme ! ». De l'aveu de beaucoup, et selon plusieurs médias, il a constitué le point d'orgue d'un grand moment de haine raciste indiscutable, qui m'est insupportable. Comment un tel rassemblement de haineux qui ne supportent viscéralement pas l'ombre d'un voile, d'une barbe ou d'une djellaba peut il sérieusement avoir lieu sans qu'il ne soit récusé par tout un pays ? Autrefois, un tel événement organisé par l'extrême droite aurait suscité d'intenses protestations, visibles et mesurables. Aujourd'hui, ce genre de discours se propage sur tout le spectre politique en dépassant largement la seule extrême-droite, sans que cela n'émeuve personne, ou plus grand monde, hormis quelques gauchistes relégués au ban de la société alors qu'ils ne font que défendre des valeurs humanistes fondamentales. J'ai bien une hypothèse personnelle (déjà développée ici)  pour expliquer cette haine qui semble si largement partagée aujourd'hui : tout simplement parce que certains n'ont pas dépassé, et transfiguré l'impact des attentats terroristes islamistes radicaux, et qu'ils entraînent leurs suivistes dans une nouvelle croisade aveugle  et obsessionnelle dont ce pays pourrait bien se passer. N'a-t-il pas connu les ravages des guerres de religions, qui ont laissé des traces bien visibles dans notre histoire française ?  Et je ne trouve pas très sain de faire la guerre aux voiles, comme par exemple dans le sport (alors que les sportifs eux-mêmes ne sont pas d'accord sur le sujet,  et en arrivent à se foutre sur la gueule entre eux) sous prétextes de massacres (Bataclan, Stade de France, etc). Car cela revient indubitablement à voir un terroriste derrière chaque musulman. Je n'aimerais pas l'être en ce moment. Quel poids fort pesant,  quelles turpitudes de toutes sortes (et jusqu'aux fausses pénuries d’œufs !!!) on me ferait porter ! Aujourd'hui, on parle ouvertement et sans aucune  honte, dans tant et trop de médias phagocytés par Bolloré,  des musulmans comme de l'ennemi intérieur qu'était le juif dans les années 1930... En fait-on tout autant pour les autres militants religieux radicaux ? Civitas, pour seul exemple, a-t-il été tout autant brocardé et pourchassé ? Les prières de rue, quand elles sont catholiques, sont-ils autant bannies de la voie publique ? Les élus de premier plan s'abstiennent-ils de porter des signes ostensibles de leur appartenance religieuse ? A toutes ces questions, la réponse est non, ce qui marque factuellement le deux poids deux mesures de la manière dont sont traitées les religions en France. Et je m’étonne que cette haine des musulmans puisse ainsi constituer une vitrine tout ce qu'il y a de plus officiel puisque le ministre de l'Intérieur français en a été l'un des chauffeurs de salle. On connait son positionnement extrêmement droitier et ses déclarations provocatrices ouvertement racistes, dont on s'étonne qu'elles puissent exister sans la moindre sanction d'aucune sorte. Cela fait dire à beaucoup  (et comme je les comprends et partage leur avis ) que l'extrême droite est DÉJÀ arrivée au pouvoir et qu'il n'y a pas besoin d'attendre 2027 pour cela... Si Marine Le Pen n'est pas déclarée inéligible, ce dont je me féliciterais haut et fort bruyamment... si tel était également le cas de son clone. 

 Aussi, connaissant Retailleau, comme je connais également Valls, je n'ai pas été très étonné de la tournure de cet événement si peu ragoutant :

source


Les déclarations bien dégueulasses n'ont cessé de s'y succéder : 

« Ce soir est un soir d’espoir qui ne retombera pas », veut-il croire, proposant d’en faire « le serment du Dôme : ne jamais rien céder face à l’islamisme parce que la charia a trop souvent prospéré dans l’omerta » 
 
  « Une autre forme de djihadisme, c’est l’entrisme : un islamisme à bas bruit, rampant... »
 
 Et cet islamisme a pour lui un visage : celui de la femme voilée, figure qui sera, avec les Insoumis, l’autre cible principale de cette soirée d’un racisme parfaitement décomplexé. « Le voile est un vrai marqueur de la soumission » (Retailleau)
« La France est fragile... Elle risque de basculer via l’islam dans une sorte de théocratie », prédit-elle, avant de lancer : « La lutte contre l’islamisme, c’est un combat à la vie à la mort, c’est nous ou eux. » (Noëlle Lenoir, ancienne ministre de Jacques Chirac)
Il manquait quelque chose [aux Palestiniens] pour être à égalité avec les Juifs, il leur manquait un génocide. (Éric Danon, ex-ambassadeur de France en Israël)
 
Et bien si, Florence :  tu es raciste et islamophobe. Soigne ta haine, ça urge. 
 
Et pour ma part, j'ai décidé de prendre le maquis, face à des gens comme toi, un peu trop bruyants à mon goût en ce moment... 
 
 J'avoue leur préférer largement un Nicolas Hénin,  qui lui sait et pour cause de quoi il parle... et ne se laisse pas dicter sa conduite et son idéologie par les stigmates d'un choc post-traumatique. Je dis ça, je dis tout.
 
 

mercredi 26 juin 2024

Quand la macronie agonisante accouche des monstres : #Enthoven #Quatremer #NFP #legislatives2024

 «Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres». (Mais pourquoi en effet "citent-ils tous Gramsci ?"  ;). 

source


Visiblement, tous les moyens sont bons, jusqu'aux plus ignobles, pour décrédibiliser le NFP. Depuis quelques semaines, c'était l'accusation un peu trop systématique d'antisémitisme, poussée jusqu'à l'absurde, et appliquée indistinctement à tous les membres et sympathisants des partis de gauche qui composent le nouveau Front Populaire. C'est profondément indigne et cela nous salit tous. S’ils voulaient affaiblir cette pourtant si nécessaire lutte contre cette haine raciste immonde (que nous combattons viscéralement), ils ne s'y seraient pas pris autrement. 

Hier, c'était un obscur site (Bloquons Les !), surgi de je-ne-sait-où, derrière lequel avancent à visage masqué des gens qui ne sont jamais en retard d'une polémique (les républicanistes), qui publiait une liste d'indésirables dans laquelle se côtoyaient des élus d'extrême droite (jusque là rien à redire, tant leurs propos sont en effet insupportables) mais aussi des gens tout à fait respectables comme Nicolas Cadène, candidat du Nouveau Front Populaire. Une ignominie qui décrédibilise là encore ceux qui se prêtent à ce genre de procédés, et cela d'autant plus qu'on n'y trouvait, belle incohérence, aucun candidat de Reconquête ou du Parti de la France, ces nazis eux pour de bon. J'en ai hélas un triste exemple tout près de chez moi... 

source

  Et à présent, voilà qu'ils ne répugnent même plus, dans leur haine corporatiste des gauchistes, à instrumentaliser un symbole de l'antifascisme, le triangle rouge, de la manière la plus insupportable qui soit : assimiler les antifascistes attachés à ce symbole (dont je fus, voir ci-dessous, 1) aux vermines du Hamas. Et parmi eux, dans cette cohorte d'imbéciles crasses, comme par hasard, on y trouve l'inénarrable Quatremer, dont on se demande encore pourquoi il pointe toujours à Libération sous la fonction de journaliste  tant il l'est si peu : j'ai été élevé quant à moi dans l'idée (un peu plus noble que sa pratique)  selon laquelle le travail d'un journaliste, c'était surtout de chercher la vérité et de la dire, pas de se commettre dans de genre de fakenews exclusivement destinées à salir ses adversaires politiques par des procédés particulièrement méprisables, puisqu'ils touchent à nos convictions profondes. . Cependant,  étant donné son positionnement éminemment discutable depuis des lustres, je n'ai pas été étonné par cette publication digne de l'extrême-droite, tant il s’illustre précisément assez régulièrement depuis des années par ses prises de position un peu trop systématiquement anti-gauchistes (très) primaires, trop nombreuses pour qu'il n'y ait pas de fumée sans feu. Et ce feu là est bien sombre, puisque si éminemment toxique.  je l'avais déjà épinglé plus d'une fois sur mon ancien blog antifasciste, en raison des ces propos plus que discutables. Alors, puisqu'il nous cherche, il me trouve. je balance mes archives :

Ici, un tweet ignoble, qui fait bien peu de cas des vies humaines, à la sauce covido-sceptique détestable, d'ailleurs toujours pas effacé... 

source

Là, on le surprend à pratiquer un confusionnisme politique d'autant plus discutable qu'il assimile une fois de plus la gauche à l'extrême droite (décidément, une habitude qui en dit plus sur son auteur que sur ce qu'il dénonce...) : 

source

Mais son aversion pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la gauche et à ses idées ne date pas d'hier. Déjà en 2013, ce si peu journaliste dépeignait déjà Mélenchon en nazi. Et malgré tout le mal que je pense de ce Monsieur Méluche, que j'ai approché de très près das une autre vie, il s'agit d'une outrance qui relève à mon sens du révisionnisme historique. ET je ne l'accepte toujours pas.

source


Alors, quand il s'agit d'un troll de bas étage dont on sait qui le nourrit, qui vomit ce genre d'inepties sur le triangle rouge, ce n'est pas très étonnant. On se dit que la ferme à trolls de la fachosphère tourne à plein régime, en ce moment, et tout ce qui peut casser du gauchiste est bon à prendre... On a tristement l'habitude de ces haineux là.

source

Mais quand il s'agit de gens plus connus, comme l'ignoble Enthoven (dont on savait lui aussi depuis longtemps qu'il ne répugne jamais à rien. Un simple exemple ci-dessous... )...

source

 ou  des Brice Couturier, ou je ne sais qui que je n'ai pas encore repéré,  là je dis stop, et je sors mes petites armes favorites, à bases de bouts de doigts sur le clavier, d'archives bien senties et de mots plus ou moins adroits alignés sur une page blanche d'internet que j'ai honte  - un peu -  de salir par de tels procédés qui abaissent ceux qui les emploient. 

Alors, les ami.e.s, déterrez vos haches de guerre, et propulsez vos triangles rouges ! Notice pratique ci-dessous :

1) Voir notamment ce billet de 2016, dans lequel j'expliquais concrètement comment insérer ce triangle rouge dans sa bio sur twitter. Je me souviens d'ailleurs qu'à l'époque, pour l'anecdote, j'ai expliqués à une députée d'EELV, qui se trouvait à l'assemblée nationale, comment l'insérer elle-même sur son compte, ce dont je me suis fait une petite gloire personnelle, il n'y a pas de petit geste en matière d'antifascisme, n'opposons pas nos modes d'action, tous sont utiles ;)

mardi 4 mars 2025

Réponse @PierreFrance (où l'incarnation médiatique de l'impact désastreux du Trumpisme importé en France)

source


 

Je le maintiens, persiste et signe :  le simple fait d'utiliser et de prendre au sérieux le terme de woke ou de wokisme disqualifie automatiquement celui ou celle qui l'emploie. 

Cela situe en outre assez précisément son interlocuteur sur une échelle politique qui va de l'extrême droite à l'extrême gauche. (Non, cette vision n'est pas désuète). Inutile de vous dire que le curseur ne marque pas résolument la gauche pour de vrai (c'est à dire pas celle de Valls et consorts, dont on voit bien aujourd'hui à quel point elle est soluble dans le macronisme, donc plutôt poreuse envers l'extrême-droite).

Un journaliste qui se veut malin et prétend prendre de la hauteur dans le débat politique a cru bon de chevaucher Rossinante avec sa lance démesurée afin de pourfendre "le mouvement woke". (On ne rit pas).  Il se trouve qu'il revendique son appartenance professionnelle à Rue 89 Strasbourg. Un élément de surprise de plus face à la teneur du discours, que l'on verra ci-après. Car le quidam n'est qui plus est pas  n'importe quel journaliste Lambda de Rue89 : 

 

source

Depuis certains épisodes passés de mon ancienne vie antifasciste, je tenais pourtant ce titre en haute estime.  Un titre de presse qui a pour ennemi Bolloré ne peut pas être vraiment mauvais, n'est-ce pas ? ;) Je me souviens notamment de certains papiers qui ont forcé mon respect. Mais visiblement, si j'en juge par le quidam qui nous prend de si haut à présent, Rue89 Strasbourg,  ce n'est plus ce que c'était... 

Le Monsieur nous assène en effet ceci : 

Et il aggrave son cas en poursuivant par cela : 

source (Blue Skye)


Tentons une analyse et un développement, dont notre éthique nous oblige à préciser qu'ils seront forcément limités au format d'un billet de blog, c'est à dire court et lisible, si possible. Mais cela sera certainement plus concluant que celui d'un site de micro-blogging limité à 300 caractères, ce qui vous l'avouerez est particulièrement frustrant et ne permet guère l'argumentation et les précisions, notamment sur l'idéologie qui nous anime, tout comme notre protagoniste. 

La mienne est claire, et transparait derrière les deux blogs que j'ai animés dans ma vie, en plus de mes combats personnels que mon entourage personnel connait bien. Celle de notre protagoniste reste à préciser. Mais nous avons déjà des indices. Permettez que je vous mette sur la voie... 

Tout d'abord, ledit "journaliste" pose comme vérité irréfutable que "le mouvement woke est un cancer qui nous vient de la gauche". Un troll d'extrême-droite n'aurait pas dit mieux, ou plutôt pire, très franchement. Je rappelle que le pseudo concept "woke" provient en effet de l'extrême-droite, via le mouvement alt-right (américain, pro-Trump), et qu'il sert uniquement à disqualifier leurs ennemis politiques. Le reprendre à son compte est donc d'une monumentale connerie si l'on prétend se situer dans un courant progressiste. Mais je ne connais pas ce Monsieur, cela reste donc à démontrer... 

 Ensuite, ce terme recouvre des pensées tellement disparates sans lien flagrant entre elles qu'il se comporte comme une sorte de blob sans consistance, sans structure, et sans contours définis, qui absorbe peu à peu tous les matériaux qu'il peut "digérer",  ce qui me permet de le qualifier assez  invariablement,  sans trop de risque d'être contredit (sur un registre rationnel et scientifique, j'entends),  de  pseudo-concept flou. Je défie quiconque de m'en donner une définition qui tienne la route, sauf à amalgamer des familles de militants et des combats qui face à une même guerre idéologique peuvent en effet dans les manifestations s'agglutiner par opportunité et parce que l'union fait la force face à un adversaire puissant. Mais lequel ? C'est plutôt, là, cette question qui est intéressante.

Mais visiblement, notre interlocuteur ne se la pose pas, puisque son ennemi personnel est nommément désigné. Il se trouve que je suis plutôt fier de représenter cet ennemi là. je me bats contre les discriminations, qu'elles se nomment racisme, islamophobie, sexisme, homo ou transphobie, haine et mépris des personnes qui subissent l'obésité ou tout porteur/se de handicap (handiphobie). Je suis donc la cible toute désignée de ce Monsieur. Pourtant, je maintiens que le wokisme n'existe pas puisque c'est une somme de tout ce que les réactionnaires détestent, c'est à dire une pensée progressiste, humaniste,  constituée de multiples luttes, et non une réalité intellectuelle tangible, mesurable et palpable, comme peut l'être, en termes de concept, un vrai, le marxisme par exemple. D'ailleurs, je suis frappé de constater empiriquement à quel point ce prétendu wokisme qu'il ne s'agirait pas de nier selon notre interlocuteur va de pair avec le complotisme. Les acteurs sont les mêmes. Ils sont du genre à relier des points entre eux de manière totalement arbitraire ou imaginaire (1) afin de légitimer leur discours, éminemment réactionnaire. Devrais-je après tout me percevoir comme un dangereux ennemi de l'humanité parce que précisément je défends une certaine conception humaniste, anti-raciste, et luttant contre les haters de tous poils qui obstruent nos réseaux (a)sociaux ? C'est absurde. La lutte intersectionnelle a ses raisons que l'imbécile ne connait pas.

La deuxième publication de Monsieur France nous impose donc -  sur un ton professoral du type qui ne maîtrise pourtant pas son sujet et n'a fait que reprendre une définition de dictionnaire - que "L'idéologie woke est issu (2) de la théorie critique de la race". C'est faux. Comme je l'écrivais dans mon précédent billet sur le même sujet, c'est une agrégation de luttes contre les discriminations, dont l'anti-racisme n'est qu'un ingrédient, certes important, mais pas exclusif. Un autre, non moins important, est constitué par les luttes féministes, et encore un autre par celui qui devrait représenter leur convergence : les luttes intersectionnelles. Mais arrêtons nous sur ce premier matériau quand même, l'anti-racisme, pour nous mettre au niveau de notre interlocuteur...

Tous les antiracistes savent fort bien que ce que l'on nomme racisme systémique est à considérer d'un point de vue assez Bourdieusien, en se posant une simple question : qui domine ? Il ne m'est pas apparu qu'en France, comme aux Etats-Unis, ce soient les femmes noires handicapées ou homosexuelles qui aient prix le pouvoir, et les blancs catholiques valides qui soient en position d'exploitation et de domination.  Mais de cela, Monsieur n' a visiblement cure puisqu'il choisit de mépriser d'emblée une doctrine qu' il ne maitrise manifestement pas. Alors un premier conseil assez pragmatique, Monsieur le Directeur de publication : dans mon milieu, quand on ne sait pas de quoi on parle, chez moi, on ferme sa gueule, et on écoute, ou on se renseigne d'abord. Une manifestation de mon fascisme, sans doute, Monsieur France ? Je souris... Jaune. Car ce que vous écrivez et pensez, comme de nombreuses professions intellectuelles contaminées par l'esprit (ou la lettre ? ) du Printemps Républicain (3) fait beaucoup de mal à notre société qui n'avance visiblement pas vers le meilleur. J'aurais encore beaucoup de choses à dire et à écrire, mais comme j'en ai averti au commencement de ce texte beaucoup trop long, le format "billet de blog" m'oblige. J'arrête donc là, n'en pensant pas moins. 

Mais voir ce Monsieur pleurnicher et se poser en victime, alors qu'en réalité, c'est lui l'agresseur, comment dire... Non, rien, ça vaut mieux.

source


(1) le fil d'Ariane qui leur fait donner du sens à tel ou tel événement  n'appartient qu'à eux,  assez exclusivement, et tous ceux qui les contredisent et leur font remarquer l'irrationalité de leurs discours n'ont - forcément ;) - pas la clé de LEUR sens de rotation des idées et des enchaînements d'explication)

(2) La faute d'accord avec le substantif "Idéologie" est d'origine, ce qui est accablant non par pour un illettré, pour quelqu'un.e qui serait en situation de FLE,  ou de quelqu’un qui subirait des troubles dys, mais pour un "Directeur de publication" comme il se pose dans sa bio, SI. J'ACCUSE ! ;). Bref. 

(3)  ... Du Printemps Républicain au sens strict de ses adhérents, mais  plus largement aussi des républicanistes qui sucent la roue de l'extrême droite, plus proches de la Fondapol que de Contretemps,  dans un sillage incessant de polémiques toxiques comme je l'ai déjà amplement démontré. Les mêmes qui sont partis en guerre contre Wikipédia.

Un 1er Mai sous le signe de la trahison d' #ArcelorMittal

source  En Lorraine, on connait bien la façon d'opérer de ce groupe sidérurgiste mondialisé, dont le grand patron et son père , le fonda...