Comment ne pas dire ma sidération tant la décision est incompréhensible en période de restriction budgétaire sans précédents ?
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Laisser un tel autocrate si irrespectueux des droits humains et de l'équité sociale décider seul dans son coin d'une telle dépense mégalomaniaque, voilà qui ne peut que poser question en termes d'équilibre démocratique.
Donner libre court à la volonté démagogique de toute puissance des va-t-en-guerre devrait connaître des garde-fous qui malheureusement n'existent plus aujourd'hui, tant l'Assemblée nationale est piétinée allègrement par une élite dominante qui se moque bien de la démocratie, et même de son esprit.
Mais que dire sur un ton plus rationnel du fait que l'on préfère en haut lieu dépenser entre 10 et 12 milliards d'euros pour un jouet guerrier totalement inutile plutôt que de consacrer la même somme à nos hôpitaux, aux plus démunis ou à l'enseignement ?
Voilà qui en dit long sur les priorités d'une droite désincarnée soumise aux intérêts des lobbys de l'armement, certainement plus efficaces et davantage écoutés par nos gouvernants que ces professions de la première ligne que l'on louangeait pourtant hier, en période de covid.
La guerre, aujourd'hui comme hier, est surtout l'apanage des nantis, quand les plus humbles en souffrent toujours davantage, tant les dépenses d'argent public se font à leur plus clair détriment.
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