lundi 7 avril 2025

des images contre les maux du RN

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Ils peuvent toujours avoir pris les Invalides en toile de fonds pour faire référence à la prise du Capitole par leur semblable, le détournement de fonds publics n'est visiblement pas un sport si populaire que ça, hormis pour les cadres du parti qui ont été condamnés,  si l'on en juge par le peu de fréquentation du meeting en faveur de la cheffe de bande de ces escrocs en col blanc qui a eu lieu ce dimanche...

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C'est le ouf pouf qui emporte la palme du meilleur titre évocateur : 

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 On aurait adoré qu'il y ait un plan aérien de cette manifestation si visiblement éparpillée... 

 

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 ... et en effet : 

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Moralité :

 

vu ici

 


 

samedi 5 avril 2025

Les américains ne sont pas tous des imbéciles à l'image de Trump

 

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Si une majorité d'américains ont voté pour un imbécile absolu, ivre de pouvoir et d'argent sans limites,  il est toujours rassurant de constater que tous ne sont pas aussi idiots. 

Hier, une mobilisation importante contre Trump et Musk a eu lieu, qui a rassemblé des millions de personnes qui contestent l'action de ce gouvernement d'essence fasciste, autoritaire, raciste, antisocial et LGBTphobe. 

La carte des mobilisations, sous le slogan "Hands off!" (qu'on pourrait traduire par "pas touche" ou "bas les pattes")  est assez impressionnante : 

capture d'écran d'une carte interactive du site dédié (source)


La mobilisation contre Trump et ses idiots utiles est en fait une convergence de plusieurs mouvements : 

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Aux côtés de Hands off, figurait également les militants du mouvement 50501, pour « 50 manifestations, 50 États, 1 mouvement », a également grossi les troupes. Apparu en février via le réseau social Reddit, ce collectif résulte lui-même d'autres mouvements actifs de contestation de la politique capitaliste et de défense des droits humains, de lutte contre le racisme, qui se sont exprimés dès l'investiture de Trump :

« Beaucoup d’organisateurs du collectif sont des anciens de Black Lives Matter ou Occupy Wall Street, mais on compte aussi beaucoup de nouvelles personnes qui n’ont aucune expérience là-dedans. L’énergie est différente de celle de 2016 [précédent début de mandat de Donald Trump, NDLR] où il y avait davantage un mouvement centralisé. Avec 50501, tout le monde est un leader. Il s’agit véritablement d’un mouvement populaire, qui n’a pas vocation à se transformer en une organisation à but non lucratif. » (source)

Autre mouvement qui a rejoint le gros de la mobilisation de ce samedi : Women’s March, un mouvement féministe dont Theresa Shook, une hawaienne est à l'origine (elle en a eu l'idée quand elle a appris, consternée, la victoire de Trump) et Indivisible, un mouvement progressiste résolument anti-Trump (ce qui suffit à certains pour le qualifier de "populiste", dont Ezra Philip Levin est l'un des cofondateurs.

 Les motifs de contestation sont très divers, qui s'amalgament les uns aux autres, créant une mosaïque de contestations :

Parmi les griefs d'une partie de la population figurent les coupes dans les aides sociales, l'éducation ou la recherche, ainsi que les licenciements de milliers de fonctionnaires.

Beaucoup d'électeurs démocrates reprochent à leur parti d'être inaudible ou impuissant face aux coups de boutoir de l'administration Trump. (source)

 

 Un des principaux rassemblements a eu lieu au National Mall, immense esplanade entre le Capitole et l’obélisque du Washington Monument, à quelques encablures de la Maison Blanche.

 Plusieurs milliers de personnes s’y étaient rassemblées en milieu de journée, brandissant des pancartes avec des messages comme « Pas touche à la Sécurité sociale » ou « Le fascisme est arrivé », ainsi que des drapeaux américains à l’envers – à l’origine un signal de détresse dans l’armée devenu un signe de protestation politique –, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP).

[...]  « J’ai l’impression qu’il y a déjà eu un coup d’Etat ou une prise de pouvoir par des voyous qui n’en ont rien à faire du peuple », a renchéri Elissa Parker, une avocate retraitée de 78 ans, selon qui les « républicains au Congrès peuvent arrêter cela ». (source)

 

Trump et Musk « mettent le monde au défi de les arrêter »

 Chiche ? 

En tous cas, je suis soulagé de constater que la résistance est là, et que nos cousins américains ne sont pas dupes des manipulations de celui que certains ont si mal élu, en dépit de leurs propres intérêts, comme la suite de l'histoire est en train de démontrer. Car d'après plusieurs témoignages dans les différents articles que j'ai lus avant d'écrire ce billet décrivent le même sentiment : une bande de voyous sans scrupules a volé le pouvoir pour s'enrichir personnellement, sans aucune préoccupation d'aucune sorte pour les plus modestes, y compris ceux qui ont voté Trump. Beaucoup de slogans sont en effet relatifs à l’accaparement du bien commun par les troupes de Trump sous toutes ses formes.

vendredi 4 avril 2025

Toute la communauté des "gens du voyage" assignée à résidence toxique ? (Pas merci, Xavier Albertini ! )

 Je voulais trouver un titre significatif de ce qui est en train de se passer actuellement de si grave pour les "gens du voyage" sur le plan législatif, qui risque tant d'impacter et de contraindre si gravement leur existence. Il est probable que cette tentative ait échoué, car je n'ai pas de mots assez forts pour qualifier ce coup de force réactionnaire de nature à contraindre des gens que j'estime et respecte.  Leur mode de vie qui échappe éternellement à la sommation d'habiter le dur dans un lieu figé par le temps, afin de mieux surveiller et punir, est pour moi synonyme d'une liberté incroyable et précieuse, qu'il s'agit de préserver. 

Mais cette liberté à un coût de plus en plus difficile à supporter. Ce dernier projet de loi en est l'exemple le plus récent. Comme s'il ne suffisait pas de la situation actuelle pour leur pourrir la vie. Il n'y a pas assez d'aires de stationnement pour eux, c'est de notoriété publique. Trop de communes se battent pour ne pas les accueillir, jusqu'à refuser d'appliquer la loi, qui stipule que toute commune de plus de 5000 habitants doit leur réserver un espace dédié. De plus, ce qui me révulse au plus haut point, lorsqu'il en existe, ces aires sont généralement situées dans des lieux où vous ne laisseriez pas vos propres enfants se promener : près des décharges publiques, au bord des autoroutes, des usines d'incinération, ou d'usines classées Séveso. La plupart sont également si éloignées des centres commerciaux, ce qui ne facilite pas vraiment leur vie quotidienne.

 William Acker, un juriste issu de cette communauté que je suis attentivement et qui m'a sensibilisé aux problématiques autour de cette,  ou plutôt de ces communautés, a très bien résumé et décrit précisément, au jour le jour même, exemple après exemple, ce dont il s'agit. 

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Cette situation est pour moi insupportable. Parce que j'aime mon prochain, en toute sincérité, je voudrais lui proposer le meilleur. Mais l'Etat français le contraint systématiquement et durablement au pire. Il n'y a pas si longtemps, les "gens du voyage" étaient encore l'objet d'une surveillance spéciale, particulièrement discriminatoire, grâce au livret de circulation, supprimé en 2017. (On ne sera guère étonné d'apprendre que Les Républicains et l’UDI s'étaient alors prononcés contre la loi qui a permis cette suppression). Et ce n'est là qu'un élément discriminatoire parmi d'autres, même s'il est important. je ne parle même pas de leur place aussi peu enviable que celle des juifs dans la "solution finale" et de la haine particulière que leur vouaient les nazis, en raison d'un racisme qui m'apparait encore aujourd'hui assez "universel" tant il est répandu dans notre pays. Je n'ai en effet pas encore déterminé qui de l'arabe, du juif ou du  rom, du gitan, du tzigane, du manouche ou du yenniche est le plus rejeté, détesté, haï, méprisé, et traité comme un sous-homme, ou une sous-femme, et relégué dans les espaces les plus hostiles et dégradés de notre pays. Le racisme crasse indiscutable dont ils et elles souffrent m'est une plaie béante qui se ravive assez régulièrement sous l'effet des différents événements qu'il m'est donné d'observer ici et là. Et j'ai honte. 

Mais venons en au fait.  Le dernier événement en date qui me scandalise, et sur lequel William Acker a attiré mon attention,  c'est ce projet de loi d'un certain Xavier Albertini,  qui à la lecture attentive de son texte législatif insiste davantage sur leurs devoirs (qui sont innombrables, et bien plus contraignants qu'un citoyen sédentaire) que sur leurs droits, limités à leur plus simple expression. Aussi ne serez-vous pas étonnés qu'il soit de droite, et bien de droite.

source : Google.

On ne sera également pas étonné d'apprendre que le projet de loi en question, quand on déroule le fil d'Ariane de sa genèse, se voie gratifié, ou plutôt déshonoré, d'un tireur de ficelles un peu grosses qui n'est autre qu'un certain... Retailleau. 

Réfléchir aux enjeux de la mobilité, dans le cadre d’un durcissement des lois sur les installations illicites. Voilà la mission confiée au député (EPR) Ludovic Mendes par Bruno Retailleau, en février. Intitulé « Pour la répression des occupations illégales et l’amélioration de l’accueil des gens du voyage », ce projet de loi transpartisan se veut être un « savant point d’équilibre offrant davantage de protection aux gens du voyage mais exigeant, avec plus de fermeté, leur respect de l’ordre public ». (source). 

"Projet de loi transpartisan"  ? On se moque de qui, vraiment ? J'ai épluché la liste des députés qui l'ont déposé, et la plupart sont encartés chez Horizons, le parti  du viril (sic)  Edouard Philippe, et quelques autres, une infime minorité, d'Ensemble. Je m'étonne d'ailleurs qu'il n'y ait pas davantage de gens de chez LR boire même de l'extrême-droite. Mais peut-être le texte n'était il pas assez dur pour eux ? Il est vrai que les auteurs de ce texte avancent masqués, se dissimulant derrière l'alibi environnemental, alors que je sais les mêmes bien peu soucieux par ailleurs d'écologie, comme la réalité de leur positionnement comme de leurs actions le démontre chaque jour. L'hypocrisie, leur marque. 

Plus de vingt ans après la loi de « sécurité intérieure » du 18 mars 2003, ce texte entend renforcer les sanctions « lorsqu’il y a un délit d’installation illicite sur une propriété privée ou publique au moyen d’un véhicule automobile ». Cela, notamment via son article 2 qui « ajoute le préjudice écologique, ou l’imminence de ce dernier comme constituant un nouveau motif de trouble à l’ordre, l’ordre public écologique, à la liste des motifs légaux d’évacuation forcée en vigueur en cas d’installation illicite ».

Un article de loi qui, s’il devait être voté, renforcerait « le racisme environnemental, dont sont déjà victimes les Voyageurs », et consacrerait le détournement d’un principe, visant « à poursuivre et punir les grands pollueurs et non à devenir une menace juridique envers une partie de la population », dénonce auprès de Splann ! William Acker.


Franchement, ces gens se foutent de la gueule du monde. Leur racisme ne saurait justifier qu'on ajoute encore à la peine de ces communautés, dont on devrait au contraire faciliter et enrichir les moyens comme les conditions d'existence. On ne peut pas à la fois leur interdire les stationnements illicites, et leur proposer des lieux de stationnement dont on ne voudrait pas pour son chien. Et encore, quand ils existent... 


Car William Acker, lui, sait de quoi il parle. Il participe en effet, en plus de son travail militant et pédagogique, à différents travaux de recherche, visibles ici. Par exemple, il a notamment produit et publié cette carte qui recense les différentes implantations des aires dédiées : 

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On y constate que les aires isolées et polluées sont bien plus nombreuses en proportion que les zones vertes, "non isolées et non polluées". De quoi caractériser le racisme géographique dont il parle, qui s'acoquine fort bien du racisme ethnique et social dont ces communautés sont victimes et dont la relégation spatiale est la résultante. Il y a donc un grand cynisme assez révoltant de la part des auteurs du projet de loi à se réfugier sous l'argument d'un soi-disant préjudice écologique, d'autant plus que les gens du voyage en sont les premières victimes, comme on a pu le constater de facto à l'occasion de l'épisode de l'incendie de l'usine Lubrizol, en 2019, à Rouen : n'étaient-ils pas aux premières loges

Aussi, si vous le pouvez, faites connaître autour de vous ce projet de loi liberticide, et exigez son retrait. Cela est d'autant plus fondamental pour cette cause qu'il a déjà été adopté par l'Assemblée Nationale, malgré l'avis du Défenseur des Droits (regardez attentivement qui a voté pour...). Mais il n'est pas trop tard puisque ce texte doit ensuite suivre le chemin de la navette parlementaire habituelle (Sénat puis retour à l'Assemblée Nationale). 

  Afin de vous forger une opinion conscientisée sur le sujet, je vous propose de poursuivre la lecture avec ce texte de l'ANGVC  (Association Nationale des Gens du Voyage Citoyens, en France, dont William est délégué général. Il recense bien l'ensemble de la problématique de ce texte, par et pour les gens qui la vivent et en seront dangereusement impactés.

Tribune 2 avril 2025

Projet de loi contre les « gens du voyage », la République à l’épreuve

Sous couvert de réforme de l’accueil, la proposition de loi portée par le député Xavier Albertini, soumise au vote de l’Assemblée nationale le 3 avril 2025, constitue une offensive sécuritaire sans précédent. Des associations représentatives des Français itinérants, voyageurs, forains, circassiens, alertent sur le danger que revêt ce texte. « Si la loi devait être adoptée, nous entrerons dans une nouvelle phase de lutte pour défendre notre dignité, nos droits, notre mode de vie. »

Les invités de Mediapart (avatar)

Nous, associations représentatives des Français itinérants, voyageurs, forains, circassiens, alertons solennellement sur le danger que constitue la proposition de loi portée par le député Xavier Albertini, soumise au vote de l’Assemblée nationale le 3 avril 2025.

Sous couvert de « réforme de l’accueil », ce texte – soutenu par la majorité gouvernementale, une large partie de la droite et de l’extrême droite – constitue une offensive sécuritaire sans précédent contre les droits des Voyageurs. Il aggrave les sanctions à l’encontre des personnes vivant en habitat mobile, tout en ignorant délibérément la réalité criante : le grave déficit de lieux autorisés à cet habitat et le manque de réponses adaptées aux besoins réels de stationnement et de logement des Voyageurs.

Une loi répressive, déséquilibrée, aveugle

Malgré les alertes répétées des associations, du Défenseur des droits et des institutions européennes, cette loi :

  • double les amendes forfaitaires délictuelles liées à l’installation dite « illicite », pouvant atteindre 1500 euros, sans justification ni étude d’impact ;
  • autorise la confiscation de véhicules servant d’habitat, portant atteinte au droit au logement et à la vie privée ;
  • allonge les délais d’exécution des mises en demeure préfectorales, tout en les rendant automatiques, sans appréciation humaine. Elle instaure ainsi, sans décision de justice, une interdiction prolongée de séjour sur l’ensemble d’un territoire intercommunal ;
  • introduit un nouveau motif d’expulsion fondé sur le « préjudice écologique », juridiquement flou et potentiellement discriminatoire, qui pourrait permettre l’expulsion de familles installées sur leur propre terrain. Ce dispositif initialement conçu pour punir les grands pollueurs se retrouverait utilisé contre les plus précaires.

Alors même que 52 % des aires d’accueil sont situées à proximité de zones industrielles ou polluées, cette loi renforce l'exposition des familles à des environnements dégradés. La précarité sanitaire est déjà dramatique : 22 % des familles n’ont pas accès à l’eau courante, et l’espérance de vie des Voyageurs reste inférieure de 15 ans à celle du reste de la population.

Une loi contraire aux droits fondamentaux

Dans son avis du 21 mars 2025, la Défenseure des droits a été catégorique : ce texte viole des principes constitutionnels essentiels – l’accès au juge, la proportionnalité des peines, le droit de propriété, l’égalité devant la justice – et risque de renforcer des pratiques discriminatoires déjà documentées à l’encontre des Voyageurs.

La France a été condamnée à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l’homme pour ses manquements en matière de logement, ses expulsions abusives, et les discriminations systémiques subies par les personnes vivant en résidence mobile. Cette loi ne ferait qu’aggraver l’isolement, la stigmatisation et la précarisation.

Aucun progrès, aucun espoir, aucune solution

Depuis l’an 2000, la loi Besson organise l’accueil et l’habitat des gens du voyage. Vingt-cinq ans plus tard, ses objectifs ne sont toujours pas atteints : moins de 4 % des communes disposent d’un équipement conforme ; seuls 12 départements remplissent les obligations légales (nouveaux chiffres présentés à la DIHAL le 26 mars dernier, voir photo en bas de page). La loi Besson ne peut, à elle seule, répondre à la diversité des besoins des Voyageurs, que ce soit pour le stationnement en itinérance ou pour le droit de résider sur un terrain en propriété.

Aujourd’hui, la quasi-totalité du territoire national est interdite à l’habitat caravane, hormis ces lieux de relégation que sont aires d’accueil, rares et souvent inadaptées. Cette carence engendre des situations d’errance forcée, qui ne relèvent pas de la délinquance, mais bien d’un défaut structurel de politique publique.

Les conséquences sont sociales, humaines, profondes : ruptures de scolarité, accès inégal à l’éducation et à la santé, coupures d’eau ou d’électricité. Ce texte n’apporte aucune solution, ni en matière d’accueil, ni de logement. Il punit sans corriger. Il stigmatise sans comprendre. Il prétend agir au nom de la République tout en reniant ses principes les plus fondamentaux.

Le 3 avril, la République sera à l’épreuve

Nous appelons solennellement les députés à rejeter ce texte. Nous refusons de redevenir des citoyens de seconde zone, comme au temps des carnets anthropométriques, des livrets de circulation et des internements administratifs. Ce temps-là est révolu. Nous ne laisserons personne le ressusciter.

Si la loi devait être adoptée, nous appelons l’ensemble des Voyageurs, citoyens itinérants, familles, alliés, juristes, militants, à se mobiliser sans attendre. Nous entrerons dans une nouvelle phase de lutte pour défendre notre dignité, nos droits, notre mode de vie.

Signataires :

ACTION GRAND PASSAGE
ASSOCIATION CULTURE ET TRADITION DES GITANS DU GRAND SUD
ASSOCIATION DAS SO VAS
ASSOCIATION DÉPARTEMENTALE DES GENS DU VOYAGE CITOYENS 44
ASSOCIATION NATIONALE DES GENS DU VOYAGE CITOYENS
ASSOCIATION FAMILIALE DES GENS DU VOYAGE D’ILE-DE-FRANCE
ASSOCIATION SOCIALE NATIONALE INTERNATIONALE TZIGANE
ASSOCIATION REPRESENTATIVE DES GENS DITS DU VOYAGE
ASSOCIATION RECONNAISSANCE DES LOCATAIRES GENS DU VOYAGE
AUMONERIE NATIONALE DES GENS DU VOYAGE
APATZI
CID’EUROPE
FRANCE LIBERTÉ VOYAGE
MEMORIAL DES NOMADES DE FRANCE
OBSERVATOIRE DES DROITS DES CITOYENS ITINÉRANTS
UNION DEFENSE ACTION FORAINE
MEMORIAL DES NOMADES DE FRANCE

Contact presse : 07.87.55.67.41 // contact@angvc.fr





jeudi 3 avril 2025

Nathalie Saint-Cricq enflamme (déjà ?) les rédactions de France Télévision

 

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Nathalie Saint-Cricq est connue pour ses pseudo-analyses politiques consensuelles, où rien ne dépasse (si ce n'est sa fâcheuse tendance aux piques assez systématiques envers la gauche du PS, qu'elle déteste un peu trop visiblement), toujours très orientées et favorables aux pouvoirs dominants. C'est ce que l'on appelait autrefois  dans notre jargon, au temps plus florissant des blogs politiques,  et de leur palmarès Wikio (1),  les "journalistes couchés" :  sens critique atrophié, toujours éminemment serviles envers les puissants de ce monde, conception libérale/prédatrice de l'économie, que les inégalités sociales ne dérangent pas vraiment... et j'en passe.

Il se trouve que cette charmante personne habituée des plateaux TV, membre de la caste médiatique des Duhamel, qui ont visiblement une rente de situation sur la télé publique, vient d'être nommée mi-mars directrice de la rédaction nationale de France Télévision

On lui avait déjà reproché à l'époque ses liens familiaux avec la collectionneuse de casseroles polémiques que fut l'ancienne et brève ministre des sports Amélie Oudéa-Castera... C'est en effet sa nièce, et l'on peut considérer à juste titre qu'elle était en position de lui réserver un traitement de faveur,  ce qui est contraire à la charte journalistique, surtout sur le service public.

Mais voilà qu'aujourd'hui les syndicats de journalistes de France Télévisions sont vent debout contre sa nomination, pour des raisons qui leur appartiennent et que je comprends :



« Que dire, si ce n’est que cette nomination est celle d’un clan qui se serre les coudes et qui se répartit les postes en circuit fermé ! Difficile d’y voir un renouveau, un élan… Nathalie Saint-Cricq représente l’ostracisation, le contraire du pluralisme, et le management toxique très présent dans ces nominations à la rédaction nationale comme à franceinfo ! » (source)


Mais ce à quoi je veux en venir, par delà cette nomination qui m'a surpris, n'étant qu'un néophyte dans les arcanes des pouvoirs médiatiques des uns et des autres, c'est l''une de ses dernières déclarations publiques, où elle a si visiblement franchi la ligne rouge que devrait lui imposer sa fonction.

Voilà ce qu'en dit l'excellent Samuel Gontier dans sa chronique hebdomadaire dans Télérama : 

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...  et voici le communiqué du SNJ à propos de cette affaire : 

 

“Ce qui est sûr, c’est qu’on n’avait pas franchement besoin de ça dans la situation politique actuelle. Je précise que les juges avaient totalement le droit de prendre cette décision. On peut se dire simplement qu’ils ont un petit peu eu la main lourde”.

Ces propos critiques à l’égard de magistrats indépendants ont été tenus lundi soir, sur le plateau du journal de 20 H de France 2.

L’ont-ils été par une personnalité de droite, ou d’extrême droite, venue commenter la condamnation de Marine Le Pen ? Pas du tout. Cette opinion est celle… de la nouvelle directrice de la rédaction nationale, qui avait choisi de s’inviter dans le JT afin d’éclairer des millions de téléspectateurs avec un éditorial consacré à cette décision de justice.

Un éditorial est un exercice journalistique particulier qui est censé refléter “l’orientation générale” d’un titre de presse. Mais dans les JT de France 2, cela fait bien longtemps que les éditos ne sont plus discutés avec la rédaction. Aujourd’hui largement dévoyé, notamment dans l’audiovisuel, cet exercice est devenu le symbole d’une dérive, celle des chaînes qui privilégient l’opinion à l’information.

Il est aussi devenu le symbole d’un gouffre entre des “vedettes” qui peuvent tout dire et tout commenter à l’antenne (parfois sans expertise aucune sur le sujet) et la grande majorité des journalistes, dont on exige réserve et “neutralité”, y compris sur les réseaux sociaux. Il est devenu le symbole de l’existence d’une caste médiatique, très éloignée du reportage, mais très proche de certains pouvoirs.

Dans son édito de lundi soir, la directrice de la rédaction est donc revenue sur la condamnation d’anciens cadres du Front National (le nom du parti à l’époque des faits) dans l’affaire des assistants parlementaires européens.

Pour Marine Le Pen, deux ans de prison ferme et cinq années d’inéligibilité avec exécution provisoire, et donc applicable immédiatement même avec un appel de fait non suspensif.

Commenter publiquement une décision de justice est encadré par l’article 434-25 du code pénal. Sans s’en soucier le moins du monde, la directrice a choisi de relayer la thèse d’un jugement problématique, disproportionné, politique. Selon elle, les juges ont eu la “main lourde” et ont donc porté préjudice à Marine Le Pen. La directrice de la rédaction nationale pointe du doigt les magistrats.

Cette phrase était de trop. On peut aussi considérer que cet “édito” était de trop, après plusieurs dérapages. Mais l’essentiel n’est pas là : il n’est jamais trop tard pour s’interroger, collectivement, sur nos pratiques et nos responsabilités. À l’heure où l’extrême droite est aux portes du pouvoir, où l’État de droit n’est qu’une opinion pour certains, il y a urgence.

Le SNJ demande depuis des années une réflexion collective sur le rôle des éditorialistes à France Télévisions. Mais au-delà, portons la réflexion sur la place de “l’opinion” dans nos éditions d’information et sur la concentration du pouvoir éditorial entre quelques mains. Il est temps de mettre fin à ces dérives, au malaise qu’elles suscitent dans nos rédactions, et au préjudice qu’elles portent au service public.

Paris, le 2 avril 2025

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Pour ma part, je considère en effet que cette déclaration ne fait que relever de ce que je nommais mardi (et je ne suis pas seul à le penser) "la trumpisation de la fRance". Quand j'y ai assisté en direct, je n'ai pas pu cacher en effet un petit rictus de désapprobation. A sa place, et sa fonction,  qui l'a autorisée à dire cela ? Et qui sont ces gens, quelle est cette caste qui a si visiblement intérêt à protéger Marine Le Pen et le RN ? La neutralité de l'information de service public ne peut que s'en retrouver abîmée, qui prend parti... Mais cela ne m'étonne guère venant précisément de cette personne, dont je connais le positionnement servile et entendu, comme je l'écrivais en début d'article. 

A suivre donc. Mais il ne faut pas trop s'étonner après cela de ce que je dénonçais virulemment hier à propos du traitement de l'information... et de la place d'honneur réservée  à l'extrême-droite, alors que ce devrait être plutôt celle du déshonneur.

(1) j'ai ainsi eu le plaisir bref mais intense de ravir la première place à l'infâme Jegoun, et d'être premier sur le podium, avec mon ancien blog... J'en souris. Une autre époque, révolue. Que reste-t-il de tous ces blogs ? Bien peu ont survécu !

mercredi 2 avril 2025

fascistes partout, justice nulle part #RN

 

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L'extrême-droite a toujours eu pour position traditionnelle, depuis sa création avec le FN  par des tortionnaires et des nazis, sans parler des collabos, de se victimiser outrancièrement en prétendant être un parti anti-système, outrageusement discriminé et invisibilisé par les médias. Force nous est de constater qu'ils ne peuvent plus guère se prévaloir de cette soi-disant censure là, vu la place incroyable et inconséquente que leur accorde si généreusement les médias :

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 Et ce qui est le plus indécent dans l'histoire, c'est qu'à aucun moment aucun patron de chaîne ne s'avise de penser que mettre au premier plan de leurs actualités de tels délinquants, même s'ils sont en col blanc, voilà qui est particulièrement dénué de morale ou d'éthique ! Belle promotion à visée éducative du vice, plutôt que de la vertu. Les médias français n'ont-ils plus aucune déontologie ? Du moins, ceux qui ne sont pas sous la coupe de grands argentiers aux idées rances bien connues... Ce qui se fait de plus en plus rare hélas. Dommage pour la liberté de la presse, qui ne s'honore pas en ce moment de sa production générale, comme on peut chaque jour le constater à présent, comme ici. 

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Je ne suis d'ailleurs pas le seul à me poser des questions sur le contrôle des médias. Ainsi, l'un de ses observateurs avisés nous alerte également sur les dangers de ce genre de biais un peu trop systémiques adoptés par tant et trop de médias, notamment sur cette affaire d'inéligibilité, et surtout sur le fonds. "Regardez ma main gauche pour ne pas voir ce que fait ma main droite", en fait : piquer dans la caisse, encore et encore, en vous prenant pour des pigeons, comme avec une autre affaire, celle des kits de campagne, que j'ai suivie également de près sur mon précédent blog.

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"je ne contracte pas"... Mais Dura Lex Sed Lex quand même.

 

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En lisant cet article, tout d'abord, j'ai souris, en me disant à part moi (comme bien d'autres je suppose), "ce type est complètement zinzin". La loi, qui est une construction sociale collective, quand bien même certains n'y auraient pas participé, s’applique à tous, qu'on le veuille ou non. L'Etat a le monopole de la force, comme de la violence, chaque anarchiste et antifasciste le sait bien, qui l'apprend bien souvent à ses dépends de manière purement empirique, loin des grands discours, en se retrouvant face à une armée de CRS blindés, surprotégés et sur-armés face à quelques manifestants.  Et voila donc ce Monsieur, malgré son système de pensée,  bien forcé de s'y confronter, et d'abdiquer, quelle que soit la qualité et la pertinence de ses arguments. Le citoyen, fut-il "souverain", seul contre tous, n'est pas roi. Face à lui se trouve l'expression incarnée d'une volonté collective : les forces de l'ordre, théoriquement sensées faire appliquer "la Loi".

De plus puissants que lui s'y sont essayés, qui voulaient continuer par exemple à escroquer en toute impunité le parlement européen. Ielles s'y sont cassé les dents. Et c'est justice. Je me dis d'ailleurs en écrivant qu'il n'y a finalement pas grande différence entre ce citoyen qui se dit souverain, et tous ceux qui se sont émus de la gravité de la sentence du tribunal collégial, au point de se sentir autorisés à menacer les juges qui ont instruit l'affaire du RN

Mais revenons à notre exemple ubuesque amusant qui faisait déjà l'objet d'une attention médiatique toute particulière à l'occasion d'une vidéo qui a beaucoup circulé sur les réseaux. Elise Lucet a d'ailleurs réalisé un reportage à sa sauce sur les membres de cette étrange secte, où l'on voit le fameux cow-boy en action. Que nous dit-il, à son procès ? 

Le verbe "se soumettre", en particulier, donne de l'urticaire au quinquagénaire qui dit être sans activité depuis un an. "Ce n'est pas parce qu'on a un uniforme qu'on peut demander à quelqu'un de se soumettre", assène-t-il.

Sur ce point là, si l'on est un bon libertaire qui se respecte, on pourrait être d'accord. Mais pour ma part, je suis plutôt du genre d'anarchiste qu'évoque Brassens en disant qu'il préférait marcher dans les clous pour ne pas avoir de compte à rendre à la maréchaussée. [ Cette attitude respectueuse m'a d'ailleurs permis d'infiltrer en toute tranquillité des groupes de police en épiant leurs conversations au talkie-wakie afin de renseigner éventuellement mes petits camarades sur leurs intentions, lors d'une manif partie en sauvage... Ceux qui savent  pour l'avoir vécu me comprendront. ]

Plus sérieusement, cela pose la question de la "soumission" de tout un(e) chacun(e) à la loi. Elle part en effet d'une compréhension et d'une acceptation volontaire relatives à un contrat social librement consenti. Or, force m'est de constater que les juges sont de plus en plus contestés et menacés. Et cela me ramène à nouveau au contexte actuel.  Le moment ne serait-il pas venu de refonder notre société autour de bases claires, et de lois acceptables par une majorité, qui soient adaptées à notre époque actuelle ? Et je repense alors au projet utopique des zinzinsoumis... La fameuse VIème république. N'auraient-ils pas eux aussi de nombreux points communs avec les citoyens souverains, qui refusent de se soumettre à des lois qu'ils n'ont pas eux même "contractées" ? 

Décidément, malgré les apparences, si l'on dépasse le côté risible du discours de Pierre Legrand, voilà une attitude à priori ridicule qui soulève pourtant bien des questions fondamentales, nonobstant la teneur idéologique immonde des citoyens dits souverains, dont la fiche wiki précise notamment ceci : 

" Tristan Mendès-France indique que le mouvement trouve son origine « au sein de la mouvance survivaliste d’extrême droite américaine dans les années 70 »[14]. En Allemagne, la tentative de coup d'État de 2022 a conduit à l'arrestation de plus d’une cinquantaine de militants d’extrême droite, tous membres des Reichsbürger[14]. "

 Laissera-t-on à l'avenir, comme le souhaitent ceux qui récusent les dispositions législatives qui ont abouti à l'inéligibilité de Marine Le Pen, la seule extrême-droite et ses satellites écrire la loi ? Le futur danger est bien là, quand on prend en considération les différents ingrédients de la situation politique actuelle. Le refus de Macron de nommer un premier ministre issu de la liste politique qui a gagné les dernières élections législatives (dont on ne se rappelle déjà plus du nom, tant il a été effacé par l'action et la présence de la droite de gouvernement alliée de circonstance à l'extrême-droite), a conduit à un sentiment d'inutilité du vote, que l'on peut donc nier quand il n'arrange pas les pouvoirs en place. Le risque d'une importante abstention est donc suffisamment grand pour devenir préoccupant, même pour un libertaire pour qui la grand messe électorale n'est pas l'alpha et l'oméga de l'action politique. 

Pourtant, les lois qui viendront de la majorité présidentielle, qu'on le veuille ou non, s’appliqueront à tous.  Et donc, veut-on vraiment d'une loi basée sur l'inégalité des citoyens devant la loi ? Je demande, juste ;) 

Réflexion à poursuivre...

mardi 1 avril 2025

Inéligibilité de Le Pen : la fRance en pleine trumpisation

"C'était l'histoire d'une arroseuse arrosée... "
 

***

 

C'était à prévoir. Depuis hier, les réactions concernant la sanction qui frappe le RN et sa candidate en chef ne cessent de se multiplier, toutes plus extravagantes les unes que les autres, surtout quand elles viennent de l'extrême droite du paysage politique français. Comme beaucoup l'avaient déjà anticipé,  sur TF1, qui a eu l'indécence de lui dérouler le tapis rouge hier  soir sans la moindre contradiction, Le Pen y est allée de son petit refrain empli de victimisation, sur l'air des juges rouges et de leur soi-disant procès politique. Pourtant, ceux-ci n'ont fait qu’appliquer la loi et rien que la loi. je n'ai pas été informé du fait que, députée, elle ou l'un de ses semblables aurait déposé un projet de loi pour l'amender afin que la disposition sur l' inéligibilité avec exécution provisoire soit supprimée. Bref. Le RN est une escroquerie permanente, et pas seulement en termes de détournement de fonds publics. 

Qu'ils jouent leur air favori afin de se faire plaindre et qu'ils contestent cette décision judiciaire, il fallait s'y attendre. Mais que Mélenchon vole à leur rescousse, c'était beaucoup plus malvenu. Et que Bayrou s'émeuve publiquement en se disant «troublé par l’énoncé du jugement», alors qu'il venait de dire qu'il ne ferait pas de commentaire, comme il se doit, voilà qui est plus que maladroit : inapproprié. Et qui plus est, quand on prononce ce genre de jugement que la nature de sa fonction ne lui permet pas, voilà qui est encore plus choquant : 

 

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Si cela ne leur convient pas, qu'ils changent donc la loi ! Mais s'autoriser cela contribue à hurler avec les hyènes... du RN, et à remettre en cause les décisions de justice lorsqu'elles les concerne de trop près. Les élus ne doivent pas être au dessus des lois, c'est pour le coup, comme je l'écrivais hier, une vraie question de démocratie et de confiance des citoyens dans leurs personnalités politiques. Et l'on ne peut pas dire qu'elle soit au rendez-vous...  Je ne suis pas très étonné ceci écrit puisque lui-même a également été concerné par le même genre d'affaires. Nous ne l'oublions pas, même s'il s'en est  jusqu'à présent mieux tiré pour une raison que j'ignore. L'affaire est d'ailleurs toujours d'actualité puisque le parquet a fait appel. Toutefois, il convient quand même de préciser que le  préjudice était moindre : 350 000 euros. On est loin des 7 millions d'euros du RN, et du caractère systématique et organisé sur lequel a insisté le tribunal, sans parler de leur refus obstiné qui plus est de reconnaitre les faits malgré les preuves accumulées. 

Cette réaction du premier ministre m'apparait d'autant plus inadmissible, insupportable, qu'elle ne fait que soutenir les propos belliqueux du RN. Sa position de premier ministre devrait pourtant lui commander d'adopter un comportement davantage au dessus de la mêlée, et plus soucieux de la paix civile, plutôt que de jeter de l'huile sur le feu, et l'opprobre sur les juges à l'origine de cette décision. 

A propos de ceux-ci, j'avoue avoir été assez choqué d'apprendre qu'ils faisaient l'objet de menaces si graves que la



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Voilà un climat délétère qui n'est pas sans rappeler le contexte américain... D'ailleurs, on ne sera pas étonné d'apprendre que l'immonde Trump se projette dans la situation de sa chère cousine "spirituelle' française...

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De là à craindre une invasion du capitole à la française... Il n'y a qu'un pas que je ne redoute pas de franchir, et pour cause : certains gilets jaunes n'ont-ils pas déjà attaqué au fenwick l’hôtel de Rothelin-Charolais, bâtiment classé monument historique et sis au 101, rue de Grenelle, dans le 7e arrondissement de la capitale, qui abritait alors le ministère de Benjamin Grivaux, porte-parole du gouvernement ? 

Je ne serais pas surpris que ce genre d'événements se renouvelle, venant d'excités du bocage comme j'en connais tant dans la fachosphère, eux qui ne s'embarrassent guère des formalités d'usage, et si peu sensibles aux arguments même bien sentis. Je note d'ailleurs que pour la plupart de ces bas de plafond, le fait que ce qui soit jugé, ce soit une malhonnêteté flagrante d'un parti qui se serve  sur leurs propres deniers de contribuables européens ne les interpelle même pas... C'est dire assez leur niveau d'abrutissement. Aussi, je ne m'attends pas à ce qu'ils s’inclinent face à la réalité de cette décision, même si quelques uns se disent déjà que de toute façon, Bardella pourra toujours la remplacer sans problème.

 Mais peut-être que cela ne sera pas si simple. J'ai ainsi entendu un commentateur politique se demander s'il n'y aurait pas une guerre de succession au RN. Si seulement ! Qu'ils s'entretuent me serait un spectacle fort jouissif.

Un 1er Mai sous le signe de la trahison d' #ArcelorMittal

source  En Lorraine, on connait bien la façon d'opérer de ce groupe sidérurgiste mondialisé, dont le grand patron et son père , le fonda...