S’il fallait une démonstration indiscutable que le plaisir des riches s’assoit sur le malheur des pauvres, ce serait celle là :
Il
n’y a donc pas que la somme indécente de leur fortune et de leurs
possessions qui soit insupportable au commun des mortels dont je suis, comme ce yacht à la valeur indécente qui
constitue un véritable crachat au visage des plus démunis. Mais aussi
cette absence totale de compassion, ce rejet de la moindre empathie, au
moment exact où il conviendrait précisément de se montrer un peu plus proche de notre grande famille humaine.
Ces
gens là sont des extra terrestres si peu habités par l’esprit de Noël
qu’ils dessinent peu à peu de par leurs outrances la cartographie exacte
d’une errance parasitaire qui nuit follement à ce qui devrait
constituer notre patrimoine émotionnel commun, fait de valeurs
humanistes et d’amour de son prochain. Surtout quand il meurt de faim un
soir de Noël, comme ces habitants de la Havane dont il nie la réalité.
Alors, un petit conseil d’ami, les havanais : ce soir de réveillon de Noël, mangez les riches.

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